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L. Racine.

2. Racine.

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S. B. II. S. 273. Von den zwei und zwanzig Oden geistlichen Inhalts, die im vierten Bande seiner Werke stez hen, sind die mehresten gleichfalls Nachahmungen der Pfalz men und andrer poetischer Stellen der heiligen Schrift. Ih re Poesie ist minder feurig, als die Nousseauische; aber die Sprache ist edel, und die sanfte Wendung derselben dem sanften, feinen Gefühle des liebenswürdigen Dichters völlig angemessen.

LES VERTUS CHRETIENNES.

Toi qui poflédes la puiflance,

La grandeur et la majesté:
Toi qui tiens fous ta dépendance
Notre orgueilleufe volonté,

O Roi des Rois, Maitre des Maitres;
Etre, par qui font tous les êtres,
Centre, et lumiere des efprits:
De toi feul nos vertus defcendent,
Et de ta fource fe répandent
Sur les hommes que tu cheris.

Dans l'horreur d'une nuit fi noire,
Qui peut vers toi marcher fans toi?
C'est toi qui m'ordonnes de croire,
C'est toi qui me donnes la foi.
Dans fon audace facrilége

Quand l'Impie à toute heure affiége
Mon coeur fidèle à te fervir;
Je fais fur qui je me repofe,
Et dans quelles mains je dépofe
Le tréfor qu'on veut me ravir.

Sur nous que de vapeurs funèbres,

A vomi l'abîme infernal!

De

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De la puissance des ténébres
Eft-ce ici le moment fatal ?
Que de colonnes renverĺées;
Que de lumieres éclipfées!
Quel nuage vient nous couvrir !
Non, mon efpoir ne peut f'éteindre :
La tempête n'eft point à craindre
Quand le vaiffeau ne peut périr,

L'homme promet, frivole attente:
Le menfonge marche après lui.
Malheur à la main imprudente
Qui d'un rofeau fait fon appui.
Mais Dieu foutient celui qui l'aime,
J'en crois ton oracle fuprême,
Grand Dieu, tu ne trompes jamais.
Tu parles, ta parole eft ftable,
Mon efpérance inébranlable

Attend tout ce que tu promets.

Quels fermens nous fait ta tendresse,
Et que de gages inouïs!

C'en eft trop. Sûr de ta promeffe,
Je n'éfpere plus, je jouïs.

Mon amour me donne des aîles,
Et vers tes clartés éternelles
Par lui je me fens emporté.
Oui je vole jusqu'à ta gloire:
Deja j'y fuis, et je crois boire
Au torrent de ta volupté.

Ici bas compagne fidelle
De l'Efpérance au front férain,
La Charité marche avec elle,
Et la Foi leur donne la main.
Liens facrés noeuds adorables,
Qui les rendent inféparables,
Et que Dieu feul peut desunir,
Le tems d'efperer et de croire
Finit au grand jour de fa gloire:
Le tems d'aimer ne peut finir,

L. Racine.

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Jean Jacques le Franc, Marquis von Pompignan geb. 1709, behauptet nåchft Rousseau unter den französischen Dichtern dieser Art den ersten Rang. Der bekannte Einfall, ich denke Voltaire's, que ces Poesies font vraiment sacrées, parceque perfonne n'y touche, ist mehr wißig als wahr; freilich aber wird es ermüdend, ihrer mehrere nach einander zu lesen, weil le Franc zu wenig Reichthum und Mannichfals tigkeit, und überhaupt wohl zu wenig Feuer und Fruchtbars keit des Genies besaß. Mehr indeß, als in seinen Hymnen, Oden, Cantiques und Prophéties findet sich diese Einförmige keit in seinen sogenannten Discours Philofophiques, die aus den salomonischen Büchern der Schrift gezogen sind. Ich bemerke nur noch, daß der sehr ansehnlichen Ausgabe der Gedichte dieses Verfassers (Par. 1763. gr. 4.) das vorher 1755 besonders gedruckte Examen des Poefies Sacrées de Mr. 1. F. d. P. angehängt ist, welches den åltern Grafen von Niiras beau zum Verfasser hat.

HYMNE, POUR LA RESURRECTION
DU SAUVEUR,

Quel fpectacle nous découvrent
Ces nuages enflammés!

Les

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Le Frane.

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Les cieux f'ébranlent, ils f'ouvrent,
Et ne feront plus fermés.

Ainfi vos cruautés font vaines,

Déicides, pleins de fureur.

Vos facriléges mains au corps d'un Dieu Vainqueur
Ont cru donner des chaînes;
Quelle espérance, et quel erreur!

Dis-moi, malheureuse Solyme,
Reconnois-tu l'humble victime
Dont tu viens de trancher les jours?
Il est mort, pleurant fur ton crime;
Pleure toi-même, et pour toujours!

Qu'il eft différent de lui même!
Quels rayons partent de fes yeux!
L'enfer f'épouvante et blasphème.

Le Sauveur des humains, leur monarque fuprême,
De l'arbre de la croix vole au thrône des cieux.

Quel éclat fe répand fur fa route entière !
Quand des ténèbres du cahos

La voix de l'Eternel appella la lumière,
Quand du foleil naiffant il traça la carrière,
Ces premiers jours furent moins beaux,
Que celui dont les feux nouveaux
Du féjour de la mort ont percé la barrière;
Ombres de nos ayeux, fortez de vos tombeaux!

Dieu le prépare à nous abfoudre,
L'Ange plus brillant que l'éclair,
Et plus rapide que la foudre,
Défcend des campagnes de l'air.
O terreur foudaine! O furprise!
Sa main frappe la pierre, et brife
Le fçeau des juges d'Ifraël:
Les foldats renverfés par terre
Attendent qu'un coup de tonnerre
Les écrafe et venge le ciel.

Quelle rage, quelle trifteffe

Dévore le perfécuteur!

'Le

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