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temple de Serapis à Alexandrie, et du tombeau d'Alexandre, comme de choses existantes. L'auteur et le traducteur, tous les deux païens, étaient, à ce qu'il paraît, originaires d'Afrique, le premier, vraisemblablement d'AlexandriesAu reste, cet ouvrage ressemble beaucoup àda traduction connue de l'histoire romanesque de præliis magni Alexandri Macedonis; mais le Latin de Julius Valerius est meilleur, et c'est pour cela que M. Majo a jugé cet ouvrage digne d'être imprimé divert

XV. M. Tullii Ciceronis sex orationum partes ante nostram atatem inedita; cum antiquo interprete ante nostram item atatem inedito, qui videtur Asconius Pedianus, ad Tullianas septem orationes. Accedunt scholia minora vetera. Editio altera, quam ad codices Ambrosianos recensuit, emendavit, et auxit, ac descriptione Codicum CXLIX, vita Ciceronis aliisque additamentis instruxit A. Maius. Mediolani, regiis typis, 1817 372 pages.stoplote el idega matogeno 491 C'est la deuxième édition corrigée et augmentée des deux ouvrages II. et III., ci-dessus indiqués. M. Majo, après avoir de nouveau comparé les manuscrits, a rétabli plus de cent passages, tant dans le texte de Cicéron, que dans le commentaire, et il a entièrement refondu ses notes. Il ne croit pas que les lacunes qui restent dans le texte puissent jamais être remplies, puisque les recherches qu'il a faites à cet égard sur les cent quarante-neuf manuscrits de la bibliothèque Ambroisienne, ont été infructueuses.

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Maro Mediolani, reps, 1800. 56 pages.dro

19 M. Majo, en faisant une excursion à Florence, conféra, dans la bibliothèque Médicis, un manuscrit de Philon, du douzième siècle, avec l'édition publiée en Angleterre par Mangey. Quoique cette édition soit la plus complète des ceuvres de ce philosophe juif, elle ne renferme pas deux ouvrages qui se trouvent dans le manuscrit, l'un de colendis parentibus, faisant partie de son grand commentaire sur le décalogue, l'autre de cophini festo, (offrande des prémices des fruits de la terre), dont aucune mention n'est faite dans le traité de festis Hebræorum. M. Majo donne ici ces deux ouvrages inédits, selon sa contume, en l'original Grec, accompagné d'une version Latine et de notes cri

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19 XVIII. Eusebii Pamphili chronicorum canonum libri duo. Opus ex Haicano codice a doctore Johanne Zohrabo, collegii Armeniaci Venetiarum alumno, diligenter expressum et castigatum Angelus Maius et Joh. Zohrabus nunc primum conjunctis curis Latinitate donatum notisque illustratum, additis Græcis reliquiis, ediderunt. Mediolani, regiis typis, 1818, (liber prior), in-4to. 218 pp. qand davon obvio7s 201qs SupXIX Eusebii chronicorum canonum liber alter, etc. avfq Au dixième article, en parlant d'un ouvrage de Philon, nous avons donné quelques détails sur la congrégation d'ecclésiastiques Arméniens à Venise, sur les manuscrits, précieux que cette congrégation possède, et sur les liaisons intimes que le même ouvrage de Philon a fait naître entre les deux savans philologues Majo et Zohrab. C'est à cette heureuse rencontre que le monde littéraire doit la publication de cet ouvrage, si important pour l'histoire en genéral, mais plus particulièrement pour l'histoire ecclésiastique. Eusèbe était le favori du premier empereur Chrétien, et il chérissait tellement les sciences, qu'il demanda à Constantin, pour toute grâce, le libre usage des archives de l'empire. Le célèbre chronique de ce savant Zarchevêque, résultat de ses immenses travaux, est en deux livres, dont le premier était perdu, et le second ne nous était connu qu'imparfaitement, par une traduction interpolée de Saint Jérôme, et par quelques fragmens de l'ori9ginale Grec, qui ont été conservés dans la chronique du Syncelle de Byzance. Ce fut en 1792 qu'un Arménien, nommé Giorgio di Giovanni, découvrit, à Constantinople, un manuscrit en langue Arménienne, de ce trésor perdu. Zöhrab, en étant prévenu, engage aussitôt le même

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George à lui copier le manuscrit, qui, écrit sur parchemin, paraissait être du onzième ou du douzième siècle. Le cachet du manuscrit porte le nom d'un patriarche Grégoire: Gregorius catholicus Armeniorum, On sait que l'Arménie a Volicus de eu plusieurs patriarches de ce nom. La publication de cette découverte en langue Arménienne avait rencontré bien des difficultés, et peut-être fût-elle encore restée longtems ignorée, si Zohrab n'avait pas pris la résolution d'aller trouver, avec son manuscrit, le philologue Majo, à Milan! Nous avons déjà annoncé, dans le second volume de la. Revue Encyclopédique (p. 175), la publication en langue Latine, du premier volume de cette chronique; et nous attendons que le second volume nous: soit aussi parvenu, pour rendre à la fois compte de tout l'ouvrage.mid of noi Les autres ouvrages que nous devrons aux recherches assidues de M. Majo, et qui vont successivement paraître, sontuos suel MawcH

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XX. Didymi Alexandrini, marmorum et lingorum quorumvis mensura, Grace ex Ambrosiano codice, cum Latina editoris interpretatione et notis.

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XXI. Des fragmens d'Homère, avec cinquante-huit images d'après un ancien manuscrit du cinquième siècle.ovy sa parash

XXII. Enfin, le complément de la traduction Gothique de la Bible d'Ulfilas, du quatrième siècle, d'après un manuscrit palimpseste de la bibliothèque Ambroisienne. Les caractères Gothiques pour cette édition sont nouvellement fondus...

Nous terminerons cet article en rappelant que M. Majo a exprimé le désir que la langue Arménienne devint l'objet des études de nos Orientalistes, non moins que les langues Arabe, Persanne, Cophte, Syriaque, et autres. Le criti que de Vienne applaudit à cette idée, et ajoute que la France possède le moyen le plus heureux de la réaliser, en mettant à profit les ressources de sa belle bibliothèque et les lumières de ses savans Orientalistes.

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HENRICHS.

* Ceci s'adresse naturellement à M. Cerbied, professeur d'Arménien à l'Ecole des langues Orientales, établie près la bibliothèque du Roi, Ce savant professeur ne néglige rien de ce qui peut contribuer à l'illustration de son idiôme paternel. Nous avons sous les yeux un travail étendu qu'il a fait sur la grammaire Arménienne. Nous regrettons que les bornes et la nature de notre recueil, ne nous permettent pas d'y insérer l'ouvrage de M. Cerbied, qui ne pourrait être justement apprécié que par les Orientalistes.(N. d. R.)

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The Elements of GREEK PROSODY and METRE, by b TOMAS WEBB. 800. Baldwin and Co. amy go-ob zaifonging emelig i

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el ab om. πούτων ἐπιθυμῷ μανθάνειν οὐδὲν, του επάνω από WAS the unqualified reply which Strepsiades in the Nexaï of Aristophanes made to the interrogations of the renowned So crates, who, in his readiness to communicate suitable informa tion to his new disciple, urged him to declare what species of learning would be the most subservient to his designs 201 επίπεδο, προτο πότερα περὶ μέτρων, ή ρυθμών. Ο aubiges antiruse However irrelevant or unimportant an intimate acquaint ance with Greek Metre or Rhythm might have been deemed by that worthy personage, it is a matter of regret that there should yet be persons so warped by prejudice, who so much unt dervalue the important study of Prosody. That it is important, and indeed highly so, it would be misapplication of time to attempt to prove, since all classical scholars of eminence, in every age and nation, have deemed a knowledge of Metre altogether indispensable to the proper understanding and appreciation of the Classical Poets. There are, it is true, those in whose estimation the labors even of a Dawes or a Bentley are vain and unRIS fitable, and who affect to regard all verbal criticism as laborious trifling. We are, however, gratified by the pleasing conviction, that the taste for classical literature is daily increasing, and that the immortal authors of Athens and Rome are from age to age advancing in reputation. Excellent editions of the works of all the Classics are continually proceeding from the press; and it must be confessed, that the youthful student of the present age enjoys the most splendid advantages. But to return. 10s

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Mr. Webb has here presented the public with the Elements of Greek Prosody and Metre, a compilation professed to be made from the best authorities. He has, contrary to the usual custom of grammarians, given his rules in English; as it is for the Metrical Tyro alone, he observes in the preface, that the work is intended: although, by adopting this plan, he has limited its circulation to his own country. The compiler, it may be reasonably expected, should arrive as nearly as possible at perfection, since the difficulties which he has to surmount are com

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paratively trifling, as the labor of selecting alone devolves upon him. In justice to Mr. W. we must observe, that he has acquitted himself well. As in the perusal of his book we have not met with any observations, but such as have been before repeatedly advanced, any critical remarks from us will not be expected. The method displayed in the arrangement of the rules is very convenient, as reference can so easily be made. Indeed, Mr. W's publication may be safely recommended to the notice of the student of Greek Metre, who will find (what is of great importance) the subject treated in a clear and comprehensive manner.

ANTIQUARIAN INTELLIGENCE.

THE following passage occurs in the late Mrs. Piozzi's Observations and Reflections made in the course of a Journey through France, Italy, and Germany, London, 1789. Some of your readers will thank me for recommending it to their attention. Few authors now living, and fewer authoresses, are capable of a similar display of erudition in so small a compass.

Oxford, 14 June, 1821.

P. E.

The collection of antiquities belonging to the Philharmonic Society [at Verona] is very respectable; they reminded me of the Arundel marbles at Oxford, and I said so. *** I will confess however, if they please, that our original treaty between Mardonius and the Persian army, at the end of which the Greek general Aristides, although himself a Sabian, attested the sun as witness, in compliance with their religion who worshipped that luminary, at least held it in the highest veneration, as the residence of Oromasdes the good principle, who was considered by the Magians as for ever clothed with light; I will consider that, I say, if they insist upon it, as a marble of less consequence than the last will and testament of an old Spartan, which is shown at Verona, and which they say disposes of the iron money used during the first of many years that the laws of Lycurgus lasted. Vol. 1. p. 122, 123

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