Poésies complètes, Volumen1Librairie Garnier, 1884 |
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Pasajes populares
Página 47 - Le quadrupède Hélops fuit. L'agile Crantor, Le bras levé, l'atteint. Eurynome l'arrête. D'un érable noueux il va fendre sa tête, Lorsque le fils d'Egée, invincible, sanglant, L'aperçoit, à l'autel prend un chêne brûlant, Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, S'élance, va saisir sa chevelure horrible, L'entraîne, et, quand sa bouche ouverte avec effort Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort.
Página 123 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Página 113 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié.
Página 252 - L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers ; le cœur seul est poète. Sous sa fécondité le génie opprimé Ne peut garder l'ouvrage en sa tête formé. Malgré lui , dans lui-même , un vers sûr et fidèle Se teint de sa pensée et s'échappe avec elle. Son cœur dicte ; il écrit. A ce maître divin II ne fait qu'obéir et que prêter sa main.
Página lxiv - L'injustice agrandit une âme libre et fière. Ces reptiles hideux , sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats ! contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices , De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices. J'ai courbé devant eux mon front humilié; Mais ils vous ressemblaient : ils étaient sans pitié.
Página 98 - L'enveloppe. Étonnée, et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.
Página 40 - L'avait loin du vaisseau rejoint sur le rivage. " Le sort, dit le vieillard, n'est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants venus de Jupiter. Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître! Je crois avoir des yeux. Vous êtes beaux tous trois. Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu'aimable est la vertu que la grâce environne ! Croissez, comme j'ai vu ce palmier de Latone...
Página 41 - D'un chanteur comme toi vinrent baiser les pieds. — Les barbares! J'étais assis près de la poupe : Aveugle vagabond, dit l'insolente troupe, Chante, si ton esprit n'est point comme tes yeux, Amuse notre ennui; tu rendras grâce aux Dieux.
Página 291 - Mes parents, mes amis , l'avenir, ma jeunesse, Mes écrits imparfaits ; car à ses propres yeux L'homme sait se cacher d'un voile spécieux. A quelque noir destin qu'elle soit asservie, D'une étreinte invincible il embrasse la vie , Et va chercher bien loin , plutôt que de mourir, Quelque prétexte ami pour vivre et pour souffrir.
Página 4 - Reprends ta robe d'or, ceins ton riche bandeau, Jeune et divine Poésie ! Quoique ces temps d'orage éclipsent ton flambeau, Aux lèvres de David, roi du savant pinceau, Porte la coupe d'ambroisie La patrie, à son art indiquant nos beaux jours, A confirmé mes antiques discours, Quand je lui répétais que la liberté mâle Des arts est le génie heureux ; Que nul talent n'est fils de la faveur royale ; Qu'un pays libre est leur terre natale.