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T. C. Savill, Printer, St. Martin's Lane, Charing Cross.

A MONSIEUR LE COMTE DE STANHOPE.

MONSIEUR LE COMTE,

Plusieurs mois s'étaient déjà écoulés en tentatives vaines pour amener les savants de votre pays à étudier les phénomènes du Magnétisme Animal; mes nombreux appels à l'examen des faits nouveaux étaient restés sans réponse, et la presse et l'opinion que mes expériences du "North London Hospital," auraient dû éclairer, s'étaient au contraire déchainées contre moi. Ces obstacles si puissants me paraissaient insurmontables, car alors une seule voix s'était élevée pour prendre ma défense. Le cœur attristé j'allais renoncer au dessein que j'avais formé de répandre le magnétisme en Angleterre, et porter à un autre peuple la découverte si importante du Magnétisme Animal.

Vous m'encourageâtes alors, Mr. le Comte; vous me fites espérer un changement favorable dans

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l'esprit de vos concitoyens, et pour la vérité dont je me suis fait le défenseur, un meilleur avenir. Confiant dans vos paroles, je restai; et bientôt le concours de médecins distingués, et le vôtre, Mr. le Comte, vint rendre ma mission plus facile, et applanir quelques-unes des nombreuses difficultés qui s'étaient opposées à l'exécution de mes projets.

Si donc la science que je professe s'établit en Angleterre vingt années plus tôt qu'elle ne l'eût fait peut-être, si le bien qui doit en résulter pour l'humanité a déjà commencé, une partie du tribut de reconnaissance vous appartient sans doute; et en vous dédiant cet ouvrage, j'ai voulu que ce fait ne fût pas ignoré.

Veuillez, Monsieur le Comte, recevoir l'assurance de mon profond respect,

LE BARON DUpotet de SENNEVOY.

20, Wigmore-street, Cavendish-square,

le 7 Mai, 1838.

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