Revue des deux mondes, Volumen17

Portada
François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1913
 

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 304 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Página 731 - ... l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur ; lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît .chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire...
Página 304 - ... de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécesseurs ; parce qu'il garde toujours dans sa mémoire les connaissances qu'il s'est une fois acquises, et que celles des anciens lui sont toujours présentes dans les livres qu'ils en ont laissés. Et comme il conserve ces...
Página 304 - De là vient que, par une prérogative particulière, non seulement chacun des hommes s'avance de jour en jour, dans les sciences, mais que tous les hommes ensemble y" font lin continuel progrès à mesure que l'univers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des hommes que dans les âges différents d'un particulier.
Página 190 - Venise est là, assise sur le rivage de la mer, comme une belle femme qui va s'éteindre avec le jour : le vent du soir soulève ses cheveux embaumés ; elle meurt saluée par toutes les grâces et tous les sourires de la nature.
Página 310 - Nous sommes tous d'Athène en ce point, et moi-même, Au moment que je fais cette moralité, Si Peau d'âne m'était conté, J'y prendrais un plaisir extrême. Le monde est vieux, dit-on : je le crois; cependant II le faut amuser encor comme un enfant.
Página 899 - C'est ce qui donna tant d'autorité à ses ministres, par les occasions continuelles qu'ils avaient de l'encenser, surtout de lui attribuer toutes choses et de les avoir apprises de lui. La souplesse, la bassesse, l'air admirant, dépendant, rampant, plus que tout l'air de néant sinon par lui, étaient les uniques voies de lui plaire.
Página 494 - ... trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays.
Página 681 - Quant à l'industrie des lays qu'il feit en ses Testamens, pour suffisamment la congnoistre et entendre, il fauldroit avoir esté de son temps à Paris, et avoir congneu les lieux, les choses et les hommes dont il parle, la mémoire desquelz tant plus se passera, tant moins se congnoistra icelle industrie de ses lays dictz.
Página 576 - Si j'ai jamais goûté l'éclatante douceur d'être né dans la ville des pensées généreuses, c'est en me promenant sur ces quais où, du Palais-Bourbon à Notre-Dame, on entend les pierres conter une des plus belles aventures humaines, l'histoire de la France ancienne et de la France moderne.

Información bibliográfica