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Arthus-Bertrand, 1838, 2 vol. in-8, avec 20 lithogr. et 8 cartes (20 fr.). ROBINSON (Henry-Wilkie), théreuucographe, né à Manchester, fixé en Belgique depuis le commencement de 1860, a dirigé pendant 18 mois (du 1er janvier 1861 à la fin de juin 1862) la « Gazette des chasseurs » qui paraît a Bruxelles, et et à partir du 1er juillet 1862 il a pris la rédaction en chef du «Journal des baras et des chasses »>, qui paraît également à Bruxelles. Nous connaissons de M. HenryWilkie Robinson les publications spéciales suivantes I. L'Age du cheval. Description détaillée des modifications successives de la denture, suivi d'un exposé des ruses les plus généralement employés par les maquignons et des moyens de les déjouer. Bruxelles, yeuve Parent et fils, et Paris, Gon, 1869, in-18 de 55 pag, avec grav. dans le texte (75 c ). II. Le Chien de chasse. Description des différentes races, contenant des renseignements complets sur les particularites qui distinguent chacune d'eiles. Education et dressage; soins à donner dans toutes les maladies. Bruxelles, veuve Parent et fiis. 1860, in-8 de 296 pag., avec planches sur cuivre et gravures sur bois (5 fr.). Deuxième édition. Ibid., 1861, in-8 de 270 pag., avec planches et grav. (5 fr.). III. Le Tireur infaillible, trad. de l'angl. de Marksman. Brux., veuve Parent et fils, et Paris, Goin, 1860, in 8 (5 fr.). IV. Conseils aux chasseurs sur le tir, les armes, munitions et ustensiles du chasseur, la chasse en plaine et les différentes chasses des oiseaux sauvages; suivi d'une table alphabétique de tous les gibiers à poil et à plume, avec des renseignements détaillés sur chacun d'eux. Bruxelles, les mêmes, 1861, in-8 avec gravures (5 fr.). La 2e édition de cet ouvrage, entièrement remanié, est actuellement sous presse (avril 1863). V. Che vaux de selle de chasse et d'attelage. Bruxelles, veuve Parent et fils, et Paris, Goin, 1861, in-8 (fr.). Quoique publié sous le nom de M. Robinson, cet ouvrage contient des parties qui ne sont pas de lui. VI. Grandeur et déca

dence d'un cheval de course, trad de l'angl. de John Mills. Brux., et Paris, les mêmes, 1862, in-8 (5 f.). Cet écrivain s'occupe actuellement d'un ouvrage de longue haleine auquel il se propose de donner le titre de le Livre de toutes les chasses, qui contiendra la description de tous les gibiers des deux continents, avec les procédés employés pour les chasser. Le mérite de ce livre, s'il en a quelqu'un, sera dans la vaste étendue qu'il en brassera. L'auteur lui a donné la forme de dictionnaire, et il contiendra plus de 1,500 mots, bien qu'il en ait retranché tout ce qui n'a point le rapport le plus direct avec la chasse.

ROBINSON. Tableaux comiques. Le Lion toulousain. Dagobert. Paris, Ad. Delahays, 1860, in-16 (2 fr ). ROBIOU (l'abbé). Les Fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'à nos jours, avec une notice sur chaque poëte. Quatrième édition. Tours, Mame, 1855, in-8 de 24 feuilles 1/2, plus un portrait et un fromispice (2 fr. 50 c.). Faisant partie d'une « Bibliothèque de la jeunesse chrétienne ».

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ROBIOU (Féix Marie - LouisJean) (1), historien, né à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 10 octobre 1818, entra a l'Ecole normale au concours de 1840 et en sortit en 1843. Admis aux épreuves orales, mais non au titre définitif d'agrégé d'Histoire. il fut placé comme chargé du cours d'Histoire au collège royal de Pontivy (Morbihan), aujourd'hui lycée de Napoléonville. Second agrégé d'Histoire au concours de 1847, il devint alors professeur titulaire dans le meme établissement, où il est resté constamment jusqu'à la fin de 1863, sauf son séjour d'une année scolaire (1845-46) au collège de

(4) A l'inverse de tant de personnes qui ont indument ajoute des superfétations à leu s noms, M. Felx Robiou, pas plus que son pere, n'a pris le nom de Robiou de la Trenonnais qui leur appartient legitimement, le père de notre professeur étant le fre e de Robou de la Tré1835 à l'hiver de 1851-52, é oque à aquelle il se honnais, evêque de Coutances (du printemps de d mit de ses fonctions, et l'oncle du suivant. On a dit qu'il se trouve ainsi retabli dans l'ouvrage récent de M. Paul de Courcy sur la noblesse de

la retagne.

Laval. En 1852, M. Robiou fut reçu docteurès lettres par la Faculté de Paris. Il avait demandé un séjour plus favorable à l'étude, qui lui fut accordé; et, de 1853 à 1859, il occupa la chaire d'Histoire dans divers lycées et celle de rhétorique à celui d'Auch (1855-56). Des circonstances étrangères à ses travaux l'ont ramené, a la fin de 1859, au lycée de Pontivy, où il est encore. Quoique n'ayant pas publié jusqu'à ce jour un grand nombre d'ouvrages, M. Robiou n'en a pas moins beaucoup écrit, et nous allons énumérer ce que l'on doit à ses érudites investigations. I. Etude sur le Panégyrique de Loys de la Tremoille, par Jean Bouchet Impr. dans « l'Université catholique », t. XIV (1842), p. 307 et suiv. L'auteur était encore à l'Ecole normale lorsqu'il publia cette étude. En quittant Paris, il en remit une autre qui parut dans le même recueil, sous ce titre : II. Etude sur la Gaule au VIIe siècle, qui concerne les règnes de Clotaire et de Dagobert, considérés au point de vue des institutions et des mœurs, t. XIX (1845), p. 232. Il pubiia vers le meme temps deux articles anonymes dans un journal de province, qui ont été foudus depuis dans sa thèse française que nous citons plus bas. III. De la Philosophie chez les Romains et de son influence pendant les deux premiers siècles de l'Empire. Impr. en une série d'articles dans les « Annales de philosophie chrétienne, publiées par M. Aug. Bonnetty, numéros de mars, avril, septembre, octobre et décembre 1851. Dans le premier article et une partie du second, l'auteur étudie l'épicurisme tel que la Grèce le formula, tel que l'enseigua Lucrèce et tel que le discuta Cicéron. Vers la fin du second article il commence l'examen du stoïcisme primitif, qui se continue dans les troisième et quatrième et une partie du cinquième, terminé par un aperçu de l'école académique dans Cicéron. En 1832, M. Bounetty crut devoir interrompre la publication de cette étude. Il la reprit spontanément en 1858 avec son numéro de sep

tembre, qui contient la fin du travail sur la nouvelle académie, et ceux d'oct. et déc. contenant les articles de M. Robiou sur la philosophie du commencement de l'Empire. I lui avait remis aussi un travail abrégé sur l'époque qui s'étend de Néron à Marc-Aurèle, satisfaisant ainsi à son titre : De la Philosophie chez les Romains et de son influence pendant les deux premiers siècles de l'Empire; mais la thèse de l'auteur étant alors publiée, M. Aug. BonDetty jugea qu'elle ferait peutêtre double emploi et cet article n'a point paru. IV. De l'Influence du stoïcisme à l'époque des Flaviens et des Antonins. Thèse pour le doctorat, présentée à la Faculté de Paris. (De l'imp. de Vatar, à Rennes). Paris, Douniol, 1852, in-8 de 260 pag. (3 fr.). V. Ægypti regimen quo animo susceperint et qua ratione tractaverint Ptolemæi disquirebat Félix Robiou. (De l'impr. de Vatar, à Rennes). Paris, Douniol, 1852, in-8 de 115 p. (2 fr.). VI. Essai sur l'histoire de la littérature et des mœurs pendant la première moitié du XVIIe siècle. Tome Ier. La France. De la paix de Vervins à l'avènement de Richelieu. (De l'impr. de Vatar, à Rennes). Paris, Douniol, 188, in-8 de vij et 277 pag. (7 fr. 50 c.). C'est la plus importante publication de l'auteur et celle qui lui a coûté les plus longues recherches. M. Zeller en a donne un compte-rendu assez long dans le « Journal de l'instruction publique », no du 13 juillet 1859. VII. Recherches sur la quatorzième dynastie de Manéthon. Versailles, de l'impr. de Beau, 1860, in-8. Tirage à part, à petit nombre, de huit articles qui ont paru dans les «< Anuales de la philosophie chrétienne » en janvier, février, mai, juin, juillet, août, septembre et octobre 1859. Ce tirage à part n'a pas été mis en vente. Cet ouvrage valut à l'auteur des compliments de la part de la rédaction des « Annali dell' Instituto di correspondenza archeologica di Roma », et le mit en relations avec M. de Rougé. VIII. Mémoire sur les connaissances des anciens dans la partie de l'Afrique

comprise entre les Tropiques, depuis Hérodote jusqu'à Pline et Ptolémée. Présenté à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui lui a décerné une mention honorable, dans sa séance du 7 décembre 1860. M. Robiou n'a pas fait imprimer ce Mémoire dans son ensemble, mais il en a publié les fragments suivants : a) Recherches nouvelles sur quelques périples d'Afrique dans l'Antiquité. (Néchao, Hannon, Eudoxe). 27 pag., impr. dans la « Revue archéologique (mars 1861). b) la Question des sources du Nil dans l'Antiquité. Impr. dans les « Nouvelles Annales des voyages», mars 1861, p. 303-345. c) Les Peuples d'Ethiopie d'après les écrivains grecs. Imprimé dans les «Annales de philosophie chrétienne», sept. et oct. 1861. Dans les numéros de janvier et février 1862 de ce dernier recueil, on a imprimé deux articles de M. Robiou contenant l'analyse de divers travaux publiés en 1860, dans le « Zeitschrift der deutschen Morgenlandischen Gesellschaft. Le premier traite d'antiquités égyptiennes et phéniciennes; le second, d'antiquités hébraïques (Origine du prétendu livre d'Hénoch; topographie de la Terre-Sainte); un troisième paraîtra plus tard, traitant, avec quelques détails sur le peuple nabatéen, des inscriptions nabatéennes ou sinaïtiques, article écrit et accepté, mais des difficultés d'exécution à cause des caractères nabatéens en pourront retarder l'impression. L'auteur se propose d'en analyser ensuite quelques nouveaux, concernant l'Inde, et en former un quatrième article. IX. Histoire ancienne des peuples de l'Orient jusqu'au début des guerres médiques, mise au niveau des plus récentes découvertes, à l'usage des établissements d'instruction secondaire. Paris, Douniol, 1862, in-18 de ix-264 p. (2 f. 50c.). Cet ouvrage ne touche qu'aux peuples classiques (Egypte et Asie occidentale.) L'auteur se propose d'y joindre, à un certain nombre d'exemplaires, un Appendice à l'usage des professeurs et renfermant des discus

sions et preuves. L'Appendice n'a pu être achevé en 1863. MM. de Rougé et H. Martin (de Rennes) ont beaucoup encouragé l'auteur dans cette publication, dont l'objet est de mettre l'enseignement à la hauteur des résultats obtenus depuis vingt ans par l'archéologie. ROBIOυ DE LA TRÉHONNAIS (Frédéric), cousin du précédent, rédacteur en chef du journal «l'Agriculture anglaise », Paris, F. Didot. Essai sur l'histoire, la topographie, la constitution, les mœurs et le langage de l'île de Jersey. Ouvrage couronné par la Société d'émulation de l'île de Jersey, le 10 mai 1843. (Avec une Préface de M. Auguste Luchet). Jersey, publié par ordre de la société, chez F. A. Romevil, 1843, in-12 de xj et de 79 pag. ROBIQUET (François-Guillaume), anc. élève de l'Ecole polytechnique, de 1796 à 1800, ingénieur en chet des ponts-et-chaussées, correspondant de l'Institut, classe des sciences morales et politiques; né le 2 février 1777 à Rennes (Ille-et-Vilaine) d'un père imprimeur dans cette ville, mort à Saint-Hélier, paroisse de Rennes, en 1844. Nous connaissons de lui: I. Recherches historiques et statistiques sur la Corse. (De l'imprimerie de Marteville, à Rennes). Paris, rue des Francs-Bourgeois-SaintMichel, no 8; Carilian - Goury, 1835, grand in-8 de Iv-598 pages, avec un Atlas in-fol. de tableaux et 3 cartes (28 fr.). Ce volume est divisé en quatre parties: la première traite de la Corse ancienne, la deuxième de la Description physique; la troisième est consacrée à l'Histoire, divisée en neuf livres; la quatrième traite de l'Etat actuel de la Corse. Des Notes supplémentaires terminent ce volume. L'Institut, en 1831, avait décerné à l'auteur le prix de statistique fondé par Montyon. M. P. S. Girard a rendu compte de cet ouvrage, l'un des meilleurs du genre, dans les mois d'août, novembre 1835 et janvier 1836 du << Journal des savants». II. Statistique de la paroisse de Saint-Hélier, de Rennes. Elle fut adressée à l'Institut, qui la regarda comme

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On trouve une courte Notice sur Fr.-Guillaume Robiquet, et une autre sur son frère (voy. l'article suivant) dans la «< Biographie bretonne », par M. Levot (Vannes, 1857, 2 vol. grand in-8), t. II, p. 729-733 ces deux Notices, signées : A. M., sont de M. Alphonse Marteville, imprimeur à Rennes, neveu de ces deux Robiquet.

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ROBIQUET (Pierre-Jean), frère du précédent, pharmacien, professeur, membre de l'Académie des sciences. Voyez tome vIII, page 87. Ajoutez mort à Paris, le 29 avril 1840. Biographies de Robiquet. Biographe et Nécrologe réunis, t. rer, p. 248; Funérailles de Robiquet. Discours de M. Chevreul, prononcé le 2 mai 4840. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1848, in-4 de 6 pages; Notice biographique dans le « Journal des savants», ann. 1840, p. 812; dans le « Mémorial de la littérature »>, mai 1840, col. 180. Eloge de P.-J. Robiquet, par M. A. Bussy, prononcé devant la Société de pharmacie, en avril 1841, et imprimé dans le « Journal de pharmacie », dans la même année. (Voyez aussi l'article précédent.) ROBIQUET (Henri-Edmond), fils du précédent, pharmacien, docteur ès-sciences, membre de la commission d'hygiène et de salubrité du 10 arrondissement, membre de la Société de pharmacie, de celle d'hydrologie médicale, rédacteur du « Journal des connaissances médicales et pharmaceutiques», lauréat de l'Ecole pratique de pharmacie, professeur agrégé de physique, et ensuite professeur titulaire. Né à Paris, le 13 septembre 1822. Après avoir fait son stage, Robiquet entra en pharma

cie, le 1er novembre 1842, et y resta deux ans. Il fut ensuite préparateur à l'Ecole de pharmacie ; puis, comme agrégé de physique, il suppléa Soubeiran dans son cours de physique, et quoique jeune, il avait su, malgré le talent. de Soubeiran, captiver les auditeurs et conserver au cours de physique de l'Ecole le nombreux auditoire qui suivait les leçons du professeur titulaire. Lors de l'organisation des manipulations de physique à l'Ecole de pharmacie, Robiquet, qui, le premier, dirigea ces manipulations, y apporta un zèle qui lui mérita l'estime et la reconnaissance des élèves de l'Ecole pratique. L'organisation de ces expériences était chose difficile mettre entre les mains des élèves des instruments de précision, et par conséquent d'un prix élevé, obtenir que les expériences fussent bien faites, que les instruments ne fussent pas brisés, détériorés, anéantis. Robiquet sut suffire à tout ces instruments, quoique peu nombreux, furent suffisants pour les élèves, et le temps était tellement réglé, disposé, que chacun pouvait s'en servir à son tour et acquérir les connaissances qui lui étaient nécessaires. Ce professeur habile, auquel devait revenir un jour un fauteuil à l'Académie de médecine ou à l'Académie des sciences, a succombé par suite d'une péritonite, le 29 avril 1860, laissant une veuve et de bons parents désolés. Les travaux. publiés par Robiquet sont nombreux; par ce qu'il a publié, on peut prévoir ce qui serait arrivé si la mort n'était pas venue l'enlever dans la plénitude de l'âge et avec son activité pour les travaux scientifiques. Néanmoins, la majeure partie de ses écrits est insérée dans le « Journal des connaissances médicales et pharmaceutiques» et dans d'autres recueils. Nous ne connaissons de lui, impri més séparément, que les ouvrages et opuscules suivants: I. De la Décomposition putride. Thèse présentée et soutenue à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, Paris, de l'impr. de Thunot, 1853, in-4 de 48 pag., et in-8 de 80 pag.

II. Fermentation gallique. Ethérification de l'alcool vinique. Faris, 1854, in-4 de 48 pag. III. Avec M. le docicur Alex. Mayer: Mémoire sur l'urgence d'une réforme médicale et pharmaceutique, suivi d'un exposé des bases d'une organisation nouvelle de la médecine; par le doct. Alex. Mayer, rédacteur en chef de a la Presse médicale », et de la pharmacie, par E. Robiquet. Paris, de l'impr. de Remquet, 184, in-8 de 32 pag. IV. Notice sur les titres scientifiques de E. Robiquet..., candidat pour la place vacante à l'Académie impériale de médecine (section de chimie et de physique). Paris, de l'impr. de Thunot, 1856, in-4 de 8 pag. V. Instruction sur l'usage du diabétomètre (instrument destiné à mesurer le sucre dans les urines diabétiques). Paris, de l'impr. de Thunot, 186, in-8 de 4 pag., avec une planche. VI. Note sur la codéine, lue à l'Académie de médecine, le 28 octobre 1856. Paris, Thunot, 1856, in-8 de 8 pag. VII. Manuel théorique et pratique de photographie sur collodion et sur albumine. Paris, Labé, 1859, in-18 de vi-309 pag. (4 fr.). VIII. Eloge de M. Soubeiran. Paris, impr. de Renou et Maulde, 1860, in-8. Outre les ouvrages que nous venons de citer, Edouard Robiquet est auteur d'un assez grand nombre d'articles insérés dans divers recueils à la publication desquels il a activement coopéré, tels que le « Dictionnaire technologique », « le Moniteur universel », pour lequel il a écrit une revue scientifique; le « Dictionnaire raisonné des dénominations chimiques et pharmaceutiques, 2e édit. (1853), de MM. Lamy et A. Chevalier, dont il a fait un volume; «le Travail universel », Revue

complète des œuvres de l'art et de l'industrie exposées à Paris en 1855 (1856 et ann. suiv., gr. in-8). Dans le « Journal des connaissances médicales et pharmaceutiques, ainsi que dans quelques autres recueils, H.-E. Robiquet a inséré des recherches: 1° sur le suc de l'aloès; 2° sur l'identité des acides picrique et chrysolépique; 3 sur les phénomènes de poly

morphisme que présente le tartrate boro-potassique et le citrate de magnésie; 4° une note sur le baume de soufre anisé; 5o une théorie nouvelle de l'éthérification; 6o une note sur la constitution moléculaire du tannin et de l'acide gallique; 7° un mémoire sur l'aloétine; 8° des es-ais sur un nouveau modèle de déplacement pour les recherches chimiques et phar maceutiques; 9o des procédés nouveaux pour préparer l'alcool d'asphodèle, le citate de magnésie, le coton-poudre, le cyanure de mercure; 10° un mémoire sur les raies du spectre solaire; 11° une note sur la préparation de la crème de tartre soluble; 12° une autre sur l'application de la guttapercha à la préparation des caustiques à bases de potasse et de chlorure de zinc.-M. A. Chevallier a donné une courte notice sur H-E. Robiquet dans le « Journal de chimie médicale, de pharmacie, de toxicologie, etc. », juillet 1860, courte notice que nous avons mise à profit pour l'article que nous donnons ici.

ROBITAILLE (l'abbé François-Joseph), ecclésiastique savant, écrivain mystique, hagiographe et archéologue, né à Fruges (Pas-de-Calais), le 9 juin 1800, successivement desservant (1824), directeur du grand séminaire d'Arras (1826), grand doyen de Saint-Pol et vicairegénéral honor. du diocèse (1837), supérieur du grand séminaire (1852), chan. titulaire, membre des acad. d'Arras, de Carcassonne et de la Soc. des Antiquaires de la Morinie. M l'abbé Robitaille a pris part à la publication de divers onvrages et recueils périodiques. De 1830 à 1852 il a collaboré à la Gazette de Flandre et d'Artois »,

à « la Bibliographie », à «la Liberté » et à « la Société », qui paraissaient à Arras. Ses articles, la plupart non signés, sont de religion, de philosophie, de bibliographie et de polémique. De 1852 à 1862, il a collaboré à la « Statistique monumentale du Pas-deCalais », au Bulletin de la commission des monuments historiques du même département » ; il a fourni des mémoires au re

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