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three reply that they know Dent's books to be wonderfully got up, and that they like John Lane's books for the same reason. Otherwise they do not mind. I subjoin two or three opinions. I am glad to publish the opinion of Mr. Alfred Wilson, though he does not agree with me, because his illustration of the importance to an author of getting his books all together shows that in such a case the name of the publisher is a consideration. W. B.

II.

I notice that in your August number the Editor says that "the public care nothing

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.

who is the publisher of a book," and that they are absolutely indifferent to this.

Any bookseller will know, as I do, that the public looks at a new book of travel, if published by Murray, or a new book of belles lettres published by Macmillan, with a prepossession in its favour. The remark is often made to me, "I don't know the author, but the book is published by it is likely to be good."

A cheap his orical resumé has the chances much against it, prima facie, but let it be issued at 58. in the Story of the Nations series, and it is sure of a certain amount of success at least.

It is well known to all booksellers that if an author has an odd book or two by a publisher other than his regular one, however well it may sell at the time, it is soon forgotten, and has a comparatively small sale.

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When Romola" could not be had uniform with George Eliot's other works it had a much smaller sale thau the others, now it sells quite as well. Certainly a new book by the writer of the moment will sell equally well at first, whoever publishes it, but the after sale will with equal certainty be much affected by its omission from the list of the author's other books.

In short, I believe it to be to an author's interest to go to a good publisher, and to keep to himself if possible; and if his terms are somewhat higher than those of a second-rate firm, it will vet be often worth while to accede to them.

Perhaps I may claim that my opinions on the subject, whether right or wrong, are at least impartial, as I have not the least pecuniary interest in the matter, one way or another.

ALFRED WILSON (Bookseller).

18, Gracechurch-street, E.C.

III.

I am a reader of books, not a writer. I suppose I am one of the public. In answer to your question, I confess that I have never troubled myself with the name of the publisher. I know

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Mr. Henry Glaisher, on being asked if the public inquire or care about the publisher of a book, says:—' -"If a buyer has come for a special book which he desires to possess, he cares nothing about the name of the publisher: it makes no difference to him. If, however, he is looking over the shelves, intending to buy a book and uncertain whether to do so or not, his decision will often be made with reference to the publisher. If he sees a name which he has not learned to associate with rubbish, but the reverse, he will take that book in preference to one issued by a publisher whom he does not know, or whom he knows unfavourably. For this reason it is a decided advantage to have the name of a publisher of repute on the title page. That is to say, one of twenty houses, and it matters little which."

THE DRAMATISATION OF NOVELS.

N

FROM THE Gaulois.]

OUS recevons de notre correspondant de Londres l'intéressante lettre suivante : Londres, 25 août. L'éloquente et énergique protestation de M. Emile Bergerat, reproduite par le Gaulois dans. le courant de ce mois, contre l'usage de dramatiser les romans français en Angleterre sans l'autorisation des auteurs, et le caractéristique incident survenu ces jours derniers entre MM. Victorien Sardou et Oscar Méténier d'une part, et M. Paul Potter de l'autre, au sujet de la pièce dramatique tirée ou adaptée de la Haine et de Mlle. Fifi par l'auteur américain, ont attiré à nouveau l'attention du public anglais sur quelques points particulièrement défectueux de la législation actuelle concernaut la propriété littéraire.

Une de ces imperfections, des plus graves, est sans contredit le droit légal, octroyé par le dixième article de la Convention de Berne, de faire représenter sur la scène un roman dramatisé sans le consentement de l'auteur. Cet article inique, M. Emile Bergerat nous l'a fait observer, n'a jamais pu être abrogé malgré les incessants efforts des délégués français aux congrès internationaux réunis pour décider des droits artistiques et littéraires. La délégation britannique, seule entre toutes, s'y opposa systématiquement et de toutes ses forces, non sans reconnaître, par manière d'amende honorable, que "c'était là une chose fâcheuse." On ne saurait mieux s'accuser, et à la vérité ce serait se méprendre que de ne pas croire que tel est le sentiment unanime du monde des lettres en Angleterre. Et pour preuves voici deux lettres, que M. Henry Arthur Jones, un des auteurs dramatiques les plus distingués d'outre-Manche, et sir Walter Besant, le romancier bien connu, ont eu la courtoisie de m'adresser sur cette intéressante question.

Lisons d'abord la lettre de M. Henry Arthur Jones. A sa mordante franchise, on y reconnait l'auteur des Masqueraders et du Triomphe des Philistins:

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tribunaux pour ce fait; il s'appropriera encore moins le produit de la pensée d'autrui.

"Je participerai cordialement à toute mesure tendant à protéger en Angleterre les droits légaux des auteurs français. En attendant, je ne saurai exprimer trop fortement mon dégoût pour un usage, qui est, en général, aussi préjudiciable aux intérêts du drame qu'aux intérêts de l'honnêteté internationale.

"Veuillez agréer, cher monsieur, etc.

"HENRY ARTHUR JONES."

La lettre plus détaillée de sir Walter Besant, l'éminent romancier qui, depuis de longues années, s'occupe activement de l'amélioration des lois relatives aux droits d'auteur, est non moins affirmative que celle de M. Henry Arthur Jones. La voici :

"Cher Monsieur,-La question de propriété littéraire en ce qui concerne la dramatisation d'un roman est telle que vous vous l'avez expliquée. L'adaptateur est inattaquable devant la loi, si, en se servant du canevas, il ne se sert en même temps de la partie dialoguće du roman.

n

"La Société des Auteurs institué, en plusieurs occasions, des comités à l'effet de preparer un bill sur la propriété littéraire. Une des clauses de ce bill interdit la dramatisation des romans. Ce bill a été lu déjá, en seconde lecture, par lord Monkswell, á la chambre des lords. Ceux-ci se décidèrent alors, bien inutilement du reste, à instituer à leur tour une commission d'enquête, chargée de rédiger un rapport sur des faits connus de tout le monde. Croira-t-on en France que cette commission ne tint aucun compte de l'existence des auteurs? Elle se contenta de recueillir les témoignages de quelques editeurs et ce fut tout.

"Aprés que j'eus signalé dans la presse cette manque d'égards à la littérature, la commission me convoqua incontinent et sans cérémonie devant elle. C'était là un manque de courtoisie auquel je ne m'attendais guère de la part d'une commission nommée par les Lords. Comme je m'étais toujours occupé cependant de l'administration de la propriété littéraire par les éditeurs, et comme je ne faisais pas partie du "copyright committee" nommé par la Société des Auteurs, je pas l'occasion de me plaindre de cette impolitesse. Je refusai néanmoins de paraître comme témoin alléguant que je ne fasais pas partie de ce comité.

n'eus

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Le monde littéraire désire profondément remédier, entre autres injustices, à celle dont il est ici question. Je doute cependant de l'efficacité de nos efforts, du moins pour quelque temps encore. Il se présente, en effet, cette difficulté: la colonie du Canada, et je crois aussi l'Australie,

réclament le droit de rédiger leurs propres lois sur la propriété littéraire. La promulgation d'un bill en Angleterre pourrait donc susciter d'acrimonieuses discussions relativement au droit de législation de la mère-patrie, et à celui revendiqué par ses colonies, et le gouvernement actuel ne se souci guère de soulever de telles discussions. Le cas et des plus intéressants et je vous conseille d'y donner toute votre attention. Je n'ai pas de doute que notre secrétaire, M. G. H. Thring, serait heureux de vous donner connaissance des points principaux de la question, laquelle ne peut manquer d'offrir un vif intérêt à vos compatriotes, toujours prêts à marquer aux hommes de lettres le respect que nos Lords ont jugé convenable de

transmettre aux éditeurs.

"Soyez cependant assuré, cher monsieur, que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, afin que la loi actuellement en vigueur soit revisée et que les droits d'auteur d'un roman soient respectés.

"Veuillez agréer, cher monsieur, etc.

"WALTER BESANT." Il importe de s' arrêter ici sur un des passages les plus instructifs de la lettre de sir Walter Besant. C'est celui qui a trait au bill lu en seconde lecture, par Lord Monkswell, à la Chambre des lords, le 11 mai 1891. Ce projet de loi, élaboré, comme nous le dit sir Walter Besant, sous les auspices de la Société des Auteurs de la Grande-Bretagne, contient l'importante clause qui suit:

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Comme il n'existe aucune propriété sur les idées, il est facile de s'approprier, sans commettre aucun acte attentatoire au droit d'auteur, la trame entière d'un roman et de la reproduire en fait sous forme dramatique. Nous proposons de déclarer ces actes qui, maintenant ne sont que moralement condamnables, légalement punissables.

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Pourquoi, depuis 1891, les législateurs de la Grande-Bretagne ne se sont-ils plus occupés du bill soumis par lord Monkswell? Sir Walter Besant nous donne la raison, assez convaincante du reste, que le gouvernement actuel ne désire guère soulever des discussions tendant à régler sur une nouvelle base les rapports de la métropole avec les colonies.

En effet, une des dispositions du projet de loi lu par lord Monkswell accordait aux colonies la liberté de législation relativement à la propriété littéraire, et cela eût été, selon l'opinion du comte de Kimberley et du lord-chancelier, un acheminement vers la destruction de l'unité de l'empire britannique, au point de vue de la protection internationale de la propriété littéraire.

L'année dernière cependant, lord Monkswell revint de nouveau à l'attaque et la Chambre des

lords résolut de se réunir en comité secret afin de discuter le projet de loi, article par article. Il est à espérer que les pairs d'Angleterre nous feront bientôt connaître le résultat de leurs débats et que le bill sera renvoyé à la Chambre des communes, pour y recevoir force de loi. On ne saurait trop se hâter, car les tripatouilleurs continuent leur besogne. T. BEAUGEARD.

en

Nous recevons la lettre suivante:"Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), villa Caliban, 29 août 1898. "Mon cher Nicolet,-Il y a d'honnêtes gens dans les Lettres, et à Londres comme ailleurs. Deux de nos confrères d'outre-Manche, M. Henry Arthur Jones et sir Walter Besant nous donnent fièrement la preuve. J'ai lu leurs lettres de réponse à la consultation de M. T. Beaugeard, le correspondant du Gaulois en Angleterre; elles me paraissent décisives. Au nom des principes de droiture communs à tous les peuples, et honneur de toutes les races, ces nobles esprits flétrissent la piraterie littéraire, sous quelque drapeau qui la couvre et dans quelques eaux qu'on l'exerce. Le débat est donc clos de ce côté par un arrêt de la simple conscience publique, et, elle aussi, grâce à Dieu, internationale.

"Il n'y a plus qu'à en attendre la sanction.Cette sanction, écrit sir Walter Besant, ne dépend plus que de la Chambre des lords, déjà saisie par lord Monkswell de la question d'ensemble de la propriété littéraire, question, ajoute-t-il, qui serait depuis longtemps résolue au gré des intérêts lésés, s'il ne s'y entremêlait point .. de la

politique!-Oh! cette politique que l'on recontre partout où l'on ne cherche que de la justice, quelle vie elle nous fait, et dans quelle Europe!

"Ici, le plus simple et le plus modeste droit des gens, id est le droit au revenu de la propagation des fruits du talent et du travail, ne se heurterait plus, paraît-il, qu'aux prétentions autonomiques de l'Australie et du Canada, qui pourraient refuser le bénéfice même d'une telle réforme parce qu'elle émanerait de la jurisprudence anglaise et lui viendrait de la mère-patrie. Ces colonies, en effet, ne souffrent plus d'autre législation que la leur, et la communauté de la langue ne leur impose pas la solidarité philologique.

"Si j'entends bien sir Walter Besant, là serait le motif de la réserve des Lords et de leur retard à proposer aux communes les tables de la propriété littéraire garantie. Car, en effet, si l'Australie et le Canada nous leurrent au moment où l'Angleterre renonce à nous leurrer, si nos ouvrages paraissent, démarqués, non rémunérés, volés enfin, à Sydney ou à Québec, en langue anglaise, au lieu d'être publiés à Londres,

la mère-patrie est dupe du marché, et son honneur lui reste pour compte. Mylords, le propre de l'honneur est de rester pour compte. Il me semble, d'ailleurs, que l'Angleterre est assez riche pour s'en payer de gratuit, de l'honneur qui demeure en friche et ne rapporte rien à ses seigneurs.

"Au résumé, mon cher Nicolet, attendons un peu, puisque ce très loyal et brave homme de Walter Besant nous convie à la patience, et fions-nous à lord Monkswell, qui travaille pour nous la probité anglo-saxonne. Il est vrai que, d'autre part, l'avisé correspondant du Gaulois nous presse de nous défendre contre le débordement grandissant de ce qu'il veut bien appeler, pour me flatter, le tripatouillage, de telle sorte que nous voilà entre les deux conseils comme l'âne de Buridan entre les deux picotins d'avoine.

"Le plus sage serait, je crois, de provoquer un nouveau congrès de Berne et de renouveler l'essai d'entente professionnelle de septembre 1887. Un grand poète, Charles Algernon Swinburne, universellement admiré, pour l'Angle. terre; le comte Léon Tolstoi, pour la Russie, et notre Victorien Sardou, ne refuseraient pas d'en présider les séances, et les autres pays de l'Union s'y feraient représenter par des maîtres nationaux non moins illustres et autorisés, car il faut en finir peut-être. J'y invite de la part de sir Walter Besant le Canada et l'Australie, et au nom de la presse française j'y reinvite la Belgique, qui a adhéré à la convention de Berne, mais dont un citoyen m'écrit, ce matin même, de Bruxelles, En sept suppléments de dimanche, cinq journaux bruxellois ont reproduit, sans en indiqu la source, souvent même sans designation d'aut cent vingt-neuf articles, nouvelles ou chroniques du Journal, Gaulois, etc., etc.'

"Et ceci, ami Nicolet, est mémorable
"Cordiales poignées de mains.

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Walter Besant, and saw only good in cheap books of a superior kind. He said:

"It is now over twenty-five years since Donnelly, Lloyd, and Co., of Chicago, began the reprinting of standard novels in cheap paper quartos under the name of The Lakeside Library,' in order to fill in the time in dull seasons, when their presses were unoccupied by commercial printing, which was the business carried on by the firm. It was fully a year before this enterprise attracted any attention, although the circulation of novels in this cheap form was constantly increasing and the New York people were growing restive at the probable results. I remember riding uptown in the streetcar with J. W. Harper, jun., a noble man, who was at that time the head of the firm of Harper and Bros., and urging him to protect his library of select novels by beginning their reissue at once in similar form. Mr. Harper did not realise fully at that time the gravity of the situation, and it was not until after the Seaside Library' had achieved a great success that the Harpers entered the field with their Franklin Square Library.'

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The magnitude of the issue in cheap form of the standard novels is not realised by the publishers of books in good bindings, or by the public generally. In the Seaside Library' alone there were half a million copies sold of every one of Dickens's books during the first five years of their publication in that form. The novels of Sir Walter Scott, Amelia B. Edwards, Mrs. Henry Wood, "Ouida," William M. Thackeray, Fenimore Cooper, W. Clark Russell, and all the popular novelists who have come on the stage since have enjoyed an enormous popularity through the facility and cheapness of manufacture and the low rate of postage, not to speak of the competition among publishers, which have combined to send their works over the country in almost incredible quantities, bringing them within the reach of rich and poor. Later have come the 10 cent magazines, which have had such great success, and which are a direct offshoot of the cheap library serials.

"I believe that the habit of reading and the number of readers of books in this country have been increased manyfold by this good literature issued in cheap form. Now everybody reads books, and not even the daily newspapers, with their war extras and all the stimulating attractions of pictures and coloured inks and blanket sheets, are able to counteract the strong desire on the part of the public for good fiction, which continues to sell in rather better form of paper and binding in enormous quantities. I think we have the greatest reading public in America

which has ever existed in the history of the world, and that the taste of this public is improving and demands a higher quality of literary work and illustration. In the old library serials it was the really good novels that had the largest sale.

"That the better class of books has decreased the demand for all the class of literature which was formerly published in the dime novel series and in the weekly story papers is well known to all publishers of such matter. The dime novel business has absolutely passed out of existence. All the cheap weekly papers that have not materially changed their form and improved their literary contents and their illustrations have lost greatly in circulation. I could name a dozen authors who supplied the weekly press with the popular serials whose names were known from one end of the country to the other who are now almost forgotten and who have left no successors. Some of these writers had incomes of 10,000 dollars a year. I once offered the late Mrs. May Agnes Fleming 75,000 dollars for ten stories, which offer was declined. There is no such demand for stories by writers of Mrs. Fleming's quality as would justify any publisher of a cheap weekly paper in paying more than 500 dollars for a serial by one of them. The indications of the improvement in the taste of the public in reading matter crop out on every side, and, prices being equal, the majority of readers will take the better book. My experience of twenty-five years as an editor justifies me in saying that the average quality of literary matter offered in the weekly papers is higher, showing that literary cultivation of aspirants has improved, and that the average intelligence and faculty of writing are advancing.

"I believe that books and libraries in this country are to enjoy still greater appreciation, and that we have been sowing seed in the last twentyfive years which will give to our publishers during the twentieth century an immensely remunerative business."

Stephen F. Farrelly, manager of the American News Company, did not agree wholly with Mr. Elderkin as to the dislodgement of the low grade literature.

"Cheap books," he said, "have stimulated the business and have made the sales larger every year, and have surely given those people who had the inclination an opportunity to read good books; but they have not driven the blood-and-thunder novels from the market. There is still a great demand for them, and I think it will continue for some time. There can be no doubt as to the improvement of the public taste through cheap books.

This is shown by the great demand for

the popular modern novels, some of which have sold in phenomenal quantities."

Mr. Farrelly said that standard works in cheap form could not be sold, and were really out of the market. People who want sets of Dickens, Scott, Thackeray, or other standard writers buy them for their libraries and want good and expensive editions; but new English novels and popular translations are wanted in cheap form.

I

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'VE been for some years the at once happy and unhappy author of a first play. You'll have guessed rightly that my happiness arises from my appreciation of the merits of that play, but you'll have guessed wrongly that my unhappiness arises from want of equal appreciation on the part of managers. "It's wus nor that ": I'm unhappy because it seems to me useless to offer the piece to a manager at all—and I've never yet done so.

It's in two acts, contains nine scenes, and-as far as I can judge from reading it aloud, and allowing time for "business" and scene-shifting -would take about an hour and a quarter, certainly not over an hour and a half. Now, it used to be common for a manager to give three pieces in an evening, and usually one of them, often two, would be of middle length. But the middle-length piece seems to have disappeared altogether. The entire performance now consists either of a single play taking three hours, or of two plays, of which the first takes only from half to three-quarters of an hour, while the second takes from two and a quarter to two and a half hours.

I can't either shorten or lengthen the play without injuring it. And, rather than do that, I'd print it as a piece of literature, and never try to get it acted at all. But, if I wait ten years, is there any chance that the middle-length piece will have its day again? Or is there possibly even now a manager here and there in this country, or in America, who'd take such plays if he could get them to his mind? If so, where or how may he be found?

I've been asked " Why don't you print it? That wouldn't prevent its being played afterwards." But wouldn't it? Wouldn't a manager think its freshness lost? Of course, if I did print it, probably only a few dozen people would ever see it; but the manager wouldn't know that -or, if he did know it, he might be so unacquainted with the habits of the reading public as

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