Et fa crainte active modere En vain une fiere Déeffe 5 2 Tho J.B. Rouss feau. Antoine Thomas, Mitglied der französischen Akades mie, und ehedem Professor des Kollegii zu Beauvais, machte sich zuerst durch einen Kommentar über des jüngern Ras cine Lehrgedicht, die Religion, noch mehr aber durch seine historischen Lobschriften und vermischten` Gedichte bekannt. Beide empfehlen sich durch eine vorzüglich lebhafte und hinreiffende Beredsamkeit, die aber zuweilen in allzu wortreiz che Deklamation und üppigen Bilderprunk ausartet. Die erste Stelle unter seinen Gedichten gebührt wohl unftreitig seinem Epitre au Peuple, und der hier folgenden Ode an die Zeit. Qui me dévoilera l'inftant, qui t'a vû naitre, Ton germe y repofoit, mais fans activité. Du chaos tout à-coup les portes f'ébranlerent; Le Tems fera pour vous; l'Eternité pour moi. Dieu, telle eft ton effence; oui, l'ocean des âges Sont comme le néant aux yeux de l'Eternel. 1 Mais moi fur cet amas de fange et de pouffiere, Sous mes pas chancelans, voit ce point qui f'enfuit. De la Destruction tout m'offre des images; Par tout les pas du Tems empreints fur l'Univers. Cieux, terres, élémens, tout eft fous fa puif- Mais tandis que fa main, dans la nuit du filence, Sur des aîles de feu, loin du monde élancée, Plane fur les débris entaffés par le Tems. Siécles qui n'êtes plus, et vous qui devez naître, J'enchaine le préfent, je lis dans l'avenir. Le Soleil épuisé dans fa brûlante course, Les aftres l'un fur l'autre un jour l'ecrouleront. Là, de l'Eternité commencera l'empire, Et dans cet océan, où tout va fe détruire, Thomas. Thomas. Le tems f'engloutira comme un foible ruiffeau. Mais mon ame immortelle, aux fiécles échappée, Ne fera point frappée, Et des mondes brifés foulera le tombeau, Des vaftes mers, grand Dieu, tu fixas les limites; Toi feul, tu le connois; tu lui dira d'éclore; Ce n'est qu'en périffant qu'il en doit être instruit. Shen henstone. Shenstone. S. B. I. S. 429. In seinen Oden, die faßt alle zu dieser Klasse gehören, vermisst man freilich Lebhaftigkeit des Kolorits, Neuheit der Wendung, und Kühnheit der Züge; nicht aber jene geschmackvolle Eleganz, die allen Arbeiten dieses würdigen Mannes so viel Anmuth ertheilt. Folgende Ode an die Gesundheit schrieb er schon im Jahr 1730; und zwanzig Jahr spåter diejenige, die unter der Aufschrift: Rural Elegance, an die Herzogin von Somerset gerichtet, und wohl von allen die schönste, aber auch die längste ist. ODE TO HEALTH. O HEALTH! capricious maid! Since thou, alas! art flown, It 'vails not whether Mufe or Grace, Age not forbids thy ftay; Thou yet might'ft act the friendly part; Thou scorn'ft the city-air; I breathe fresh gales o'er furrow'd ground, I plunge into the wave; And tho' with pureft hands I raise Thou wilt not deign to fave, 364 Amid |