Essai sur la philosophie des sciences, Parte1Bachelier, 1838 - 284 páginas |
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agens Analyse mathématique Bernard de Jussieu botanique caractères causes changemens chimie classer classifica classification naturelle compose connaissances humaines connaître considérés corps d'après déduit désigner déterminer diététique différentes divers divisions doit doivent élémens élémentaire embranchemens embranchement Énumération et définitions étudie étudier forme géométrie géométrie moléculaire géométrie synthétique groupes de vérités idées instrumens j'ai j'avais l'arithmologie l'égard l'étude l'homme l'hygiène l'objet lois générales maladies manière mécanique médecine pratique ment minéralogie mouvemens moyens nature des objets nosographie nosologie OBSERVATIONS ordre comprises organes ouvrage physiologie animale physiologie médicale physique générale physique médicale premier ordre propriétés inorganiques quatre sciences rapports règne réunion réunir s'occupe sances sciences cosmologiques sciences du premier sciences du second sciences du troisième sciences mathématiques sciences médicales sciences noologiques sciences physiques second ordre serait seulement sous-embranchemens sous-règne subdivisions substances technologie tempéramens théorie thérapeutique générale tion traumatologie troisième ordre relatives végétaux vue autoptique vue cryptologique vue troponomique zoographie zoologie zoonomie zootechnie
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Página 28 - Enfin le mot pensée, plus général encore, comprend dans son acception toutes les facultés de l'entendement et toutes celles de la volonté. Car penser, c'est sentir, donner son attention, comparer, juger, réfléchir , imaginer , raisonner , désirer , avoir des passions , espérer, craindre, etc.
Página 5 - On distingue ordinairement les arts des sciences. Cette distinction est fondée sur ce que dans les sciences l'homme connaît seulement, et que dans les arts, il connaît et exécute , mais si le physicien connaît les propriétés de l'or, telles que sa fusibilité, sa malléabilité , etc., il faut bien que l'orfèvre , de son côté, connaisse les moyens à employer pour le fondre, le battre en feuilles , ou le tirer en fil , etc.
Página 19 - Il est d'autres avantages peut-être moins apparens, mais non moins réels. On sait comment, en général , les sciences se sont faites : trop souvent le hasard a présidé à leur formation. Ceux qui ont cherché à réunir les vérités relatives à un objet pour en former des sciences, n'ont pas toujours su ou embrasser cet objet, ou s'y borner; ils ont rarement songé à chercher les rapports des vérités dont ils s'occupaient, avec l'ensemble des connaissances humaines. De là tant de sciences...
Página 53 - ... des forces appliquées aux points matériels , détermination qu'il est infiniment plus facile de comprendre quand on la sépare ainsi de toute considération relative aux forces.
Página 69 - La réponse que je ferai à cette objection , c'est qu'il n'ya réellement mouvement que quand l'idée du temps pendant lequel a lieu le déplacement étant jointe à celle du déplacement lui-même , il en résulte la notion de la vitesse plus ou moins grande avec laquelle il s'opère ; considération tout à fait étrangère à la géométrie , qui fait le caractère propre de la mécanique , et la distingue à cet égard de la géométrie.
Página 5 - ... connaisse les moyens à employer pour le fondre, le battre en feuilles , ou le tirer en fil , etc. ; et dans les deux cas , il ya également connaissance. Il n'ya donc réellement , quand il s'agit de classer toutes les vérités accessibles à l'esprit humain , aucune distinction à faire entre les arts et les sciences : les premiers doivent, comme les secondes, entrer dans cette classification; seulement les arts n'y entrent que relativement à la connaissance des procédés et des moyens qu'ils...
Página 67 - ... nôtre, deux de ces lignes qu'il prendrait pour droites se rencontrant, par exemple, toujours en deux points, en sorte que la notion de deux droites parallèles serait contradictoire pour lui „. AMPÈRE, Essai sur la philosophie des sciences. Première partie (2...
Página 23 - ... sur lesquels elle s'appuie, le degré de perfection auquel elle est arrivée, les grandes questions qui restent à résoudre, et pouvoir ensuite, avec toutes ces notions préliminaires, se faire une idée juste des travaux actuels des...
Página 16 - ... et à classer les faits relatifs à tous les êtres qu'il renferme. Tandis que c'est dans une connaissance au moins générale des sciences mathématiques, physiques et naturelles, que le philosophe trouvera des matériaux pour étudier les facultés de l'intelligence humaine, dont ces sciences mêmes sont le plus beau -produit ; c'est là qu'il voit les méthodes qui ont conduit l'esprit humain à la découverte de toutes les vérités dont elles se composent. Et d'ailleurs, dans ses recherches...
Página 53 - ... infiniment plus facile de comprendre quand on la sépare ainsi de toute considération relative aux forces. Lorsque, parvenu à la science du second ordre qui va suivre, on voudra enseigner aux élèves qui auront bien saisi cette détermination , et qui seront familiarisés avec elle depuis long-temps, le -théorème général connu sous le nom de principe des vitesses virtuelles, ce théorème, qu'il est si difficile de leur faire comprendre en suivant la marche ordinaire, ne leur présentera...