Richer. (Nicht ohne das Verdienst eines natürlichen und korreks ten Vortrages, und einer oft glücklichen Darstellungsart find die Fabeln von Henri Richer, geboren 1685, gestorben 1748. Minder glücklich aber war dieser Dichter in seinen Erfindungen, in dem Ton der Erzählung, und in der Wahl `und Anwendung der aus seinen Dichtungen gezogenen Lehren.) LE HIBOU, L'ALOUETTE, ET LE PAON. Richer. Le Chat-huamt difoit un jour aux Oifillons: Vous tournez à tout vent. Venez à mon école; Je puis vous donner des leçons; Pallas m'enfeigna la fageffe, Je fuis fon oifeau favori; Je veux vous faire part de ce prefent cheri; A votre fort la pitié m'intereffe. Votre légèreté vous cause bien de maux; Ce Pedagogue des oifeaux. Vous ferez mieux de m'écouter, dit-elle. Dont l'harmonie et la douceur Vaudront bien les leçons de Monfieur le Docteur. Et pour vous rendre heureux c'eft la plus courte Alors un Paon f'écrie: Oifeaux, ne croyez pas. Chanfons, moralités font de la viande creufe. Dans une baffe cour qui n'eft pas écartée. Richer. Il ne refta pas un feul oifillon, Le Noble. Pour ouir le Hibou, ni la jeune Alouette; On fuivit l'oiseau de Junon. Le Philofophe et le Poete. Penfent-ils arrêter le Vulgaire glouton? Abus; l'un chante envain, l'autre envain moralife. Le Noble. (Unter die jest wenig mehr gelesenen Fabeldichter der Franzosen gehört Lustache le Noble, Generalprokurator des Parlements zu Mek, geboren 1643, gestorben 1711. Faft alle seine Fabeln find fremder und früherer Erfindung; und fein Bemühen, fie durch neuen Vortrag, durch weitere Ausfpinnung der einzelnen Umstände und der Moralen, und nicht selten durch Gelehrsamkeit, aufzuftußen, mißlang ihm mehrentheils, aus Mangel an richtigem Geschmack und feis nem Gefühl.) DU RENARD ET DU CORBEAU. Oh! la dangereufe fumée, Que celle d'un encens flateur! Le corbeau le plus fort en devient imbécile, Colas étant un jour de retour du pillage, Par Le Noble.. Par les croaffemens, dont il marquoit fa joie, Et jettant les yeux fur la proie, Si bon morceau. Mais le drôle étoit trop habile. Se montre aux yeux de la Candour. Le Jais auprès de toi n'a qu'un noir fombre et trifte, percans; Et fi de tes vertus, qui raviffent mes fens, L'ont, à ce qu'on m'a dit, emporté de tout tems. Elle paffe à mon gré le Luth, le Flageolet; Et c'étoit justement par contreverité, Le vieux Lubin de probité, Cadmus, de n'être point de foi-même entêté, *) Jean Baptiste Lulles, fameux Compofiteur de Mufi que. Le Moble. Et d'avoir fur toute matière Une haute capacité. Mais de l'encens trompeur, dont fon ame eft char- Le Corbeau gobe la fumée, D'un Opera moderne un amoureux passage Mais en même tems le fromage (Ein sehr fruchtbarer, und in mehrern, besonders den gefälligen und leichtern Gattungen der Poesie sehr beliebter Dichter neuerer Zeit war Claude Joseph Dorat, gestorben 1780. In seinen Fabeln, oder philosophischen Allegorien, wie er sie auf dem Titel nennt, verkennt man die ihm eigne Anmuth und Leichtigkeit der Gedanken und des Ausdrucks nicht; indeß verdienen sie unter seinen Werken gewiß nicht, einen vorzüglichen Rang. Viele darunter find Nachahmungen der Leffingischen, aber sehr tief unter ihrem Original, is sehr er dieses auch in seiner Vorrede herabseßt.) LA CHOUETTE, Un Homme erroit fur les décombres Mon curieux, foulant quelques debris, Se Se jetta fur une fouris, Dorat. ལན Et fans pitié devora la grifette. Quoi, dit-il, un oiseau penfeur, Dont la mine eft fi grave, et qui doit être fage, Croquer le menu-peuple, et prétendre à l'honneur! Il faut que je vive LE DEVOUEMENT GENEREUX. Jupiter célébroit aux Cieux La fête de fon mariage. Les animaux les plus religieux Viennent en corps préfenter leur hommage, Par Mercure introduits dans un ordre pompeux. La brebis feule étoit abfente. Qui peut l'arrêter, dit Junon, Et la rendre fi négligente? Point de voeux! pas le moindre don! Ne vous fâchez pas, ô Déeffe, Dit un chien, bon ami, quoique fuivant la Cour: Puis-je paroître à la Cour immortelle ? Non; |