Imágenes de páginas
PDF
EPUB

vasion d'Ypsilanti en Moldavie (Moscou, 1822). Depuis lors, la perte de ses places, la confiscation de ses biens, le massacre à Constantinople de son frère et de son beaufrère, le soin de ses onze jeunes enfants, dont les uns étaient en Europe, les autres en Bessarabie, remplirent sa vie de troubles et d'inquiétudes. Il se rendit vers 1825 à Genève, et fit, en 1826, dans cette ville, en français, un cours de littérature grecque moderne, et y publia une Histoire moderne de la Grèce. Plus tard il suivit le président Capodistrias en Grèce, et fut nommé ministre des affaires étrangères. Sous le roi, il occupa à diverses reprises ce même ministère, et celui de la justice, de même que celui des cultes et de l'instruction publique. Rizo Neroulos est mort en Grèce, vers 1845 (1). Dans les jours de calme, il avait pris rang parmi les littérateurs de son pays. Deux tragédies en vers (Polyxène et Aspasie) représentées avec succès; une comédie satirique en un acte et en prose intitulée les Coracistiques (le Jargon), dirigée contre les exagérateurs du système de Coray; un poëme héroï-comique, intitulé : l'Enlèvement des Indous, où il peignait avec finesse les frivoles rivalités du Fanar, sont, avec quel. ques chants élégiaques, nés dans l'exil, les titres poétiques de Rizo Neroulos. Il faut pourtant encore ajouter à la liste de ses ouvrages: deux comédies en prose (la Famille interrogative et la Peur des journaux), faibles produits de sa vieillesse, peu connues et peu lues, et des Discours dans le recueil des séances annuelles de la société archéologique. Nous avons de Rizo Neroulos en français : I. Cours de littérature grecque moderne, donné à Genève (en 1826) par Jacovaky Rizo Neroulos (recueilli et revu par Elie-Ami Bétant helléniste genevois), publié (avec une préface), par J. Humbert (orientaliste génevois). Genève, 1827; sec. édit. Ibid., 1828, in-8 (5 fr.). La préface de J.

(1) On ne trouve aucune notice sur Rizo Neronlos dans les Biographies publiées en France.

Humbert contient des détails pleins d'intérêt sur la vie laborieuse et agitée de ce poëte homme d'Etat. « Le Journal des Savants », année 1828, pag. 192, n'a consacré qu'une courte note à ce cours; mais le Globe. en a donné une longue et bonne recension dans ses nos des 1er et 22 avril 1829, recension signée : C. M. Au fond, pour Rizo Neroulos, il y a dans ce livre bien autre chose qu'un essai d'histoire littéraire; il y a une question d'honneur et de parti. Il y a le désir évident et louable de repousser l'accusation si souvent portée contre le clergé et les Fanariotes d'avoir travaillé, de concert avec les Turcs, à l'abrutissement intéressé de leurs compatriotes. Sans nier que cela ait pu être partiellement, comme il arriva en beaucoup d'autres contrées, à des époques analogues, Rizo Neroulos expose ce que le clergé et les Fanariotes ont fait depuis la conquête musulmane pour conserver la langue et les croyances nationales, pour importer d'Europe en Grèce les découvertes scientifiques, et conduire leur pays à la liberté par la civi lisation. II. Histoire moderne de la Grèce depuis la chute de l'empire d'Orient, publiée par le pasteur Alb. Rilliet, professeur; avec une préface de l'éditeur. Genève, 1828, in-8 (5 fr.). Cette Histoire comprend depuis la chute de l'empire d'Orient jusqu'a la chute de Missolonghi, 22, 23 et 24 avril 1827. Il y a des exemplaires avec un nouveau frontispice portant Histoire de l'insurrection grecque, précédée d'un Précis d'histoire moderne de la Grèce. Paris, Cherbuliez, 1834. III. Traduction du Discours prononcé à la Société archéologique d'Athènes, le 6 juin 1841. Athènes, 1841, broch. in-8. Rizo RHANGAVIS, francisé en RANGABÉ (Alexandre), littérateur, savant archéologue et ministre d'Etat grec, neveu du précédent et fils de Jean Rizo Rhangavis, dont nous n'avons point à nous occuper parce qu'il n'a rien écrit en français, célèbre lui-même comme poële et comme érudit, mort en 1855, et auteur des Hellinica, ou

:

Description géographique, historique de la Grèce ancienne et moderne. Athènes, 1853-55, 3 vol. in-8 de 736, 784 et 799 pag. M. Alex. Rizo Rangabé est né à Constantinople, en 1810. Les débuts de M. Rangabé ne pouvaient guère présager le savant professeur d'archéologie, encore moins le ministre d'Etat, car il commença par être militaire. Sous-lieutenant d'artillerie en Bavière, en 1829, il passa l'année suivante, avec le même grade, dans un régiment de l'armée grecque. Son éducation première l'entraînait vers la carrière des sciences et l'administration. En 1832, il fut nommé premier assesseur (chef de bureau au minis. tère de l'instruction publique), et ce fut là le point de départ d'une série de fonctions honorables et élevées, pour lesquelles, sans nul doute, son oncle (voy. l'article précédent), déjà ministre, lui fraya les voies. Après l'établissement du royaume de Grèce, M. Rangabé fut successivement secrétaire au ministère de l'instruction publique (1833), conseiller au même ministère (1834), directeur de l'Imprimerie royale (1841), conseiller au ministère de l'intérieur (1842), professeur d'archéologie à l'Université d'Athènes (13 novembre 1844); enfin, le 26 février 1856, M. Rangabé fut élevé aux fonctions de ministre de la maison du roi et des relations étrangères. Peu après, il fut élu député de l'Université à la chambre des représentants. Il fut alors chargé, en sa qualité de membre du conseil municipal d'Athènes, de prononcer à l'Acropole l'oraison funèbre du général Fabvier. Dès l'année qui suivit sa nomination au ministère, M. Rangabé eut à conjurer un violent orage qui s'était formé parmi les sénateurs grecs,

propos d'un paragraphe d'un mémorandum adressé aux grandes puissances sur la situation du pays. On savait que ce mémorandum avait été rédigé pour être agréable à la Cour, par M. Koltz, dernier ministre prussien à Athènes; mais le ministre des affaires étrangères de la Grèce avait eu l'imprudence de le signer. Voici

[ocr errors]

«

quel était ce paragraphe : « Pen«dant les déchirements de la << guerre de l'indépendance, trois partis ont pris naissance en « Grèce et ont contribué à la di« viser, même après que le calme «y fut revenu. Les hommes qui ⚫ étaient à leur tête, et qui en « exploitaient l'influence, s'attri<< buaient des sympathies exclusives par chacune des puissan«ces bienfaitrices, et essayaient « de s'appuyer sur les légations « respectives pour parvenir aux « affaires. La pression qu'i's exer«çaient sur le gouvernement n'a«vait pour résultat que le triomaphe d'intérêts particuliers, car « c'étaient ces intérêts bien plutôt qui les divisaient le plus sou« vent ». On comprend que plusieurs sénateurs aient vu dans ces allégations une atteinte aux hommes qui ont affranchi la Grèce. Le Sénat ne pouvait admettre que les partis helléniques eussent cherché à s'appuyer sur les légations étrangères, et par une raison toute simple: c'est qu'il n'y a pas eu de légations étrangères en Grèce jusqu'à la présidence de Capodistrias, en 1828. La discussion sur le mémorandum et plus particulièrement sur le paragraphe que nous venons de citer eut lieu le 12 février 1857, et fut l'une des plus remarquables scènes qui aient eu lieu jusqu'alors dans les chambres grecques. MM. les sénateurs Rigas-Palamides et Christides y furent, entre autres, trèsvéléments. Le Sénat avait refusé de tenir séance jusqu'à ce que le ministère lui ait donné satisfaction. On ne saurait donc que féliciter M. Rangabé d'avoir, après avoir consulté ses collègues, déclaré qu'il était disposé à rétracter le malencontreux passage de M. Koltz, en expliquant qu'il n'avait jamais eu l'intention de faire injure aux hommes qui ont fait la guerre de l'indépendance. Presque en même temps, « le Moni teur grec expliqua et excusa un article blessant pour le Sénat qui avait été publié par son rédacteur. A la suite du dernier soulèvement de Nauplie, au commencement de 1862, le ministère Miaou

lis tout entier, fat obligé de donner sa démission, et dans les premiers jours du mois d'août on apprit à Athènes que M. Drazumi, homme de lettres, remplaçait le savant M. Rangabé comme ministre de la maison du roi et des affaires étrangères. Le ministère de ce dernier avait duré plus de six années, pendant lesquelles il avait administré avec patriotisme et distinction, quoiqu'il eut le malheur d'être le ministre de la maison du roi, et du roi bavarois Othon surtout. Le talent de M. Rangapé comme littérateur, mais surtout son érudition incontestable comme archéologue, l'ont fait admettre dans les principales académies de l'Europe. Outre la Société d'archéologie d'Athènes, dont il est secrétaire, M. Rangabé est correspondant de l'Institut de France (Acad. des Inscrip. et Belles-Lettres), de la Royal Society of Litterature (of Londou), membre ordinaire de l'Académie de Bavière, associé correspondant étranger de la Société des antiquaires de France, correspondant de l'Académie de Rome, de la Société archéologique de Saint-Pétersbourg, de la Société des antiquaires du Nord, de l'Institut archéologique de Rome, de l'Académie archéologique de Bruxelles, de la Société des antiquaires d'Amérique. M. Rangabé a beaucoup écrit, et en divers genres. Dans l'intérêt de la jeunesse grecque, il est descendu ju qu'a donner des traductions d'ouvrages à son usage. Nous connaissons de lui: I. Ouvrages grecs. a). Originaux. I. Demos et Hélène, poëme. Nauplie, Em. Antoniadès, 1830, broch. in-8. II. Avec M. Ch. Soutzo (depuis ministre de la guerre): Problèmes d'algèbre et de géométrie. Athènes, de l'impr. royale, 1835, 2 vol. in-8. III. Rapport de la prosodie grecque mo erne à la prosodie ancienne. 1835. Impr. dans « l'Iris », recueil périodique publié à Athènes. IV. Chrestomathie hellénique, pour les écoles. Athènes, 1840, 3 part. ou vol. in-8. 3e édit. Ibid., 1846, 5 part. in-8. V. Histoire grecque pour les écoles, d'après les sources anciennes. Athènes, de l'impr. de

Coromela, 1844, in-S. VI. Poésies diverses. Athènes, de l'impr. de Coromela, 1837-1840, 2 vol. in-8. M. Louis Delâtre a fait connaitre aux Français les Poésies de M. Rangabé par un compte rendu et des extraits, en deux articles, qu'il a fait imprimer dans la

Revue de l'Orient », peu de temps après leur publication. VII. Le Mariage de Controuli, comédie aristophanesque. Athènes, de l'impr. de C. Antoniades, 1844, in-18; sec. édit. Ibid., de l'impr. de la Pandore, 1856, in-16. VIII. Discours aux séances annuelles de la Société archéologique Athènes, 1847, in-8. IX. Inscriptions inédites, publiées par la Société archéologique d'Athènes. Athènes, 183155, 3 liv. in-8 de 12, 40 et 60 p., avec 9, 8 et 4 planches d'inscriptions. M. Rangabé a eu beaucoup de part à cette publication. X. Conies et Nouvelles. Tomes I et II. Athènes, de l'impr. de Carpola et Varvati, 1855-57, 2 vol. in-8. L'ouvrage doit avoir un troisième vol. M. A. Ellisen a donné dans le 2e vol. des « Analecten der mittel-u. neugriechischen Literatur », qu'il a publiées, la traduction allemande du Prince de Morée, nouvelle historique, de M. Rangabé. XI. Fouilles au temple de Junon, près d'Argos. Lettre à M. L. Ross. (En allemand). Halle, 1855, broch. in-8. M. Rangabé a, en outre, participé à la rédaction des recueils périodiques grecs suivants : l'Iris, recueil littéraire (1835), le Journal archéologique d'Athènes (1 37-39), le Courrier grec, journal politique du gouvernement (1837), le Compilateur (1840-41), l'Euterpe (1847-49), et la Pandore (1850-55). Les trois derniers recueils étaient exclusivement littéraires. Parmi les ouvrages inédits de cet homme éminent on cite une Histoire de l'Art chez les Anciens, les Constitutions des divers Etats de la Grèce ancienne, l'Epigraphie,- des traductions en vers gre-moderne d'Aristophaneet du Tasse-b.) Traductions.XII. Traduction (en prose grecque) des Poésies du roi Louis de Bavière qui concernent la Grèce. Nauplie, de l'impr. nat., 1832, broch. in-8. XIII. Petite Morale pour le

[ocr errors]

-

enfants, trad. de l'allem. de Campe. Offert à a Société de l'instruction primaire. Athènes, E. Antoniadès, 1836, -16. Petit volume qui a eu plusieurs éditions. La dernière est de 1836. XIV. Histoire gre que, trad. de l'angl. de Goldsmith. Athènes, de l'impr. de Coromela, 1810, in-8. XV. Conseils à ma fille, trad. du même. Athènes, de l'impr. roy., 1840, 2 vol. in-16. XVI. Découverte de l'Amérique, traduite du même. Ibid., 1841, 2 vol. in 8. XVII. Le Capitaine Pamphile, trad. du français d'Alex. Dumas. Athènes, 1845, in-4 à 2 colon. Publié comme appendice au journal « l'Euterpe ». XVIII. Robinson Crusoé, trad. de l'allem. de Campe. Athènes, de l'impr. de C. Antoniades, 180, 2 vol. in-16. Ouvrages français. XIX. Encyclopédie française pour les écoles. Athenes, de l'impr. de Coromela, 1841; 3 édit. Ibid., 1851, 1 gros vol. in 8. XX. Avec MM. A. Samourcassi et Nicolaïdès Levadens Dictionnaire français-grec. Athènes, de l'impr. de Curpola, 1842, 2 vol. gr. in-8. XXI. Antiquités helléniques, ou Répertoire d'inscriptions et d'autres antiquités découvertes depuis l'atfranchissement de la Grèce. Athènes, de l'impr. royale, 1842-55, 2 vol. in-4 de 416 pag. avec planches, et 1,098 pag. contenant 2,478 inscriptions. (On trouve de cet ouvrage à Paris, chez le libraire Auguste Duraud. Prix des deux volumes : 85 fr.). XXII. Tournée archéologique dans la partie méridionale de l'Eubée. Impr. dans le « Journal des sociétés savantes» (de Paris), 1812. Cet ouvrage doit être le même que celui qui a été imprimé dans les « Mémoires de l'Institut » sous le titre de Mémoire sur la partie méridionale de l'Eubée, parmi ceux présentés par divers savants étrangers de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1re série, sujets divers d'érudition, T. III (1853), p. 177-239, avec 5 p anches. XXII. Lettre à M. de Saulcy sur quelques découvertes récentes. Impr. dans la Revue archéologique », publ. par M. Leleux, 15 avril et 15 sept. 1845. XXIV. Inscription attique. Impr. dans les

An

nali dell' Instituto de correspondenza archeologica di Roma, ann. 1848, p. 37. XXV. Fouilles attiques. Sur Vénus Enplee. Ibid. 1849, p. 161. XXVI. Le Théâtre d'Hérode Atticus. Ibid., pag. 176. XXVII. Fouilles au Bonlentère. Ibid., ann. 1850, p. 108. XXVIII. Fouilles d'Athènes. Le Lycée, le Cynosarge, l'Eleusinium. Méne volume, p. 116, 131. XXIX. Tournée archéologique en Arcadie. Impr. dans le « Journal des sociétés savantes ", année 1855. Ce Mémoire nous semble encore le même que celui imprimé sous le titre de: Souvenirs d'une excursion d'Athènes en Arcadie, dans les Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de l'Institut impérial de France. 1re série. Sujets divers d'érudition. Tome v (187), pag. 279-423, avec 18 pl. XXX. Discours prononcé à l'Acropole par M. A .R. Rangabé, membre du conseil mun cipal d'Athènes, à l'occasion de la solennité célébrée par ordre du peuple, dans le Parthénon, en mémoire du général Fabvier. Impr. dans la brochure intitulée : « Funérailles du général Fabvier». Discours. (Paris, 1856, in-8.). XXXI. Esquisses d'une grammaire du grec actuel. Athènes, Wilberg, 1858, in-12 (1 f. 60 c.). Ajoutons à cette section que M. Rangabé a été l'un des rédacteurs du Spectateur de l'Orient, recueil périodique consacré aux intérêts des chrétiens dans l'Orient (1852-56).

ROABE (C.), alors capitaine au 6o de dragons. Examen du « Traité de locomotion du cheval, relatif à l'équitation», de M. Daudel, lieut. au 4e de chasseurs d'Afrique. Marseille, de l'impr. d'Arnaud, 18*6, gr. in-8 de 84 pag., avec 2 planch. L'avant-propos est daté: Au bivouac, devant Sebastopol, mai 1855.

ROBAGLIA (J.). M. Violette, ou Aventures d'un jeune émigré français en 1830; par le capitaine Marryat. Trad. de l'angl Paris, Gosselin, 184%, 2 vol. in-8 (13 fr.). ROBAGLIA, alors lieutenant au 440 de ligne. Escrime-pointe. Nouvelle théorie, dédiée à l'armée, sur le

maniement de l'épée. Paris, Blot, 1834, in-18 de 36 pag.; Metz, Verronnais, 1855, in-16 de 32 pag., avec 8 planches (50 c.) ROBAUDI (Louis), membre correspon

dant de l'Académie royale des sciences de Turin, etc. Nice et ses environs, bassin de Nice; aspect et hauteur des montagnes, sources, torrents, ruisseaux; géographie et histoire; météorologie, production territoriales, plantes et animaux; constitution physique des habitants, mœurs, patois, population, etc. Turin, Gianini et Fiore, 1843, in-8 de 336 pages. ROBAULX DE SOUMOY (Aimé-LouisPhilémon de), d'une famille noble de Belgique, né à Surice (province de Namur), le 18 avril 1808; docteur en droit (7 février 1831), procureur du roi à Saint-Hubert (6 juin 1839), auditeur militaire des provinces de Namur et de Luxembourg (31 oct. 1848), passa plus tard en la même qualité dans le Brabant (à Bruxelles); membre des sociétés archéologiques de Luxembourg et d'Arlon, membre du conseil de la Société de l'histoire de Belgique, chevalier de l'ordre de Léopold (6 août 1847). On doit à M. de Roubaulx de Soumoy, comme auteur et comme éditeur, les publications suivantes: 1. Chronique de l'abbaye de Saint-Hubert, texte latin et traduction française de la chronique originale dite Cantatorium; précédée d'une Introduction, suivie de la suite des abbés de Saint-Hubert jusqu'à la suppression du monastère de l'avouerie de Saint-Hubert et des seigneurs de Mirwait. Bruxelles, Méline et Cans, 1847, in-8 de 352 p. (7 fr. 50 c.). II. Etude historique sur les tribunaux militaires en Belgique. Bruxelles, Henri Samuel, 1857, pet. in-8 de viij-200 p. (2 fr.). Ce travail a paru d'abord en quatre articles dans la « Revue trimestrielle, qui se publie à Bruxelles. A la fin de ce volume est une Liste des inagistrats militaires (auditeurs de camp, auditeurs généraux, de provinces et de régiments, des prévôts-généraux), depuis 1554 jusqu'à l'époque actuelle. III. Mémoires de Ferry de Guyon, écuyer, bailly-général d'Anchin et de Pisquencourt, avec commen

taire, notes historiques et Not.ce sur la vie de l'auteur. Bruxelles, Weissenbruck, 1858, in-8 de 192 pag. (4 fr. 25 c.). Une première édition de ces curieux Mémoires avait paru en 1664, à Tournay, chez la veuve Adrien Quinqué. IV. Mémoires de Frédéric Perrenot, sieur de Champagney, de 1573 à 1590, avec une Notice sur l'auteur et des notes historiques. Bruxelles, le même, 1860, in 8 de 42% pag. (10 fr.). Ces Mémoires, en partie inédits, font connaître le sieur de Champagney frère du cardinal Granvelle, resté dans l'oubli. Les deux derniers ouvrages font partie des « Publications de la Société de l'histoire de Belgique ». On a encore de M. de Roubaulx de Soumoy un compte-rendu, dans la « Revue trimestrielle », de « l'Histoire des gardes wallonnes au service d'Espagne », par le colonel Guillaume (1858).

ROBAULX DE SOUMOY (Albert-JeanBaptiste de), frère du précédent, né à Soumoy (province de Namur), le 17 février 1826; docteur en droit, juge d'instruction au tribunal de Neufchâteau (Luxembourg), membre de la Société archéologique de Namur, et de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le grandduché de Luxembourg. Notice historique sur Philippeville. Histoire de cette localité depuis sa fondation, en 1555, jusqu'en 1856. Namur, de l'imprimerie de WesmaelLegros, 1860, in-8 de 108 p. Cette Notice a paru d'abord dans le t. vi des « Annales de la Société archéologique de Namur. L'auteur s'occupe d'un travail semblable sur Marienbourg.

ROBAUX (Al.), professeur de culture. Annuaire de l'industrie horticole, pour l'année 1862, contenant les adresses exactes des principaux amateurs d'horticulture, des propriétaires de châteaux, de maisons bourgeoises de France et des industriels horticoles de l'Europe. Paris, l'Auteur, avenue de SaintCloud, n. 78, 1862, in-8 de 48 pag. (1 fr. 50 c.).

ROBBÉ DE BEAUVESET (Pierre-Honoré). (Voy. tome VIII, p. 67.) Additions et corrections: I. Epitre du

« AnteriorContinuar »