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Paris. I. Avec M. Félix Lebon : Recueil général des arrêts du conseil d'Etat, comprenant les arrêtés, décrets, arrêts et ordonnances rendus en matière contentieuse, depuis l'an vIII jusqu'à l'an 1839. Avec des annotations, etc., et une table analytique et alphabétique. Paris, Dupont, 1839-46, 7 vol. in 8 (66 fr. 50 c.). Le 7° volume a deux paginations : une pour la fin de l'ouvrage, qui remplit la moitié du volume environ; l'autre pour la table générale alphabétique. II. Avec M. E. Durieu Répertoire de l'administration et de la comptabilité des établissements de bienfaisance, asiles d'aliénés, mouts-de-piété, etc. Paris, rue de Martignac, n. 8, 184143, 2 vol. in-8 (18 fr.). III. Des Moyens d'améliorer la situation des classes laborieuses. Paris, de l'impr. de Chaix, 2 février 1848, in-8 de 8 pages.

ROCHE (L. AUBERT-). Voy. AUBERT (1), ROCHE (le docteur Jules). A lu mémoire de ma mère! Fais ce que dois! advienne que Dieu voudra! Poésies morales et religieuses, etc. Belleville (lez Paris), 1846, in-8 de 20 pages.

RocHE (J.-L.-H.). I. Méthode syngraphique, à l'aide de laquelle on peut dresser sur-le-champ et de mémoire une carte géographique, avec une exactitude rigoureuse. Toulouse, de l'impr. de Chauvin, 1847, in-4 de 8 pag., avec une carte et 5 pl. II. Voyage classique en Italie et en Sicile. (Géographie ancienne et moderne.) Toulouse, Bon et Privat, 1847, in-12 de 128 pages, plus une carte. ROCHE (G.-Hippolyte). Annuaire des municipalités. Recueil annuel de législation, de jurisprudence et de doctrine en matière municipale et rurale, d'économie sociale et des progrès communaux. Guide personnel des maires, adjoints, etc. Publié par G. Hippolyte Roche; et précédé 1o d'une Histoire de la révolution de février, par Emile Souvestre; 20 d'un Recueil des

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(1) Nous n'imitons pas ici M. F. Bourquelot qui, ayant pris le nom d'Aubert pour un prénom, a ete conduit à citer les ouvrages de cet honorable médecin au nom de Roche, qui est celui du beau-père du docteur!

actes du gouvernement provisoire; 3° d'un Manuel des élections générales en 1848. Première année. 1848. Paris, rue Louis-le-Grand, u. 10; Joubert, 1848, in-18 (2 fr.). ROCHE (F.), alors sous-préfet à Mamers (Sarthe). Petit Traité d'agriculture pratique, à l'usage des enfants et des grandes personnes. Mamers, de l'imp. de Fleury, 1849, in-12 de 72 pages (30 c.). Réimpr. dans la même année. ROCHE (Lubin), médecin vétérinaire. 1. Guide pratique du cultivateur aveyronnais sur l'hygiène et le traiment des maladies du bétail. Rodez, de l'impr. de Carrère aîné, 1850, in-8 de 11 feuilles. Suivi d'une Instruction pratique sur l'industrie fromagère de Roquefort. II. Manuel de l'éleveur de bêtes à laine. Notions pratiques sur le choix, l'élevage, le bon entretien et les maladies de ces animaux domestiques. Lyon, Savy; Toulouse, Gimet, et Paris, Comon, 1851, in-12 (2 fr. 50 c.). M. Lubin Roche, en outre, a été l'un des cinq rédacteurs du « Journal de médecine vétérinaire pratique », recueil dont le premier numéro est de Toulouse, avril 1836, mais qui n'a paru qu'une année, soit 12 numéros in-8. Il a fait la partie de la Médecine vétérinaire, précis sur l'hygiène de la médecine pratique des animaux domestiques, pour le << Manuel des familles » (Paris, 1851-57, gr. in-8), réimprimée en 1863, sous le titre de Dictionnaire d'agriculture et de la médecine vétérinaire, précis sur l'hygiène de la médecine pratique des animaux domestiques, à la suite du Dictionnaire de droit de l'Empire français, commenté et analysé », etc., par F.-H. Barots, anc. magistrat, in-8 de 672 pag.

α

ROCHE (Jean-Joseph), directeur de l'école mutuelle de Besançon; né à Saint-Geniès de Rive d'Olt (Aveyron), en 1805. I. De l'Emploi du temps. Discours. Besançon, de l'impr. de Bintôt, 1850, in-4 de 4 pag. II. Du Caractère. Discours prononcé à la distribution solennelle des prix de l'Ecole modèle de Besançon, le 23 août 1852. Besançon, de l'impr. de Bintôt, 1852, in-4 de 4 pages, et quelques au

tres discours prononcés dans de semblables circonstances. ROCHE (Jean-Théophile-Marie-Pierre), fils du précédent, docteur en médecine; né le 31 août 1831, à Besançon, où il est mort, le 6 avril 1862. Í. Des Complications du rhumatisme articulaire aigu. Thèse. Besançon, de l'impr. de Bintot, 1856, in-4 de 44 pag., et Strasbourg, de l'impr. de Sibermann, 1856, in-4 de 44 pages. II. Traitement de la pneumonie par les préparations cyaniques, ou de l'Emploi de l'eau de laurier- cerise dans la pneumonie aiguë franche. (Extr. du « Bull. de la Soc. de méd. de Besançon »). Besançon, de l'imp. de Jacquin, 1858, in 8 de 21 pag. III. De l'Emploi extérieur du cyanure de potassium, de son action thérapeutique dans quelques névralgies; recherches sur son action physiologique. (Extrait du « Bulletin de la Société de médecine de Besançon »). Besançon, de l'impr. de Jacquin, 1859, in-8 de 23 pag. IV. De la Valeur pronostique de l'amaurose dans l'albuminurie. (Extr. du même Bulletin.) Besançon, de l'imprimerie du même, 1860, in-8 de 7 pag. ROCHE, ancien notaire. De l'Organisation du crédit foncier en France. Paris, de l'impr. de Bénard, 1852, in-8 de 32 pages.

ROCHE. Des Cartes à jouer. Imprimé dans le Moniteur univ., no du 15 novembre 1853.

ROCHE (Edmond), poëte et musicien, né à Calais, le 20 février 1828. A quatorze ans, il était au conservatoire de musique, dans la classe d'Habeneck, dont il a été l'un des bons élèves. Entre tous les instruments, Roche avait choisi le violon. Cet écrivain était né avec d'heureuses dispositions poétiques, mais sans fortune, et la poésie n'en procurant guère, il dut s'assurer de moyens d'existence. Il fut pendant quelques temps tout à la fois surnuméraire à l'administration des douanes, qui employait ses journées, et violon à l'orchestre du théâtre de la Porte-Saint-Martin, qui lui prenait ses soirées; les nuits étaient réservées par lui à la poésie. Aussi s'empressa-t-il d'abandonner le

pupitre du chef d'attaque le jour où l'administration des douanes voulut bien l'admettre au nombre des bienheureux qui émargent. L'émargement était modeste, mais c'était au moins un peu de loisir, et le loisir c'était le travail. Malheureusement, Roche s'y livra avec trop d'ardeur, et il y succomba il est mort à Paris, le 24 décembre 1862. Il avait trentequatre ans. Nous connaissons de lui I. Mozart. Etude poétique. Paris, de l'impr. de Firmin Didot, 1853, in-8 de 16 pag. OEuvre détachée d'une série d'études musicales sur les grands maîtres. Réimpr. dans les Poésies posthumes de l'auteur (voy. le no VII). Il a dû être imprimé aussi séparément une autre étude, sur Stradivarius, dont nous n'avons pas trouvé l'annonce dans la « Bibliographie de la France, mais elle a été insérée dans « les Poésies posthumes» de l'auteur (voy. le no vII.) II. Les Algues, études marines. Paris, J. Leclère, 1856, in-18 de 72 pag. III. Les Récréations enfantines. Paris, Mandeville, 1859, 8 petits opuscules in-16, sous huit titres différents, chacun de 15 pag. IV. L'Italie de nos jours. Orné de 30 gravures sur acier Paris, Mandeville, 1860, in-4 (20 fr. broché, 25 fr. relié en toile). V. Tannhauser, opéra en trois actes de Richard Wagner (traduit en vers français par Edm. Roche). Représ. sur le théâtre de l'Académie impér. de musique, le 13 mars 1861. Paris, Ve Jonas, librairie théâtr., 1861, gr. in-18 de 61 pag. (1 fr.). Edm. Roche comptait beaucoup sur ce poëme pour se faire connaître, mais la musique de l'avenir, ayant fait four, le poëte jugea prudent de garder l'anonyme, afin de n'être pas entraîné dans la chute du musicien. VI. Alfred Jaell. Paris, Michel Lévy frères, 1861, in-16 de 15 pag. (50 c.). « Les Virtuoses contemporains» (1). VII. Poésies posthumes. Avec une Notice par M. Victor Sardou. Eaux-fortes, par

(1) M. Victor Sardou, dans la notice qu'il a Poésies posthumes donnée à la tête des d'Edm. Roche, n'a pas cité les n° 3, 4 et 6, qui sout bien du poëte.

MM. Corot, de Bar, Herst, Michelin, Grenaud. Paris, Mich. Levy frères, 1863, in-18 jésus, de XIX247 pag. (3 fr.). Volume plein de talent, mais des vers!... Il est composé de Légendes et Poëmes, parmi lesquels M. V. Sardou a reproduit quelques pièces des « Algues», et sous le titre de Théâtre: de Fragments de Velléda, tragédie gauloise, la dernière Fouberie de Scapin, comédie que l'auteur avait écrite pour un anniversaire de la naissance de Molière, et l'Epilogue (en vers) de Bernard Palissy, drame en prose, qui est encore inédit. Roche, en outre, a écrit de nombreux articles dans la presse musicale, qui ont prouvé que, par une exception rare, la critique, chez Roche, était à la hauteur de l'artiste.

ROCHE. Influence des signes sur la formation des idées. Impr. dans « l'Université catholique », 2 série, t. XIX (1855), p. 269 et suivantes. ROCHE (J.-G.-André-Gabriel), avocat à la Cour impériale de Paris. I. Des Subsistances et des moyens de remédier à leur insuffisance, avec une préface par M. de Cormenin. Paris, Pagnerre, 1855, in-18 jésus de 5 feuill. (2 fr.). II. Question des enfants trouvés. Angoulême, de l'impr. de Lefraise et Cie, 1857, in-18 jésus de 34 pag. III. De l'Extinction de la mendicité. Angoulême, de l'impr. des mêmes, 1858, petit in-8 de 74 pages. ROCHE (B.), directeur du pensionnat Saint-Pierre, à Châlon-sur-Saône. Cours théorique et pratique de tenue des livres, en partie simple et en partie double. Paris, Dezobry et Magdeleine; et Châlon-sur-Saône, Boyer, Ferran, l'Auteur, 1856, deux parties in-8, l'une pour le maître, l'autre pour l'élève (6 fr.). ROCHE (J.-L.). Fernand Cortez, ou la Conquête du Mexique. Lille, Lefort; et Paris, Ad. Leclère, 1858, in-18 de 142 pag., avec une grav. (75 c.); 1860, in-12 de 142 pag. (1 fr.). ROCHE (Paul). Avec M. Renaud : L'Auberge de la Côte-d'Or, vaudev. en un acte. Représ. à Paris, le 5 mai 1858. Paris, de l'impr. Guiraudet et Jouaust, 1858, in-12 de 48 pag. ROCHE (J.-J.). Notice historique sur les anciens Centrons, dès qu'ils ont

été soumis aux Romains, jusqu'au règne de la maison de Savoie. ROCHE (J.-P.), docteur en médecine de la Faculté de Paris. Histoire topographique, médicale et statistique de la ville de Breteuil et de ses environs. Breteuil, Vannier, 1845, in-8 de 56 pages.

ROCHE (E. H.), D. M. S., ancien chirurgien. I. Réflexions critiques sur quelques points de l'organisation de la médecine et de la pharmacie en France. Auxerre, 1862, broch. in-8. II. Nouvelles Réflexions critiques sur les dispositions pénales des articles 35 et 36 de la loi du 19 ventôse an XI (10 mars 1803), sur l'exercice de la médecine, faisant suite et servant de complément à la première partie des (précédentes) Réflexions. Auxerre, de l'impr. de Gallot, 1863, in-8 de 10 pag. ROCHEBELLE (Albert de). Les bons

Quarts d'heure. Grenoble, Vellot, 1851, in-18. Vingt pièces de vers. ROCHEBLAVE. Essai sur les quakers. Impr. dans la « Revue de théologie et de philosophie chrétiennes », t. vII (1853), p. 316 et suivantes. ROCHEBRUNE (0. de). Avec B. Fillon: Poitou et Vendée, études historiques et artistiques. Fontenay-leComte, Robuchon, 1862 et années suivantes, 2 vol. in-4. L'ouvrage, tiré à 550 exemplaires, divisé en 2 volumes, sera composé de 70 à 80 feuilles de texte, sur papier à bras d'Annonay, avec un grand nombre de vignettes sur bois, de 125 gravures à l'eau forte, plans et cartes tirées sur même papier, et d'une carte grand in-fol., donnant l'état comparé du bas Poitou sous les périodes gauloise, romaine et le moyen âge. Les souscripteurs le recevront en 12 livraisons de 6 à 8 feuilles et de 10 à 12 eaux-fortes chacune. Le prix est de 80 fr., dont 20 seront payés après la réception de la 4 livraison, 10 après celle de la 6o, et les 50 derniers à la fin de de l'ouvrage. Une table générale sera donnée avec la dernière livraison. - Les six premières livraisons avaient paru à la fin de juillet 1863 (1).

(1) M. B. Fillon ayant fait le texte, les cartes et les plans de ce bel ouvrage, dont il a eu aussi la direction, il eut eté plus convenable de le citer à son nom; mais la lettre F. de notre

ROCHECHOUART (le général comte Louis-Victor-Léon de). Histoire de la maison de Rochechouart. Paris, Allard, 1859, 2 vol. in-4, avec 4 planches.

ROCHEDIEU (Emile), pasteur à Sedan. Avec M. Aug. Bost, autre pasteur: Le Manuel de la Bible. Introduction à l'étude de l'EcritureSainte, par le docteur Joseph Angus, membre de la Société asiatique de Londres. Trad. de l'angl. Toulouse, Société des livres religieux, et Paris, librairies protestantes, 1857, in-8 de vIII-664 pag. (4 fr.).

ROCHEFONTAINE (Hector de), substitut de M. le procureur général près la cour impériale de Colmar. Elude historique sur le droit de grace. Discours prononcé. Procès-verbal de l'audience solennelle de rentrée de la Cour impériale de Colmar, le 3 novembre 1859. Colmar, de l'impr. d'Hoffmann, 1860, in-8 de 39 pag.

ROCHEFORT (Edmond). Voy. ROCHEFORT-LUÇAY (le marq. de). ROCHEFORT (de), lieutenant-colonel

du 1er régiment de carabiniers. Notice sur un nouveau mode de collier, accompagnée de quelques Considérations sur le trait et ses divers effets. (Extr. du « Spectateur militaire », juillet 1849). Paris, de l'impr. de Martinet, 1849, in-8 de 24 pages.

ROCHEFORT (le comte de), ancien magistrat. I. La Nouvelle Jeanne d'Albret, poëme en vi chants, lu au banquet de la Sainte-Eugénie, le 15 novembre 1853. Paris, de l'imp. de Thunot, 1853, in-S de 8 pages. II. Le Prince impérial, ou les deux Offrandes, poëme en trois chants. Précédé d'une allocution et suivi d'un discours, par M. Acker. Paris, de l'impr. de Raçon, 1856, in-8 de 16 pages. Composé pour un banquet à l'occasion de la naissance et du baptême du prince impérial. ROCHEFORT (Henri). Voy. ROCHEFORT-LUÇAY (le comte Vict. Henri de).

ROCHEFORT (J.-F.-J.), notaire. Le Petit Echo de la raison et la Voix de

livre est imprimée bien antérieurement à 1862. Nous n'avons que la poss.bilité de le citer au tom de M. de Rochebrune, qui n'a fait que les aux fortes.

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Dieu, poëme. Rodez, de l'impr. de Carrère aîné, 1861, in 12 de 110 pages.

ROCHEFORT-LUÇAY (le marquis Claude-Louis-Marie de), agréable littérateur, et surtout vaudevilliste distingué, qui a obtenu un assez grand nombre de succès, connu dans les lettres sous le modeste nom d'Edmond Rochefort, né le 14 juillet 1792, à Eveaux (Creuse), d'une ancienne et noble famille originaire du pays de Combraille, dans la basse Auvergne, qui compte parmi ses membres le chancelier de Louis XI, Guy de Rochefort, et le maréchal de Rochefort, sous Louis XIV. Le père de l'écrivain dont nous nous occupons, dévoué monarchiste, émigra au début de la Révolution, et fut officier dans l'armée de Condé (1). Ces faits furent la cause de la perte de la famille de Rochefort. Dans ses « Mémoires d'un vaudevilliste », cet écrivain nous apprend quelque chose de son enfance: Né pour ainsi dire « dans les prisons de la Terreur, « il y resta pendant les deux pre«<mières années de sa vie, avec « sa mère, femme forte, coura

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gense, condamnée à passer sous «le glaive révolutionnaire, et dont « l'exécution ne fut suspendue que << par la mort de Robespierre; «que, sorti de prison, la ruine de « sa famille fut complète; qu'on «<le plaça plus tard au collége

d'Orléans, où son éducation ne « put être achevée par suite d'une

longue maladie dont il devait « mourir ». Par suite de sa situation précaire, la famille du jeune de Rochefort dut songer de trèsbonne heure à créer une position à ce fils. A l'âge de quatorze ans, il fut placé chez le libraire Nepveu, passage des Panoramas, où il ne resta que quelque temps, car il entrait en 1807, par la protection de Mgr Enoch, évêque de Rennes, au ministère de l'intérieur, à l'âge de quinze ans. A cette époque, ce ministère surtout, était une pépinière d'auteurs dramatiques, malgré la volonté de l'em

(1) Mort en 1822. Il avait un frère, mort en en 18.., qui avait eté sous la Restauration bibliothécaire de la ville de Bourges.

pereur Napoléon qui voulait que les attachés d'administrations ne s'occupassent que des affaires de l'Etat, ou qu'ils allassent faire des vaudevilles ailleurs. M. de Rochefort eut pour collègues à son ministère Georges Duval, Merle et quelques autres qui se sont faits un nom au théâtre La contagion le gagna, et il y eat bientôt un coupable de plus, car, dès 1808, il fit jouer sa première pièce, qui devait être suivie de bien d'autres, la Double Elourderie, avec Maillard; mais la prudence voulait qu'on dissimulat son nom pour ne pas être signalé à l'administration comme contrevenant aux ordres M. de Rochefort se cacha sous celui d'Edmond. Du reste, ce n'était pas la seule vocation qui portait M. de Rochefort à s'occuper de théâtre; il y avait aussi un inotif très-honorable: celui de venir en aide à sa mère et à des sœurs qu'il avait. En 1818, le 3 mai, M. de Rochefort donna sa démission d'employé du ministère de l'intérieur, pour suivre, en qualité de secrétaire, M. Mylius, officier de marine, qui venait d'être nommé gouverneur de l'ile Bourbon. Dans ses « Mémoires d'un vaudevilliste », l'auteur nous a retracé, en littérateur, les péripéties de son voyage et de son séjour à l'ile Bourbon, relation amusante. M. Mylius ayant demandé son rappel, M. de Rochefort, qui était las de la colonie, rentra en France avec lui, et y arriva en août 1820. Il avait écrit, pendant la route, des aperçus assez utiles sur Bourbon, Madagascar et Cayenne; il remit ce travail au ministre de la marine; quelques vues nouvelles d'améliorations possibles étaient signalées dans ces différents rapports dont les Annales maritimes» voulurent bien faire leur butin en citant des fragments. «Enfin, petit poisson d'eau « douce un instant égaré dans la

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mer ", ainsi que l'a dit M. de Rochefort lui-mêine, il rentra dans son élément, et fit, après son retour en France, des vaudevilles plus que jamais. Il fut aussi successivement chargé de rédiger les comptes-rendus des théâtres dans

TOME XII.

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deux grands journaux qui s'éteignirent à la révolution de juillet 1830 (l'Aristarque et l'Universel); plus tard, il écrivit quelques romans pour les journaux, et fit beaucoup de pièces de vers. Dans toutes les pièces de théâtre de M. de Rochefort l'esprit et la gaieté brillent; une chose qui doit surprendre, c'est que, spirituel comme il l'est, il n'ait produit seul que peu de pièces, tandis qu'il a dû partager ses succes avec de nombreux collaborateurs, les écrivains du genre les plus distingués, à la vérité. Nous connaissons de M. de Rochefort. Pièces de théàtres. I. Avec Théodore [Maillard] la Double Etourderie, vaud. en un acte (à deux personnages), joué sur le théâtre des Jeux gymniques. Paris, Barba, 1808, in-8. Première pièce de l'auteur, qui n'avait pas encore seize ans. II. Avec M Théodore [Maillard] : l'Auberge du Perroquet, ou la Bărrière des Martyrs, vaud, en un acte, à travestissements et à deux acteurs. Représ. sur le théâtre des Jeux gymuiques, le 26 février 1812. Paris, Barba, 1812, in-8 de 24 pag. (1 fr. 25 c.). III. Avec le mème: Monsieur Flanelle, vaud. en un acte. Représ. sur le théâtre des Jeux gymniques, le 30 mai 1812. Paris, Barba, 1812, in-8 de 48 pag. (1 fr. 25 c.). Pour ces trois premières pièces, M. de Rochefort s'est caché sous le pseudonyme d'Edmond. IV. Avec M. Décour : le Mannequin parlant, ou le Portrait de Dominique, arlequinade en un acte, mêlée de couplets. Repr. sur le théâtre du Vaudeville, le 27 septembre 1813. Paris, Martinet, 1816, in-8 (1 fr.25 c.). V. Avec M. G. Duvalle Chemin de Fontainebleau, divertissement en un acte et en prose, mêlé de couplets, à l'occaSion du mariage de S. A. R. Mgr le duc de Berry. Paris, Barba, 1816, in-8 (1 fr. 25c.). VI. Avec M. G. Duval : Werther, ou les Egarements d'un cœur sensibie, drame historique en un acte, mêlé de couplets. Repr. sur le théâtre des Varietés, le 29 sept. 1817. Paris, Barba, 1817, 1819, in-8 (1 fr. 23 c.), ou Paris, Barba, Delloye, Bezou, 1837, gr. in-8 à 2 colon. (60 c.).

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