Belgique: revue des revues, Volumen2

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J.-B. Mortier, 1856
 

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Página 68 - Si je n'obtiens pas la majorité de vos suffrages, alors je provoquerai la réunion d'une nouvelle assemblée et je lui remettrai le mandat que j'ai reçu de vous. Mais si vous croyez que la cause dont mon nom est le symbole, c'est-à-dire la France régénérée par la révolution de 89 et organisée par l'empereur, est toujours la vôtre, proclamez-le en consacrant les pouvoirs que je vous demande.
Página 138 - Saint-Siège et à son autorité disparaissent, pour que l'obs« curité des erreurs soit chassée et que les intelligences soient « inondées de la douce lumière de la vérité. Votre charité et « votre sollicitude épiscopale devront donc exciter l'ardeur de « ces écrivains catholiques animés d'un bon esprit, afin qu'ils « continuent à défendre la cause de la vérité catholique avec « un soin attentif et avec savoir. Que si dans leurs écrits il leur -« arrive de manquer en quelque...
Página 127 - Moiitalembert ; et jamais on ne nous persuadera que, dans cette occasion, M. de Falloux lui-même nous ait sincèrement désapprouvés. On lui attribuait ce mot spirituel et vraisemblable : Je fais mon possible pour paraître résigné ; au fond, je suis satisfait. C'est le résumé de sa conduite. Sans prendre la parole, il permettait à quelques amis de faire connaître ses sentiments, lesquels étaient d'engager les légitimistes à ne pas se prononcer pour la négative dans l'appel qui allait...
Página 618 - L'Église, quelque imparfaites que fussent encore ses notions de morale et de justice, était infiniment supérieure à un tel gouvernement temporel; le cri des peuples venait continuellement la presser de prendre sa place. Lorsqu'un pape...
Página 485 - Zozime : nul chrétien n'oserait se compromettre jusqu'à se faire l'écho des complaisances d'Eusèbe. Si l'Église d'Orient, préludant au schisme par la servilité, n'a pas craint d'élever le césar chrétien sur ses autels, Rome, plus fière avec les puissances de la terre, sans être moins reconnaissante, n'a jamais hésité, tout en gardant mémoire de ses services, à lui infliger les blâmes qu'il a mérités. « Ce jugement des âges modernes, si différent de l'admiration contemporaine,...
Página 235 - Mais une nation si savante ne demeurera pas longtemps dans cet éblouissement: le respect qu'elle conserve pour les Pères, et ses curieuses et continuelles recherches sur l'antiquité, la ramèneront à la doctrine des premiers siècles. Je ne puis croire qu'elle persiste dans la haine qu'elle a conçue contre la chaire de saint Pierre, d'où elle a reçu le christianisme.
Página 529 - Prodigue ne me quittaient plus. On me les laissait feuilleter, car on ne se doutait guère de ce que j'y trouvais. Je volais de petits bouts de cierges dans la chapelle pour lire la nuit ces descriptions séduisantes des désordres de l'âme. Je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne...
Página 482 - Constantin, dit-il en terminant, avait vécu soixantetrois ans, deux mois et vingt-cinq jours; il avait régné trente ans, neuf mois et vingt-sept jours. Dans le cours de cette vie et de ce règne, l'Empire avait changé de forme et d'esprit. Si la postérité mesurait la gloire à l'importance des services rendus, la renommée de Constantin serait sans égale dans le monde, car nul prince ne prit part à une plus grande et plus bienfaisante révolution.
Página 228 - Marc avec sa fameuse inscription : Paix à toi, Marc, mon évangéliste. C'étaient les mêmes splendeurs obscurcies dans la défaite et la servitude, mais empruntant aux ruines un charme qui n'avait point péri ; c'était enfin le même speetacle.
Página 35 - Parti de l'incrédulité , ainsi qu'il me l'a dit lui-même, l'étude sincère des hommes et de l'histoire lui avait, depuis fort longtemps, appris que l'incrédulité n'explique pas le monde, et que la force vive qui mène le genre humain, c'est la religion. La religion — l'histoire le lui montrait encore — ne pouvait être que le Christianisme. Mais son esprit, s'élevant par degrés de l'erreur à la vérité, crut voir d'abord dans le protestantisme la pure doctrine de l'Évangile.

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