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Me paralt bien stupide;
O'le beau plaisir
D'aller se tapir

Au fond d'un tonneau vide.

Que cet avocat chansonnier ne s'est-il borné à rechercher les applaudissements de ses confrères les Rosati, à tancer les buveurs d'eau, et à ne pas devenir lui-même le chef et le coryphée d'autres buveurs bien moins innocents! Quelle distance parcourue en si peu d'années, entré le Berceau des Roses, la Tribune nationale et l'échafaud du 9 thermidor (1). Enfin, le comte de Montlosier, tome II de ses Mémoires (1830), pag. 348, a fait connaître le premier un madrigal de Robespierre, qui fit, a-t-on dit, assez longtemps le désespoir de la vieillesse de Voltaire, madrigal qui a été reproduit par M. J. Lodien, dans son Maximilien Robespierre» (1850), par M. Charles Chabot, dans son « Ce bon monsieur de Robespierre!!! » (1852), et par d'autres, et que nous reproduisons ici:

VERS

ADRESSÉS PAR ROBESPIERRE A UNE DAME
D'ARRAS.

Crois-moi, jeune et belle Ophélie,
Quoi qu'en dise le monde et malgré ton miroir,
Contente d'être belle et de n'en rien savoir;

Garde toujours ta modestie.
Sur le pouvoir de tes appás
Demure toujours alarmée;
Tu n'en serás que plus aimée
Si tu crains de ne l'être pas.

Ecrits politiques, présentés chronologiquement. IX. A la nation artésienne, sur la nécessité de réformer les États d'Artois. Nouvelle édition, augmentée de nouveaux faits, etc. S. I. n. d. (1789), in-8 de 83 pages.

(1) Arthur Dinaux. La Société des Rosati d'Arras. 1778-1788.

C'est anterieurement à ce temps qu'appartient une lettre dont Ouvrard, le fameux financier, a possédé l'autographe, de laquelle M. L. Blanc a donné un fragment dans son & Histoire de la Révolution »; que M. L. Paris à insérée en entier dans son Cabinet historique », tom. II (1856), p. 47, et que Mme la comtesse de Bassanville a réimprimée dans la deuxième série de ses «< Salons d'autrefois ». (Paris, 1863, in-12. page 326.) Ladite lettre est datée d'Arras, le 23 janvier 1782 (et non le 17 juin 1787, comme on l'a imprimé quelque part) et adressée à une demoiselle, sur des serins qui faisaient les délices de Robespierre et de sa sœur Charlotte, que cette demoiselle leur avait donués: fade idylle, en prose.

Écrit anon., attribué à Robespierre. IX*. Au peuple de l'Artois; par un habitant de la province. Mars 1789, in-8. X. Dire de M. de Robespierre, député de la province d'Artois à l'Assemblée nationale, sur le veto royal. (1789), in-8. XI. Réponse de M. Robespierre, citoyen français, à M. de Lafayette, général d'armée. In-8. XII. Avis au peuple artésien. Paris, Pottier (1790), in-8 de 14 pag. XIII. Lettre à M. de Beaumets. Paris, Pottier, 1790, in-8 de 19 pag. XIV. Discours à l'Assemblée nationale sur la réélection des membres de cette assemblée. Paris, impr. nation. (1790) in-8 de 11 pag. XV. Discours par Robespierre et arrêté du club des Cordeliers. Paris, impr. de Creuset (1790), in-8 de 32 pag. XVI. Discours à l'Assemblée nationale sur la nécessité de révoquer les décrets qui attachent l'exercice du droit du citoyen à la contribution du marc d'argent, ou d'un nombre déterminé de journées d'ouvriers. Paris, de l'impr. de Creuset, 1790. (Nouv. édit.). Paris, de l'impr. nat., 1791, in-8 de 32 pag. La première édition de ce discours a été imprimée par le club des Cordeliers qui le recommandent au peuple dans une préface de deux pages. XVII. Discours à l'Assemblée nationale sur la pétition du peuple avignonnais. Paris, de l'impr. nation., 1790, in-8 de 18 pag. XVIII. Réponse de M. de Robespierre, membre de l'Assemblée nationale à une Lettre de M. Lambert, contrôleur général des finances. Paris, Pottier, 1790, in-8 de 7 pag. XIX. Discours sur l'organisation des municipalités (28 mars 1790). Paris (1790), in-8. Extrait du journal « le Hérault national ». XX. Correspondance entre le contrôleur général des finances (Lambert) et M. de Robespierre à l'occasión des droits sur la bière (22 avril 1790). S. 1. n. d., in-4 de 8 p. XXI. Discours sur l'organisation des gardes nationales. (Conv. nat., séances des 27 et 28 avril 1790). Paris, Buisson, 1790, in-8 de 78 p. XXII. Motion (à l'Assemblée natio nale) au nom de la province d'Artois et des provinces de Flandre, de Hainaut et de Cambrésis pour la restitution des biens commu

naux envahis par les seigneurs. S. I. n. d. (1790), in-8 de 11 p. XXIII. Adresse aux Français au sujet de l'accusation portée contre lui. Paris, Paquet, 1791, in-8 de 49 pag. Une note du temps dit ceci : Cette Adresse fera nécessairement impression sur l'esprit de ceux qui examinent froidement les causes des grands événements, et qui ne voyent dans les persécutions particulières que des prétextes pour asservir et opprimer les peuples. C'est du moins la manière généreuse de voir de M. de Robespierre; aussi, quand on voit tant de philosophie et de calme dans celui qui se trouve ainsi l'objet de la calomnie, on doit en conclure pour la bonté de la cause qu'il défend. (Feuille de correspondance du libraire, ann. 1791, p. 184). Cette Adresse n'a point été réimprimée dans les OEuvres de l'auteur. XXIV. Discours sur la liberté de la presse, prononcé à la Société des amis de la Constitution, le 11 mai 1791. Paris, de l'impr. nationale, s. d. (1791), in-8 de 23 pag. Robespierre prononça à l'Assemblée constituante, le 23 août suivant, un autre discours sur le même sujet : l'un et l'autre sont imprimés dans le tome Ier des OEuvres de l'auteur. XXV. Discours à l'Assemblée nationale. Organisation du Corps législatif. Non rééligibilité des députés constituants. Séance du 16 mai 1791. Paris, 1791, in-8. Réimprimé dans l'Avant-propos de la «Collection complète des opinions de Robespierre » que se proposait de publier M. Arthur Guillot (1845, in-8). XXVI. Dernier Discours de M. Robespierre sur la fuite du roi. (Prononcé à la Société des amis de la Constitution, séance du 18 mai 1791). De l'impr. de Calixte Volland, s. d, in-8 de 8 pag. XXVII. Peine de mort. Discours de Robespierre, prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale, le 30 mai 1791. (Nouv. édit.). Paris, Prévost; Mansut, 1830, in-8 de 16 p. (25 c.).XXVIII. Discours sur le licenciement des officiers de l'armée. (Prononcé à la Société des amis de la Constitution, séance du 8 juin 1791.) Paris, de l'impr. nat., s. d., in-8 de 15 p. XXIX. Lettres

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inédites de Robespierre (écrites en 1791), communiquées à la Société des sciences morales de Seine-etOise, par A.-J. Le Roi, bibliothécaire de la ville de Versailles. Imprimées dans les Mémoires des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise », tom. II (1849), pag. 173 à 180. Ces Lettres, qui n'ont point été connues de M. Laponneraye, sont au nombre de quatre, et adressées à la « Société des amis de la Constitution » dont les séances se tenaient dans le local de la VieilleEglise, rue Sainte-Geneviève. La première, très-courte, est datée de Paris, le avril 1791; la deuxième est une réponse à la Société de Versailles, qui lui avait demandé son opinion sur les principes de la « Société des amis de la Constitution » de Saint-Omer : elle est datée de Paris, le 1er juin 1791. Les troisième et quatrième sont toutes deux datées de Paris, le 13 juin 1791 la dernière surtout est d'un assez grand intérêt. « Dès les premiers moments de la réunion de a l'Assemblée nationale, en 1789, << il se forma à Versailles une So«ciété de patriotes qui prit le nom « de « Société des amis de la Con<<< stitution ». Lorsqu'après le dé<< part du Roi, l'Assemblée eût transporté à Paris le lieu de ses «< séances, une nouvelle « Société « des amis de la Constitution >> (plus tard « Société des amis « de la Liberté et de l'Ega«lité », séante aux Jacobins ) << s'établit dans la capitale. Cette « société devint bientôt très« nombreuse, et plusieurs des << principaux membres de l'Assem« blée nationale, Mirabeau, Robespierre, etc., s'y affilièrent. Ce« pendant la Société de Versailles « n'en conserva pas moins une

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très-grande importance, et par « la correspondance active qu'elle << avait établie avec les sociétés de << même nom qui s'étaient formées

sur toute la surface de la Fran«ce, et par la publication d'un journal qui était alors assez répandu. C'était par l'influence «<de cette société que Robespierre, << dont les rapports avec elle n'a<< vaient pas cessé un instant, fut

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« nommé juge au tribunal du district de Versailles vers la fin de « 1790. Quelques mois après, les « électeurs de Paris l'ayant appelé << par leurs votes à la place d'accu<< sateur public au tribunal crimi

nel de la Seine, les membres de « la « Société des amis de la Constitution» de Versailles firent auprès de lui une démarche pour « l'engager à conserver les fonc«tions qui lui avaient été d'abord « conférées par les électeurs de

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Seine-et-Oise ». C'est la réponse de Robespierre à la lettre qui lui avait été écrite, qui est la quatrième de ces Lettres inédites, et pour qu'on ne doûtât pas de son authenticité, M. A.-J. Le Roi y a joint son fac-simile, en 4 pag. in-4. «Toutes les expressions de cette « lettre sont calculées; on voit « combien il cherche à ménager << la société dont il peut avoir besoin, et l'on y reconnaît l'homme « dont l'ambition sut toujours si « habilement faire tourner à son profit les grands mots de patrio<< tisme et de désintéressement. « Au moment où il adressait ses explications à la « Société des << amis de la Constitution », il « écrivait au procureur général « syndic du département de Seine«<et-Oise pour lui apprendre son a élection au poste d'accusateur « public au tribunal civil de la « Seine (1); c'est le sujet de la 3e « lettre (ou mieux billet). XXX. Discours sur le purti que l'Assemblée nationale doit prendre relativement à la proposition de guerre, auroncée par le pouvoir exécutif; prononcé à la Société des amis de la Constitution, séante aux Jacobins, le 18 décembre 1791. De l'impr. du Patriote françois », in-8 de 28 pages. XXXI. Discours sur la guerre, prononcé à la Société des amis de la Constitution, le 2 janvier 1792, l'an quatrième de la Révolution. S. I. n. d., in-8 de 76 p. On trouve dans la même brochure la suite du même discours, prononcée le 11 janvier suiv. XXXII. Troisième Discours sur la guerre, prononcé à la Société des amis de la Constitution, dans la séance du

(1) A.-J. Le Roi.

.

26 janvier 1792, l'an quatrième de la liberté. De l'impr. du « Patriote françois », 1792, in-8 de 35 p. XXXIII. Discours à la Société des amis de la Constitution le jour de l'installation du tribunal criminel du département de Paris (5 février 1792). Paris, impr. du « Patriote français », s. d., in-8 de 10 pag. XXXIV. Discours sur les moyens de sauver l'Etat et la Liberté, prononcé à la Société des amis de la Constitution... le 10 février 1792, l'an quatrième de la liberté. De l'impr. du « Patriote françois »>, s. d., in-8 de 45 pag. XXXV. Rẻponse aux discours de MM. Brissot et Guadet, du 25 avril 1792, pronongée à la Société des amis de la Constitution, le 27 du même mois. Paris, Mayer, l'an iv de la liberté (1792), in-8 de 16 pages. XXXVI. Opinion sur les subsistances. Paris, impr. nationale, 1792, in-8 de 15 p. XXXVII. Prospectus du « Défenseur de la Constitution ». (1792), in-8 de 4 pag. XXXVIII. Le Défenseur de la Constitution. 1er juin au 10 août 1792, 12 livraisons in-8. Lettres de Maximilien Robespierre, membre de la Convention nationale de France, à ses commettants. 1792au 15 mars 1793. 1er trimestre, 12 livraisons; 2e trimestre, 10 livr. in-8. Le premier numéro de la première série commence par cette exposition de principes : « C'est la Constitution que je veux défendre; la Constitution telle qu'elle est. On m'a demandé pourquoi je me décla<< rais le défenseur d'un ouvrage << dont j'ai souvent développé les a défauts; je réponds que, mem

bre de l'Assemblée constituan«te, je me suis opposé de tout << mon pouvoir à tous les décrets << que l'opinion proscrit aujour« d'hui; mais que, depuis le mo

ment où l'acte constitutionnel «< fut terminé et cimenté par l'opinion générale, je me suis tou«< jours borné à en réclamer l'exé« cution fidèle ». La 12e livraison de cette première série contient le récit des événements du 10 août 1792. Un avis aux souscripteurs porte « Les circonstances actuelles et l'approche de la Con«vention nationale semblent nous

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analogue aux conjonctures où nous sommes ». Le n° 9 porte le titre de Lettres aux Français. Ce journal, publié ainsi d'une manière très-irrégulière, eut peu de succès. Dans son « Histoire des journaux et des journalistes de la Révolution française » (1789 à 1796), Léonard Gallois a donné, tom. II, p. 113 à 144, une longue description des deux recueils périodiques de Robespierre, plus minutieuse que celle de Deschiens que nous reproduisons. XXXIX. Projet de décret sur l'éducation publique, le 27 juillet 1792. Paris, de l'impr. nation. (1792), in-8 de 14 pages. XL. Adresse des representants de la commune de Paris à leurs concitoyens (1er septembre 1792). Paris, Duplain, 1792, in-8 de 15 pages. XLI. Discours sur l'institution d'une nouvelle garde pour la Convention, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, le 24 octobre 1792. Paris, de l'imprimerie de P. - J. Du

plain, s. d., in-8 de 15 pages. XLII. Discours sur l'influence de la calomnie sur la Révolution, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, daus la séance du 28 octobre 1792, l'an premier de la République. Paris, de l'impr. de P.-Jacq. Duplain, 1792, in-8 de 32 p. XLIII. Réponse à l'accusation de Louvet, le 22 novembre 1792, an rer. 1792, in 8, de 26 pag. XLIV. Discours sur le parti à prendre à l'égard de Louis XVI, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, le 5 decembre 1792. Paris, Soc. des amis de la Liberté, etc., s. d., in-8 de 16 pag. XLV. Opinion dans le procès du roi. 1792, in 8. XLVI.

TOME XII.

Opinion sur le jugement de Louis XVI. Imprimée par ordre de la Convention nationale. (De l'imprim. nation., s. d.), in-8 de 12 pag. XLVII. Second Discours sur le jugement de Louis Capet, prononcé le 28 décembre 1792, an re de la République, à la Convention nationale. De l'impr. nation., s. d., in-8 de 20 p.; Paris, Duplain, 1792, in-8 de 40 p. XLVIII. Rapport fait (à la Convention nationale) au nom du comité de salut public, le 23 nivôse, l'an I de la République française une et indivisible (12 janv. 1793). Imprimé par ordre de la Convention nationale. De l'imp. nationale, s. d., in-8 de 4 pages. XLIX. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, proposée par Maximilien Robespierre, 24 avril 1793. Imprimée par ordre de la Convention nationale. De l'imp. nation., s. d., in-8 de 8 pages. Un philosophe regardait cette Déclaration comme la «< préface criminelle d'un livre impossible ».

Autre édition, sous ce titre Société des amis de la Liberté et de l'Egalité. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, présentée par Max. Robespierre. Paris, impr. nation., s. d., in-8 de 8 pag. Une réimpression en a été faite, en 1848, pour la Société des droits de l'homme. Paris, de l'imprim. de Mme Dondey-Dupré, in-fol. de 2 pag. Autre édition, avec des commentaires, par le cit. Laponneraye. Paris, de l'impr. de Mie, 1832, in-8 de 8 pages. Une autre édition, de l'imprimerie de Setier, est annoncée dans « la Bibliographie de la France », année 1832, et il y est dit que cette dernière est le vingt-deuxième tirage depuis août 1830. Ces réimpressions ont été publiées par la Société des droits de l'homme. L. Discours sur le gouvernement représentatif, prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale, ie 10 mai 1793. (Nouv. édit.). Paris, Prévost, 1831, in-8 de 28 pag. (50 c.). LI. Le Comité de salut public aux tribunaux révolutionnaires, aux tribunaux criminels, aux commissions militaires et aux accusateurs publics. S. d., in-8. Pièce signée Robespierre (rédac

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teur), Billaud-Varenne, Carnot, C.-A. Prieur, B. Barrère, R. Lindet, Couthon. Le Comité de salut public est d'avril 1793, et Robespierre n'y entra qu'en juillet, à la place de Gasparin, démissionnaire; cette pièce est donc postérieure à cette dernière date : elle n'a point été insérée dans les « OEuvres de Robespierre », publiées par M. Laponneraye. LII. Constitution de la République française, décrétée par l'Assemblée nationale dans le mois de juin 1793, acceptée par le peuple, inaugurée le 10 août de la même année (non mise en activité); suivie de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, propoposée par Maximilien Robespierre. Paris, Prévost, 1831, in-8 de 24 p. (50 c.). LIII. Discours sur la Constitution (prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, séante aux Jacobins). De l'impr. patriot. et républ. (de Guffroy), s. d., in-8, de 34 pag. LIV. Discours sur la faction Fabre d'Eglantine (non achevé) (1). Imprimé sous le n' LII des pièces justificatives du Rapport de Courtois, p. 192-211. LV. Projet rédigé par Robespierre, du Rapport fait à la Convention nationale par Saint-Just, contre Fabre d'Eglantine, Danton, Philippeaux, Lacroix et Camille Desmoulins (octobre 1793). Manuscrit inédit, publié sur les autographes, avec des notes, des rapprochements et un fac-simile; suivi d'une Lettre de Mlle de Robespierre. Paris, France, 1841, in-8 de 32 pag., avec un fac-simile. Cet écrit est précédé de l'Avertissement suivant « Le hasard ayant fait tomber dans nos mains un manuscrit inédit de Robespierre, nous nous empressons d'en donner connaissance aux amateurs curieux de tout ce qui appartient à l'histoire de notre révolution. Nous pensons qu'il sera avidement accueilli par eux. On verra lés singuliers rapprochements qui se trouvent entre le Rapport de Saint-Just contre Fabre D'Eglantine, Danton, Camille Desmoulins, etc.; et les

(1) Non achevé n'est pas exact. On n'a pas retrouvé la fin du discours qui n'a pas été prononcé, et n'était qu'un projet.

idées de Robespierre qui ont servi de bases à ce rapport, et que ce dernier lui a suggérées. Ce docucument précieux donne la preuve la plus convaincante que ce n'était pas Robespierre qui recevait ses inspirations de Saint-Just, comme l'ont cru plusieurs bistoriens, et notamment M. Thiers, t. III, p. 327, 1re édition; mais bien Robespierre qui imposait les siennes à St-Just (1). Ce manuscrit contribue puissamment à connaitre la secrète pensée et le caractère intime de ce personnage, qu'on est encore bien loin d'avoir apprécié ». Ce Projet de Rapport, que nous présentons comme une pièce justificative de l'Histoire, sera d'autant mieux apprécié, qu'on aura fait sortir des ténèbres plus d'éclaircissements sur les événements de ces derniers temps. On y trouvera aussi des passages précieux pour l'histoire de Danton, personnage éminent de l'époque. Un billet de la main de Robespierre (2), que nous avons fait lithographier, prouve qu'il convoqua luimême le vice-président dù tribunal révolutionnaire pour s'entendre avec lui sur la condamnation des accusés ces lignes peu nombreuses nous ont paru précieuses à conserver. Ce Rapport n'a point été inséré dans les & OEuvres de Robespierre », publiées par M. Laponneraye. LVI. Rapport à la Convention au nom du Comité de salut public, séance du quintidi, 15 frimaire an II (5 novembre 1793). Impr. nation., in-8 de 10 pages. C'est la réponse de la Convention au manifeste des rois ligués contre la République. LVII. Discours dans la séance des Jacobins des primidi et ditidi frimaire an II (novembre 1793). S. I. n. d., in-8 de 16 pages. LVIII. Rapport écrit de la main de Robespierre, sur la faction de l'étranger. Impr. à la fin des « Pièces trouvées dans les papiers de Robespierre et de ses compli ces, etc. Affaire Chabot. Faction

(1) Beaucoup de personnes mettent en doute que ces notes aient été fournies par Robespierre. Ön aurait dû en faire autographier au moins une. Le fac simile ne s'y rapporte pas.

(2) Ce billet est in'erprété dans un sens tout à fait judaïque.

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