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III.

Questions Grammaticales.

1. Quelle différence faites-vous entre voie, vois, et voix; devant, avant, et auparavant?

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2. Quelle différence y a-t-il entre il vient de ... et il vient à précédant un infinitif? Quand faut-il supprimer la préposition après venir suivi d'un infinitif?

3. De quel temps forme-t-on le pluriel du présent, et l'imparfait, de l'indicatif; le subjonctif présent; l'imparfait du subjonctif; le futur et le conditionnel simples?

4. Il a droit à de nouveaux hommages.'-Pourquoi de et non des nouveaux hommages?-Expliquez la règle.

5. Il faut que cette cérémonie confonde la vanité.'-Quand faut-il employer le subjonctif, en général, et quand au présent, et quand au passé ?

6. Expliquez la règle de la déclinaison des deux participes.

Translate into French:

IV.

Marlborough having made his reconnoissance, determined to change the whole order of his attack, though it took him five hours to do so. He saw it was not necessary for him to trouble himself about the French left, which could do him no harm, and he determined, therefore, to fall with all his force on the village of Ramillies in the centre. Villeroy might have amended this vicious disposition in the time thus allowed him. Lieutenant-General de Gassion, who, as next in rank, commanded the left, observed its evil position, and entreated him to do so. 'You are lost if you do not at once change the order of battle; disengage your left and march it against the enemy, who is only your equal in number; draw your lines close: if you delay an instant, you are lost.' But it was altogether useless for M. de Gassion to propose anything; the Marshal would not listen to him, and ordered him not to quit his post without express orders. 'Toute la gauche,' said the French general with a shrug, 'reste inutile le nez dans le marais.'-Sir E. Cust, Wars of the Eighteenth Century.

STAFF COLLEGE.

December 1861.

I.

Traduisez en anglais :

A.

Tout le règne de Louis XIV. est dans ces deux hommes, Richelieu et Mazarin, l'un la terreur, l'autre l'attrait de la royauté. On a apprécié et peut-être flatté Richelieu; on n'a pas encore mis Mazarin à sa hauteur dans l'histoire, Machiavel sans crime de la monarchie française; Louis XIV., après sa mort, n'eut rien à conquérir en autorité et en respect, il n'eut qu'à régner.

Grâce à ces deux précurseurs, il n'eut pas besoin d'être un grand homme pour être un grand roi. Il lui suffisait d'avoir un cœur élevé et un esprit juste; il eut l'un et l'autre. Ce qui éclairait son esprit, ce n'était pas le génie, c'était le bon sens. Ce qui élevait son cœur, ce n'était pas la grandeur d'âme, c'était l'orgueil. Mazarin lui avait appris à mépriser les hommes et à croire au caractère divin de son pouvoir: il y croyait; c'était sa force.

Ce caractère de Louis XIV. orné seulement à l'extérieur d'un reste de chevalerie des Valois, qui décorait en lui l'égoïsme, et dans sa cour la servitude, n'avait de grand que la personnalité. Il pensait à lui, il était né maître, il commandait bien, il était poli dans la forme, fidèle à ses serviteurs, sensible au mérite, aimant à absorber dans ce qu'il appelait sa gloire les grandes renommées, les grandes vertus.-De Lamartine.

B.

Ayant mis mon assiette à soupe trop près du bord de la table, en saluant mademoiselle Ada, qui me complimentait poliment sur la forme de mon gilet, je laissai tomber tout le potage bouillant sur mes genoux. En dépit d'une provision de serviettes qu'on m'offrit ausitôt pour essuyer la surface de mes habits, je crus, pendant quelques minutes, me sentir cuire dans une chaudière. Mais me rappelant que Sir Thomas avait dissimulé sa souffrance quand je lui avais marché sur l'orteil, je supportai courageusement mon mal en silence, et je m'assis au milieu des rires étouffés des dames et des domestiques. Je

ne raconterai pas les nombreuses balourdises que je fis durant le premier service, ni l'embarras que j'éprouvai quand on me pria de découper un poulet ou de servir de divers plats qui se trouvaient dans mon voisinage, répandant une saucière et renversant une salière; je me hâte d'arriver au second service, où de nouveaux désastres m'achevèrent.—Alexandre Dumas.

II.

Questions Grammaticales

1. Quel est le pluriel de sapeur-pompier, lieutenant-général aide-de-camp, porte-drapeau, garde national, cent-Suisses, arcboutant, Monseigneur ?

2. Quel est le sens de ces mots pris au masculin ou au féminin?- —un enseigne et une enseigne, un cornette et une cornette, un garde et une garde, un trompette et une trompette, un manœuvre et une manœuvre, de grands aigles ou des aigles victorieuses.

3. Dans quel cas jamais signifie-t-il ever, et dans quel autre cas signifie-t-il never? Donnez des exemples de l'un et l'autre

sens.

4. Ecrivez la première personne du pluriel, présent de l'indicatif, des verbes menacer, voyager, boire, faire, mourir, périr, fuir.

5. Citez la plupart des cas où vous faites usage en français du subjonctif. Quand employez-vous ce mode au présent ou à l'imparfait ?

6. Par quoi remplacez-vous le futur et le conditionnel après si? Quand maintenez-vous au contraire ces deux temps après la même conjonction? Appuyez votre réponse par des exemples.

III.

Traduisez en français:

I wish and propose to open the campaign on the 1st of May, and to aid the several Spanish corps; but, from all I hear, I am afraid that none of them will be ready. We shall be so, I hope, completely and if there were money, I should entertain no doubts of the result of the next campaign: but I have certainly the most obstinate and worst-tempered people to deal with that I have yet met in my life.

I

The next campaign depends upon our financial resources. shall be able in a month to take the field with a larger and

more efficient British and Portuguese force than I have yet had; there are more Spanish troops clothed, armed, and disciplined than have ever been known; and we are making daily progress towards getting out of the chaos in which I found matters.

I never saw the British army so healthy and so strong; we have gained in strength 25,000 men since we went into cantonments in the beginning of December, and infinitely more in efficiency.-Duke of Wellington.

CIVIL SERVICE OF INDIA.

Translate into English:

July 1861.

I.

A.

Le Massacre des Français à Palerme.

Du lieu saint, à pas lents, je montais les degrés,
Encore jonchés de fleurs et de rameaux sacrés.
Le peuple, prosterné sous ces voûtes antiques,
Avait du Roi-Prophète entonné les cantiques :
D'un formidable bruit le temple est ébranlé.
Tout-à-coup sur l'airain ses portes ont roulé.
Il s'ouvre; des vieillards, des femmes éperdues,
Des prêtres, des soldats, assiégeant les issues,
Poursuivis, menaçants, l'un par l'autre heurtés,
S'élancent loin du seuil à flots précipités.

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Ces mots: Guerre aux tyrans!' volent de bouche en bouche;

Le prêtre les répète avec un œil farouche;

L'enfant même y répond. Je veux fuir, et soudain
Ce torrent qui grossit me ferme le chemin.

Nos vainqueurs, qu'un amour profane et téméraire
Rassemblait pour leur perte au pied du sanctuaire,
Calmes, quoique surpris, entendent sans terreur
Les cris tumultueux d'une foule en fureur.
Le fer brille, le nombre accablait leur courage
Un chevalier s'élance, il se fraie un passage;

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Il marche, il court; tout cède à l'effort de son bras,
Et les rangs dispersés s'ouvrent devant ses pas.

Il affronte les coups sans casque, sans armure. . . .
'C'est Montfort! À ce cri succède un long murmure.
Oui, traîtres, ce nom seul est un arrêt pour vous!
Fuyez!' dit-il, superbe et pâle de courroux.

Il balance dans l'air sa redoubtable épée,
Fumant encor du sang dont il l'avait trempée.
Il frappe

Un envoyé de la Divinité

Eût semblé moins terrible au peuple épouvanté.

C. Delavigne, Les Vêpres Siciliennes.'

B.

La Forêt vierge.

Il nous est souvent arrivé d'admirer sur l'océan une de ces soirées calmes et sereines, alors que les voiles, flottant paisiblement le long des mats, laissent ignorer au matelot de quel côté s'élèvera la brise. Ce repos de la nature entière n'est pas moins imposant dans la solitude du nouveau monde que sur l'immensité des mers. Lorsque, au milieu du jour, le soleil darde ses rayons sur la forêt, on entend souvent retentir dans ses profondeurs, comme un long gémissement, un cri plaintif qui se prolonge au loin. C'est le dernier effort du vent qui expire; tout rentre alors autour de vous dans un silence si profond, une immobolité si complète, que l'âme se sent pénétrée d'une sorte de terreur religieuse; le voyageur s'arrête, il regarde. Pressés les uns contre les autres, entrelacés dans leurs rameaux, les arbres de la forêt semblent ne former qu'un seul tout, un édifice immense et indestructible, sous les voûtes duquel règne une obscurité éternelle. De quelque côté qu'on porte ses regards, on n'aperçoit qu'une scène de violence et de destruction, des arbres rompus, des troncs déchirés; tout annonce que les éléments se font ici perpétuellement la guerre : mais la lutte est interrompue. On dirait que, sur l'ordre d'un pouvoir surnaturel, le mouvement s'est subitement arrêté. Des branches à moitié brisées semblent tenir encore par quelques liens secrets au tronc qui ne leur offre plus d'appui; on écoute, on retient sa respiration avec crainte pour mieux saisir le moindre retentissement de l'existence; aucun son, aucun murmure ne parvient jusqu'à vous. Tout est immobile, tout est silencieux; on dirait que le Créateur a, pour un moment, détourné sa face, et que les forces de la nature sont paralysées. A. de Tocqueville, Souvenirs d'un Voyage en Amerique.'

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