Négociations relatives à l'établissement de la maison de Bourbon sur le trône des Deux-SicilesAllouard et Kaeppelin, 1853 - 335 páginas |
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Página 164 - 11 est connu à l'univers, que la maison d'Autriche abuse depuis longtemps du degré exorbitant de puissance auquel elle est montée, et qu'elle ne cherche qu'à s'agrandir encore aux dépens des autres. Non contente d'agir secrètement, elle n'a plus gardé de ménagements à se déclarer, voulant même disposer à son gré des royaumes, sur lesquels elle ne peut s'arroger...
Página 170 - Plénipotentiaires, avons signé le présent traité et y avons fait apposer le cachet de nos armes. Fait à Versailles, le 28 novembre 1787.
Página 18 - Lorsque Sa Majesté accepte le testament, les monarchies de France et d'Espagne demeurent séparées comme elles l'ont été depuis tant d'années. Cette balance égale, désirée de toute l'Europe, subsiste bien mieux que si la France s'agrandissait par l'acquisition des frontières de l'Espagne, par celle de la Lorraine, par celle enfin du royaume de Naples et de Sicile.
Página 5 - L'article qui la renferme , et d'où sont émanées des contestations qui ont ensuite dégénéré en hostilités, est conçu en ces termes :« Moyennant le payement effectif fait à Sa majesté Très-Chrétienne de sa dot, consistant en cinq cent mille écus d'or sols, ou leur juste valeur, en termes ainsi stipulés, savoir : le tiers au terme de la consommation du mariage, l'autre tiers à la fin de l'année de ladite consommation, et la troisième...
Página 19 - France et d'Espagne demeurent séparées comme elles l'ont 6lé depuis tant d'années. Cette balance égale, désirée de toute l'Europe, subsiste bien mieux que si la France s'agrandissait par l'acquisition des frontières de l'Espagne, par celle de la Lorraine, par celle enfin du royaume de Naples et de Sicile. ° Sa Majesté est persuadée qu'elle donne une preuve éclatante de sa modération en renonçant aux grands avantages que sa couronne recevait d'un pareil traité, et que la résolution...
Página 18 - L'état des affaires est entièrement changé par le testament du » roi d'Espagne. Si les princes de France refusent la couronne après « que le Roi catholique a rendu justice à M. le Dauphin, en appelant » les princes ses fils, les sujets de cette monarchie se feront un de» voir d'obéir à l'Archiduc, et de reconnaître en sa personne les dis» positions du Roi leur maître.
Página 170 - En foi de quoi, nous soussignés, en vertu de nos pleins pouvoirs, avons signé le présent Traité et y avons apposé le cachet de nos armes.
Página 18 - États, des royaumes entiers, pour exécuter le traité, entreprendre une guerre longue et difficile contre la monarchie d'Espagne réunie dans toutes ses parties, soutenue par des alliés intéressés à maintenir le testament, soumise à un roi qu'elle regardera comme légitime, les premiers ayant renoncé à leurs droits.
Página 164 - Après avoir essayé les voies de douceur et des négociations, les choses sont parvenues à ce point, que toute l'Europe doit être justement effrayée d'un pouvoir si énorme et de l'usage qu'il en fait ; en sorte que c'est le temps où la sagesse des principales puissances demande qu'elles prennent de promptes mesures, en convenant entre elles, tant pour leur sûreté et l'intérêt de leurs États, que pour former enfin un juste équilibre, qui seul peut établir le repos universel et tirer particulièrement...
Página 18 - Monsieur, le roi d'Espagne vous a fait roi. Les grands vous demandent, les peuples vous souhaitent, et moi j'y consens. Songez seulement que vous êtes prince de France ' . » Il le présenta ensuite à sa cour en disant : « Messieurs, voilà le roi d'Espagne *.