Malherbe, Le Ciel, qui doit le bien felon qu'on le mérite, Va, ne differe plus tes bonnes destinées. Certes, ou je me trompe, ou déja la Victoire, Je la voi qui t'appelle, et qui femble te dire: Que fa façon eft brave, et fa mine affurée! Telle en ce grand affaut, où des fils de la terre Déja de tous côtés f'avançoient les approches; A peine cette Vierge eût l'affaire embraffée, Ces coloffes d'orgueil furent tous mis en poudre, L'exemple de leur race à jamais abolie Déja Déja l'etonnement leur fait la couleur blême; Sa faute le remord; Mégère le regarde, Que d'une injufte offenfe il aura, quoiqu'il tarde, Bien femble être la mèr une barre affez forte, Neptune importuné de fes voiles infames, Voudra fes Tritons mettent la main aux rames, Là rendront tes guerrriers tant de fortes de preuves, Par cet exploit fatal en tous lieux va renaître O que pour avoir part en fi belle avanture, Qui, vieil comme je fuis, revint contre nature De quel peril extrème eft la guerre fuivie, Toutes les autres morts n'ont merite ni marque: Qui fait revivre l'homme, et le met de la barque Mais quoi? toutes les penfées dont les ames bien nées Que font-ce que regrets, quand le nombre d'années Malherbe. Malherbe. Ceux à qui la chaleur ne bout plus dans les veines, Je fuis vaincu de tems; je cede à fes outrages: Les puiffantes faveurs dont Parnaffe m'honore 1 Ce que j'en ai reçu, je veux te le produire: Soit que de tes lauriers ma lyre f'entretienne; Le fameux Amphion, dont la voix nompareille Quelque bruit qu'il ait eû, n'a point fait de merveilles Par eux de tes beaux faits la Terre fera pleine: La Motte.. La Motte. 6. B. I. S. 21. Mehr Korrektheit findet man freilich in seinen heroischen Oden, als in denen von Nialherbe, aber dagegen auch weit mehr Kålte, minder Erhabenheit und Schwung, minder Lebhaftigkeit des Ausdrucks und Neuheit der Wendungen. Ueberall merkt man indeß die Anstrengung seines Geistes, fich zur lyrischen Sphäre empor zu heben, selbst da, wo es ihm am wenigsten gelang. Der Kardinal Bernis sagt in seiner Ode, Les Poëtes Lyriques, fehr wahr von ihm: On trouve en fes ftrophes fentées Nicht sowohl der vorzügliche Werth folgender Ode, als die La Motte. Pris le foin d'embellir la France Les uns à qui Clio révèle Les autres du fecours des Fables 2) Notre âge retrouve un Homère Des deux fouverains de la fcéne 1) Les Hiftoriens. 2) Les Poëtes epiques. Par |