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par Mme Ch. Moreau de La Meltière, institutrice en Russie. (A vec une introduction et des notes de l'éditeur). Paris, Charpentier, 1837, 2 vol. in-8; 20 les OEuvres de Bacon, traduction revue, corrigée et précédée d'une Introduction. Paris, le même, 1842, 2 vol. in-12 anglais; 3o les Mémoires de Me de Motteville sur Anne d'Autriche et sa Cour. Nouv. édition, d'après le manuscrit de Conrart, avec une annotation faite principalement d'extraits de Monglat, Omer Talon, Gourville, Mle de Montpensier, etc.; des éclaircissements et un index, par l'éditeur, et une Notice sur Me de Motteville,par M.SainteBeuve. Paris, le même, 1855, 4 vol. in-12 angl. Ces édit. sont estimées. RIAZ (Charles). Discours prononcé

au Conseil national suisse le 18 juillet 1853. Berne, 1853, in-12. RIBADEAU DU MAINE (Me). Fra Stephen, ou une Vocation. Paris, Lehuby, 1846, in-12 (1 fr. 50 c.) RIBADENEIRA (le R. P. Pedro de), jésuite espagnol, biographe, l'un des compagnons de saint Ignace ; né à Tolède, en 1527, mort en 1611.

Éditions et Versions françaises des ouvrages de ce jésuite. I. Vie du P. Jacques Laines, jésuite, trad. par d'Esno. 1597, in-8, et Avignon, 1599, in-8. II. Vie de François Doria, général des jésuites. 1603, in-8. III. Les nouvelles Fleurs de la Vie des saints. Paris, 1686, 2 vol. in-fol., et Rouen, 1692, 2 vol. in-fol. Les mêmes, sous ce titre : « Collection des Vies des saints et saintes de toute l'année. T. 1er (et unique). Vie de N.-S. J.-C. Paris, de l'impr. de Poussielgue-Rusand, 1829, in-12 et in-18.

- Les mêmes, sous ce titre : « Les Vies des saints, ou Fêtes de toute l'année; » par le R. P. Ribadeneira. Traduction française, revue et augmentée des fêtes nouvelles, des vies des saints et bienheureux nouveaux, par M. l'abbé E. Daras. Paris, L. Vivès, 1855-58, 12 vol. in-8 (60 fr.). IV. Vie de la très-sainte Vierge. Paris, rue des Postes, 1829, in-18 (30 c.). V. Vie de saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus. Trad. du la tin, par Mile Evelina de Tressan; précédée d'une Introduction par

M. de B***. Paris, Toulouse, 1844, in-12 de 7 feuilles 2/3 (2 fr.). VI. Soliloquios y Manual del glorioso doctor de la Iglesia san Agustin; trad. del latin por el R. padre de Ribadeneira. Nueva edicion. Paris, de la impr. de Pillet aîné, 1846, in-18. VII. Meditaciones del mismo. Nueva edicion. Paris, de la impr. de Pillet aîné, 1846, in-18. VIII. Manuel des âmes affligées, ou Traité des tribulations; trad. du latin par l'abbé B***. Nancy, Wagner, 1855, in-18 de 5 feuill. (1 fr. 50 c.). RIBADIEU (Henry). Les Négociateurs de Bordeaux. Bordeaux, de l'impr. de Ragot, 1856, in-12 de feuil. Episodes et récits du temps de la grande Fronde. Première partie : Bordeaux et Londres; Deuxième partie Aventures du père Berthod. II. Esope peintre. (De l'impr. de Dupuy et Cie, à Bordeaux). Paris, Dentu, 1858, in-16 de 124 pag. (1 fr.). III. Un voyage au bassin d'Arcachon. (De l'impr. de Poinsot, à Bordeaux). Paris, Tardieu, 1858, in-16 de 103 pag. (1 fr.).

RIBARD (Louis-Clément), du Vigan (Gard). These historique sur la révocation de l'édit de Nantes. Montauban, de l'impr. de Forestié, 1847, in-8 de 44 pag.

RIBARD, pasteur de l'Eglise réformée de Saint Sauvant (Vienne). A Monsieur le ministre des cultes. Ma justification, ou Mémoire contre l'arrêté du général Cavaignac, du 1er septembre 1848, prononçant la révocation de M. Ribard. Poitiers, de l'impr. d'Oudin, 1849, in-8 de 32 p. RIBARD (Louis). Essai historique et critique sur l'irvingisme. Thèse présentée à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg pour obtenir le grade de bachelier en théologie. Strasbourg, de l'impr. de Silbermann, 1856, in-8 de 36 p. RIBAULD DE LA CHAPELLE (Jacques), d'abord connu sous le nom de Rebauld de Rochefort, avocat et archéologue, né en 1785, à Gannal (Allier) fut un des membres les plus laborieux de la Société littéraire et scientifique de ClermontFerrand, qui existe encore aujourd'hui sous le titre d'Académie des sciences, belles-lettres et arts. Ribauld de la Chapelle est mort

dans sa ville natale en 1781. On a de lui I. Dissertation sur l'époque de l'établissement de la religion chrétienne dans le Soissonnais, en latin. 1737, in-12. Peut-être la traduction de l'ouvrage publié en français par l'abbé Lebeuf, sous le même titre. II. La quatrième églogue de Virgile, traduite en français, avec des notes critiques; par M. R. D. R. Clermont-Ferrand, 1739, in-12. III. Dissertation sur le règne de Clovis. 1741, in-8. IV. Dissertation sur l'exil d'Ovide. Moulins, 1742, in-8. V. Dissertation sur la Félicité, ou la Philosophie des honnêtes gens. 1744, in-8. VI. Explication de la quatrième églogue de Virgile. Paris, Chaubert, 1745, in-12. VII. Dissertation sur l'origine des Francs, sur leur établissement dans la Gaule, sur la tombe de Chilpéric Ier, sur la milice des anciens Francs, sur les dons gratuits de l'ancienne noblesse, sur une lettre de saint Rémi à Clovis, et réfutation du système de M. Ecard, sur l'autorité des premiers rois. Paris, Chaubert, 1748, in-8. A.-A. Barbier dit que cette dissertation renferme aussi une histoire abrégée des rois de France, en vers. Ces sept dissertations ont paru sans nom d'auteur. VIII. Dissertation sur des armes anciennes et des trophées de cuivre trouvés à Jensac en Bourbonnais sur les confins de l'Auvergne. Lue, en 1759, à l'Assemblée publique de la Société littéraire de Clermont, et conservée dans ses registres. Un extrait de cette dissertation a été imprimé dans le Mercure de 1760. IX. Histoire de Vercingétorix, publiée par J.-B. Peigue, avec une Notice sur l'auteur et sur ses écrits. Gannat, F. Baurroux, 1834, in-8 de 28 pag. C'est, vraisemblablement, la publication d'un mémoire manuscrit que l'auteur avait intitulé: « Mémoire historique et politique sur le caractère et les actions de Vercingétorix. » La notice de M. Peigue est très-intéressante. Ribault de la Chapelle a laissé en manuscrit les opuscules suivantes : Mémoire sur le port Itius de César;

Dissertation sur l'époque de l'établissement du Christianisme en Auvergne; - Lettre écrite par

TOME XII.

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RIBAULT DE LAUGARDIÈRE (JulesVincent-Hippolyte), magistrat, né à Louvigny-Bavay (Nord), le 18 octobre 1823, nommé substitut à Coulommiers (26 août 1848), ensuite à Lons-le-Saulnier (le 12 juin 1851), procureur de la République (31 mai 1852), enfin avocat-général près la Cour impériale de Bastia (le 13 novembre 1859). On a de ce magistrat I. Guide de l'officier de l'état civil. Lure, de l'impr. de Bettend, 1854, in-8 de 9 feuilles. Publié sous les noms de Jules de Laugardière. L'auteur était alors procureur impérial à Lure. La « Gazette des Tribunaux >> a rendu un compte favorable de cet ouvrage, aujourd'hui épuisé, dont l'auteur prépare une nouvelle édition augmentée. II. Du Travail. Discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée du 3 novembre 1860, de la Cour impériale de Bastia. Bastia, de l'impr. de Fabiani, 1860, in-8 de 34 pag.

RIBAULT DE LAUGARDIERE (MarieSylvain-Charles), magistrat, cousin germain du précédent, né à Bourges (Cher), le 18 janvier 1833; d'abord avocat à Bourges, puis substitut à Clamecy, et remplissant actuellement les mêmes fonctions à Nevers; membre de la commission historique du Cher, de la Société du Berry et de la Société nivernaise, conservateur des médailles et antiques au musée nivernais. M. Ribault de Laugardière a écrit dans les journaux de Bourges le Droit commun▾ (qui a cessé de paraître en 1861), le « Courrier de Bourges », auxquels il a fourni d'intéressants fragments d'archéologie et de piquantes études sur la poésie populaire du Berry; comme biblio

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phile, il fournit aussi des articles au « Bulletin du bouquiniste », publié par le libraire Aug. Aubry, et nous y avons remarqué, dans l'un des numéros des dernières années, un article de lui, intitulé: Une complainte sur Cartouche (15 fév. 1859). Nous citerons ici les opuscules publiés jusqu'à présent par M. Ribault de Laugardière, qui, presque tous, sont des tirages à part des journaux où il a écrit: 1. La rue de Fontmorigny. Etude sur les possessions de l'abbaye de Notre-Dame-de-Fontmorigny dans la ville de Bourges. Bourges, de l'impr. de Pigelet, 1858, in-8 de 36 pag. (1 fr. 50 c.). Tirage à part, à petit nombre, de deux séries d'articles du « Droit commun», journal publié à Bourges, nos de juin et de juillet 1855. II. Les Noces de campagne en Berry, et principalement à Bengy-surCraon. Mémoire lu à la Commission historique du département du Cher, dans la séance du 14 décembre 1855. (Extrait du « Courrier de Bourges »). Bourges, de l'imprimerie de Mme veuve Menagé, 1856, in-8 de 24 pag. (1 fr.). L'auteur a l'intention de complé-ter ce travail, car il a fait appel à toutes les personnes qui auraient à lui signaler des usages ou des chants du Berry, ayant trait aux noces, qui lui seraient restés inconnus, ou même des variantes, les priant de vouloir bien lui adresser leurs communications relativement à ce sujet. III. La Fête des Rois à Azy. (Extrait du

in-8 (2 fr.). Anon. M. F. Fertiault a fait un éloge mérité des trois dernières publications de M. Ribault de Laugardière dans deux articles insérés au « Bulletin du bouquiniste»; le premier, à l'occasion des « Lettres » et de la « Bible des Noëls, année 1857, pag. 309-312; et le second, à l'occasion des charmants Noëls nouviaux, ann. 1858, p. 154-155. VII. Notes historiques sur la ville de Bourges, son origine, ses fortifications, ses monuments gallo-romains civils. Bourges, 1858, in-12. Ces Notes historiques sont extraites de l'Almanach du département du Cher» pour 1858; l'auteur qui doit les continuer ultérieurement, a publié dans les années 1859 à 1861 du même Almanach, des réimpressions, et avec notices introductives, d'anciennes pièces relatives à l'histoire de Bourges. VIII. Compte-rendu d'un Rapport de M. H. Boyer sur Noviodunum Biturigum et ses Graffiti. Paris, Aug. Aubry, 1862, in-8 de 11 pag. (50 c.). Tirage à part à 100 exempl. d'un article inséré dans le «< Bulletin du bouquiniste », 1862, p. 5-10. De plus, M. Ribault de Laugardière a commencé en 1861 à donner avec M. Hippolyte Boyer, dans « le Courrier de Bourges », une réimpression, par ordre alphabétique, des notices biographiques sur les hommes illustres du Berry, publiées pêle-mêle par M. Chevalier (de Saint-Amand) dans les «< Annonces berruyères», «le Novateur et le « journal de Bourges » ; les additions et corrections manuscrites de l'auteur sont fondues dans le texte nouveau produit par éditeurs qui, dans un supplément, ajouteront les notes et additions résultat de leurs recherches personnelles. Ce travail sera tiré à part en un ou plusieurs volumes. Enfin, M. Ribault de Laugardière a été l'un des principaux collaborateurs de M. le comte Jaubert, pour son « Glossaire du centre de la France», dont la quatrième édition, revue et considérablement augmentée, est actuellement sous presse.

Courrier de Bourges »). Bourges, de l'impr. de la même, 1856, in-8 de 8 pages. IV. Lettres à M. le rédacteur du Droit commun sur quelques prières populaires du Berry. Bourges, de l'imp. de Pigelet, 1856, in-8 de 64 pages (1 fr. 50 c.). Ces lettres ont paru d'abord dans le « Droit commun », en 1853 et 1854. V. La Bible des Noëls. Etude bibliographique et littéraire. Bourges, et Paris, Aug. Aubry, 1857, in-8 de 100 pag. (3 fr.). Tiré à 40 exempl. numérotés. VI. Noëls nouviaux sus des vieux airs (en patois berrichon). Bourges, cheux E. Pigelet, et Pa†RIBBE (Marie-Charles de), éconoris, cheux Aug. Aubry, 1857, petit

miste, avocat à la Cour impériale

d'Aix, membre de l'Académie de cette ville, de l'Académie de législation de Toulouse, etc.; né à Aix (Bouches-du-Rhône), le 7 mai 1827, a publié F. Pascalis. Etude sur lá fin de la constitution provençale, 1787-1790. Paris, Dentu, 1854, in-8 de 330 pag., avec le portrait de Jean-Joseph-Pierre Pascalis, avocat, accesseur d'Aix, procureur du pays de Provence, lithogr. de Reinaud, à Aix (3 fr. 50 c.). Parmi les pièces justificatives de ce volume, se trouvent la liste de rang des magistrats composant le Parlement et la Cour des comptes, Aides, Finances de Provence, à l'époque de la suppression de ces deux corps judiciaires; les noms des membres du barreau d'Aix en 1788; une Notice sur la Compagnie du conseil charitable établie dans Aix pour assister les pauvres qui étaient ruinés par des procès injustes, etc. « On doit savoir gré à l'auteur de ce livre, dit M. Philarète Chasles, d'avoir exposé avec une netteté d'analyse parfaite, avec une grande connaissance des événements, des causes, des effets et des personnages, les origines de la constitution provençale, ses variations et ses phases, ses sources... Pour se faire une idée juste de la Provincia romana, de sa vie politique, des différences qui séparaient les pays d'états et les pays d'élections, pour comprendre les rôles curieux et complexes joués par Mirabeau et par le fameux abbé Rive en 1789, il faudra toujours consulter cet excellent volume, dont le style est net et ardent, et où la couleur dramatique n'enlève rien à la vérité des caractères et à la précision du détail. Nous ne pouvons trop recommander ce livre à tous les amateurs de la vérité en histoire. >> (Journ. des Débats, 5 oct. 1854.) II. La Provence au point de vue des bois, des torrents et des inondations, avant et après 1789. Paris, Guillaumin, 1857, gr. in-8 de 206 pag. (3 fr.). Cet ouvrage a été l'objet d'un rapport écrit, présenté à l'Académie des sciences morales et politiques, par M. le baron Baude. (Compte-rendu par Charles Vergé, 3a série, t. xx, mai 1857.) III. A

messieurs les membres des Conseils généraux des départements du SudEst. 16 août 1857. Aix, de l'impr. de Pardigon, 1857, in-8 de 11 pag. Sur la question forestière. Des vœux conformes aux conclusions de cette lettre furent adoptés dans la même année par les Conseils généraux des Bouches-duRhône, du Var et des Basses-AIpes. IV. Des corporations et de la juridiction des prud'hommes pêcheurs de la Méditerranée. (Extr. de la «Gazette du Midi »). Marseille, de l'impr. de Marius Olive (décembre) 1857, in-12 de 14 pag. V. Le Déboisement et le reboisement. (Extr. du « Correspondant » du 25 mars 1858). Paris, Ch. Douniol, 1858, in-8 de 32 pag. (1 f.). VI. Un Journal et un journaliste à Aix avant la Révolution. Etude de moeurs sur la ville d'Aix, vers la fin du XVIIIe siècle. Aix, de l'impr. de Pardigon, 1859, in-8. Autre édition, avec un appendice sur l'Etat de la population d'Aix avant et après 1789. Ibid., 1859, in-8 de 56 pag. Une troisième édition, corrigée et augmentée de ce travail a paru dans le tome vie des Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix, et il y a eu des exemplaires tirés à part. Aix, de l'impr. de Marius Illy, 1861, in-8 de 77 pag. VII. La nouvelle Ecole libérale et la Centralisation. (Extr. de la « Gazette du Midi »). Marseille, de l'impr. de Marius Olive, 1859, in-8 de 26 pag. VIII. Statistique de la ville d'Aix. Article inséré dans le « Dictionnaire universel historique et pratique du commerce et de la navigation (Paris, Guillaumin 1859.) IX. Le Reboisement des montagnes. Article de 33 pag. imprimé dans la « Revue contemporaine », no du 31 mars 1860. X. L'Histoire en province. (Extrait du Correspondant », 25 juillet 1860). Paris, Ch. Douniol, 1860, in-S de 27 pag. (1 fr.). XI. Rapport au nom de la commission nommée par l'Académie d'Aix, pour examiner les mémoires présentés sur la question forestière. Aix, de l'impr. de Marius Illy, 1860, in-8 de 32 pag. Au sujet du concours ouvert par l'Académie d'Aix en 1859. XII. Les Embellisse

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ments d'Aixet le cours Saint-Louis, il y a deux siècles. Etude de mœurs de la ville d'Aix. Aix, Makaire, 1861, in-8 de 79 pag. (3 fr.). Tiré à 309 exempl.: 300 sur papier carré ordinaire, 2 pap. bleu d'eau, 3 pap. brique, 4 pap. rose. XIII. Le conseiller Rouchon. Notice biographique. Aix, de l'impr. de Marius Illy, avril 1861, in-8 de 16 pag. XIV. L'Ancien Barreau du Parlement de Provence, ou Extrait d'une correspondance inédite échangée pendant la peste de 1720 entre François Decormis et Pierre Saurin, avocats au même Parlement; suivi d'une étude sur l'Eloquence judiciaire au barreau du Parlement de Provence dans les commencements du XVIIe siècle. Marseille, Marius Olive, et Paris, Aug. Durand, 1861, in-8 de 176 pag., non compris la table générale et alphabétique des matières (5 fr.). L'étude qu'a publiée M. Ch. Ribbe sur le barreau du Parlement de Provence n'avait pas encore été faite; elle nous montre ses origines, sa discipline, ses illustrations, son rôle social, politique et administratif, dans un pays d'états remarquable par ses institutions municipales et où les jurisconsultes eurent de tout temps une haute part d'influence. La correspondance jusqu'à ce jour inédite des deux avocats d'Aix, est un des rares documents qui serviront à éclairer et à compléter l'histoire du barreau français. Elle est aussi un des vestiges les plus précieux et les plus curieux de nos anciennes mœurs judiciaires. Decormis et Saurin ont voulu imiter les « Dialogues » de Loisel; ils en sont sous bien des rapports les continuateurs. L'auteur a joint à son travail un aperçu sur l'éloquence judiciaire au Parlement de Provence vers les commencements du XVIIe siècle. Il l'a terminé par une table alphabétique et analytique des matières qui permet d'embrasser d'un coup d'œil l'ensemble des faits et des idées, les anecdotes même dont le piquant intérêt recommande la correspondance à la curiosité des bibliophiles et des érudits. L'on a encore de M. de Ribbe quatre travaux

sous forme de notes insérées dans le tomen des «Ouvriers du monde » (Paris, Guillaumin, 1861), annexés à la monographie du « Paysan savonnier de la Basse-Provence », par M. Focillon: 1° Sur les anciennes institutions municipales de la Provence; 2° Sur l'organisation et la transmission de la propriété chez les paysans de l'ancienne Provence dits Ménagers: 3° Sur les conséquences du régime nouveau des successions en ce qui concerne la condition des ménagers de Provence: 4° Sur l'organisation de l'assistance mutuelle à Marseille et dans plu sieurs communes des Bouches-duRhône.

RIBBING (le comte Frédéric), grand maréchal de la reine douairière Louise-Ulrich de Suède, né à Gothenbourg, le 23 avril 1721, avait dix-neuf ou vingt ans à la mort de Gustave III. Il n'avait pas été seulement compromis dans le procès qui suivit la mort de GusLave III, comme l'ont dit les journaux de Paris, quelques jours après la mort du comte Ribbing, il avait été reconnu pour un des complices de l'assassinat commis par Ankastroëm sur la personne du prince, ainsi que le comte de Horn. Les trois conspirateurs dont le crime eut pour principe de venger les droits violés de la noblesse suédoise vivaient dans la familiarité du roi. Ils avaient concerté avec lui la soirée du bal de l'Opéra où il fut assassiné. Tous quatre s'y rendirent dans un déguisement convenu. Les conjurés s'étaient distribué ainsi les rôles. Le comte de Horn devait ouvrir la foule au milieu de laquelle était confondu le roi, le comte Ribbing lui mettre la main sur l'épaule, et Ankastroëm, armé d'un pistolet à vent chargé jusqu'à la gueule, devait porter le coup. On raconta à ce sujet l'anecdote vraie ou fausse d'une devineresse ayant prédit à Gustave III encore jeune que sa fin viendrait au moment où un grand homme noir lui mettrait la main sur son épaule. Le comte Ribbing, en effet, était vêtu de noir des pieds à la tête, au moment où il aborda le roi. Gustave tomba, frappé d'un coup mortel,

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