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du Conseil général de la Somme ; le comte d'Allonville, ancien conseiller d'Etat, anc. préfet de la Somme; le baron de Hautecloque, anc. maire d'Arras. Feuille grand in-fol. (6 fr.). VI. La Noblesse de France aux croisades. Paris, Derache; Dumoulin, 1845, gr. in-8 de 50 feuil. avec 12 planches et 40 vignettes dans le texte, gravées par M. Lacoste alué (20 fr.). Cet ouvrage contient une liste, composée à l'aide des ouvrages du P. Anselme, des différents nobiliaires et d'un grand nombre de chartes, donnant les noms, par ordre alphabétique, de tous les membres de la noblesse qui prirent part aux croisades. VII. Nobiliaire de France. Paris, Dumoulin, 1847, grand in-8, avec illustrations. Ouvrage dont il n'a páru que les deux premières livraisons. VIII. Biographie générale des Belges morts ou vivants. Hommes politiques, membres des assemblées délibératives, ecclésiastiques, militaires, savants, artistes et gens de lettres. Brux. et Leipzig, C. Muquardt, 1850, gr. in-8 de 264 pag. à 2 colon., avec lithogr. (12 fr.). A la pag. 205 on lit Seconde partie, mais c'est plutôt Supplément qu'on devrait y lire, car cette partie renferme une série d'articles depuis la lettre A jusqu'à celle W. Voy. sur cette Biographie les notes du bar. de Reiffenberg, dans le « Bulletin du bibliophile belge », t. VI, pag. 317-18, où il relève douze erreurs, et t. VII, p. 112, où il se plaint que ses propres travaux sont cilés d'une façon incomplète. Cela prouve du moins, dit-il malicieusement, que M. de Reiffenberg n'a pas fait ses affaires lui-même. IX. Avec M. Ch. de Ch. [Ca. de Chênedollé], professeur émérite de rhétorique: Mémoires et Souvenirs sur la Cour de Bruxelles et sur la société belge, depuis l'époque de Marie-Thérèse jusqu'à nos jours. Lessines, Janssens-Defossé, 1856, gr. in-8 de 439 pag. (6 fr.), X. De l'Intérêt qu'à la marine française à l'ouverture de l'isthme américain par le canal de Darrien, territoire de la NouvelleGrenade. Paris, de l'impr. de

Meyer, 1861, in-8 de 20 pag. XI. Etudes sur la Révolution française. 2e édit. Paris, Amyot, 1861, gr. in-8 de 248 p. (6 fr.) XII. Quelques pages d'histoire sur le règne de Napoléon Ier. Paris, de l'impr. de Meyer, 1862, in-8 de 38 pag. XII. Le prince Murat et la franc-maçonnerie, à propos de la question romaine. Paris, de l'impr. de Guérin, 1861, in-8 de 16 pag. (1 fr.).

En 1861, M. P.-A. Roger annonçait une Histoire des rivalités de la France et de l'Angleterre pendant le règne de Napoléon Jer qui devait former 3 vol. in-8, dont rien n'a paru jusqu'à ce jour (déc. 1863).

ROGER (le comte), député du Nord. Lettre à M. le ministre des travaux publics. Paris, de l'impr. de Lacrampe, 1842, in-8 de 56 pag., avec une carte. Relative aux chemins de fer, ligne du Nord. ROGER, maître d'armes à Paris. Principes d'escrime. Paris, l'Auteur, 1843, in-8 de 16 pag. ROGER (J.-L.), dit le Bonhomme, de Paris, vieux typographe, auteur, éditeur, colporteur, publicateur d'opuscules moraux et populaires. I. Livret de comptabilité des gens d'ordre, pour chacun des jours et mois de l'année bissextile 1844. Paris, Bouquin, 1843, in-12_de 5 feuil. ou de 2 feuil. 1/2. II. Cartes à piquer, pour comptes doubles, inventées et exécutées par J.-L. Roger. Paris, Mme veuve Stahl, 1849, in-8 de 2 pag., avec une couverture explicative (10 c ). Comptabilité duelle simultanée. Le service des cartes est analogue à celui des tailles de boulangers. III. Catéchisme à l'usage des gens mariés, ou Comment on peut être heureux en ménage. Paris, Beaulé, 1852, in-32 (10 c.). IV. Catéchisme à l'usage des gens virils célibataires, garçons ou veufs, de divers âges et conditions, aspirant au mariage. Paris, de l'imprimerie de Beaulé, 1853, in-16 (10 c.). V. Le Conservateur de la santé, instructions hygiéniques, etc. Paris, r. Saint-Paul, n° 12, 1854, in-18 de 18 pag. VI. Beau sexe et mariage. Nouvelles instructions pour les demoiselles à marier et dames veuves désirant se remet

tre en ménage. Paris, même adresse, 1854, in-32 de 16 pag. VII. Maximes et Réflexions morales. Lectures utiles aux dames et aux demoiselles. Paris, même adresse, 1854, in-18 de 24 pag. ROGER (1). Réforme hypothécaire.

De la publicité des hypothèques légales. Paris, de l'impr. de Bailly, 1846, in-8 de 24 pag. ROGER (Emile), ingénieur des mines, à Grenoble. I. Theses de mécanique et d'astronomie présentées à la Faculté des sciences de Paris, le 1er juillet 1847. Paris, de l'impr. de Bachelier, 1848, in-8 de 80 pag. II. Essai d'une théorie mathématique des couleurs. (De l'imprimerie de Prudhomme, à Grenoble). Paris, Mallet-Bachelier, 1855, in-4 de 28 pag. (3 fr.). III. Recherches générales sur les surfaces courbes, par M. C.-F. Gauss. Traduites en français; suivies de notes et d'études sur divers points de la théorie des surfaces et sur certaine classe de courbes. (De l'impr. de Prudhomme, à Grenoble). Paris, Mallet-Bachelier, 1855, in-4 de 17 feuil. 1/2 (9 fr.). IV. Recherches sur le système du monde. Paris, Mallet-Bachelier, 1862, in-4 de 38 pag. (5 fr.). ROGER (A.), avoué d'appel à Caen.

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Un mot sur la question des offices ministériels. Caen, de l'impr. de Bonneserre, 1849, in-8 de 32 pag. ROGER (Mme Virginie). Essai poétique. Trois pièces : « La jeune fille malade, la Rose », romance, « l'Exilé ». Paris, de l'imprimerie de Bureau, 1849, in-8 de 4 pag. ROGER (F.-M.). Marie-Notre-Dame de Poulran-en-Priziac, canton du Faouet (Morbihan). Vannes, de Lamarzelle, 1850, in-8 de 4 pag. ROGER (Jean-Emile-Edmond). De la Prescription considérée comme moyen d'acquérir la propriété (Titre xx, Code Nap.). Paris, de l'impr. de Lebon, 1853, in-8 de 32 pag. Thèse pour la licence, soutenue à la Faculté de droit de Paris.

ROGER (l'abbé J.), professeur, et aujourd'hui directeur au petit

(1) Et non le même que l'auteur du Traité de saisie-arret, mort en 1839.

séminaire de N.-D. de Liesse (Aisne); né à Marchais (Aisne), le 5 novembre 1805. Nous connaissons de cet ecclésiastique: I. L'Ami du jeune séminaristes en vacance, ou Entretiens d'un maître avec ses élèves, pour servir de lectures spirituelles en vacances. Paris, Lecoffre, 1853, in-18 de 378 pag. (1 fr. 25 c.). Nouv. édition (entièrement refondue, et appropriée à toutes les maisons d'éducation) sous le titre de l'Ami du jeune étudiant en vacances, ou Entretiens, etc. Notre-Dame de Liesse, l'Auteur (et Paris, Vrayet de Surcy), 1861, in-18 de vi-376 p. (1 fr. 25 c.). Petit ouvrage approuvé et recommandé par Mgr de Garsignies, évêque de Soissons et de Laon. Au bas de la page 327, où se trouve le commencement d'un chapitre intitulé « Rome, siége de l'Eglise romaine » il a été collé une petite bande sur laquelle on lit cette remarque singulière par le temps d'ultramontanisme qui court: « Quoique ce fait soit his« toriquement vrai, il n'est cepen«dant pas de foi que Rome soit la « résidence nécessaire des souve<< rains pontifes (Note de l'auteur). II. Histoire de Nicole de Vervins, d'après les historiens contemporains et témoins oculaires, ou le Triomphe du Saint-Sacrement sur le démon à Laon en 1566. Ouvrage accompagné de deux brefs des souverains pontifes saint Pie Vet Grégoire XIII, relatifs à la publication de ce miracle; précédé d'une Lettre à M. le chev. Gougenot des Mousseaux, et orné du fac-simile d'une grande gravure représentant les exorcismes de Nicole de Vervins. Paris, Plon, 1863, in-8 de 499 pag. (6 fr.). L'auteur en prépare une édition populaire, qui formera un vol. in-18 de 400 pag., et paraîtra dans le courant de 1864. Il annonce pour être publié aussi dans cette même année un petit traité de l'Eglise à l'usage de la jeunesse, ayant pour titre: l'Eglise et le Pape à la jeunesse catholique. ROGER. Avec M. Thévenot: Almanach-Manuel des nageurs. Paris, Delarue, 1853, in-18 de 72 pag., avec 10 grav. (50 c.). C'est une

nouvelle édition. La première, publiée en 1825, porte pour titre : Nouveau Guide du nageur.... (Voy. t. VIII, p. 114). ROGER (Théophile - Réné).

Des

Transactions en droit romain et en droit français. Thèse pour le doctorat. Faculté de Paris, Paris, de l'impr. de Gros, 1856, in-8 de 11 feuil.

ROGER (Thédat), d'Amboise. De la Légitime ou Réserve. Thèse pour le doctorat soutenue à la Faculté de droit de Poitiers. Poitiers, de l'impr. de Dupré, 1857, in-8 de 127 pag.

ROGER (A.), éditeur des Mémoires de
Reverdil (voy. ce nom).
ROGER (Paul), auteur quí, selon

toute apparence, n'est pas le même
que l'anc. sous-préf. dont l'art. se
trouve à la page 727, lequel signe
aussi Paul Roger. I. Ce qu'on devient
après la mort. Paris, les march. de
nouv., 1857, in-8 de 7 pag. (25 c.).
II. Réves de gloire. Paris, G. Ha-
vard, 1858, in-18 de 126 p. (1 fr.).
Deux nouvelles : Berthe et son
cousin, et Rodolphe Muller, plus
un Voyage dans ma bibliothèque.
III. Vierge et Courtisane. Paris, le
même, 1859, in-18 de XIX-142 pag.
(1 fr.).

ROGER (A.-C.), chef d'institution. Nouveau Livre des écoliers, servant à indiquer leur conduite, soit jour par jour, ou seulement par semaine ou par mois. Paris, librairie centrale, 1858, in-16 de 32 pag.

ROGER (Alexis), inspecteur de l'instruction primaire. Instruction primaire. Simple idée d'une réforme importante. Paris, Paul Dupont, 1860, in-8.

ROGER (Joseph), architecte civil, organisateur et conservateur du musée (de Philippeville). Catalogue du musée archéologique de Philippeville (Algérie), contenant en deux sections, le détail explicatif des objets d'antiquités, avec notice historique sur chaque objet. La 1re section embrasse la numismatique, céramique, torentique et objets divers. La 2e, l'architecture, épigraphies et épitaphes. Philippeville, Mme Rouchas, Mme Hurlin; et Paris, Challamel aîné, 1860, in-12 de 64 pag. (1 fr. 50 c.).

ROGER (A.). Quelques mots sur la rougeole et ses complications. Thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier. Montpellier, de l'impr. Boehm et fils, 1861, in-8 de 39 pag.

ROGER (le R. P.), franciscain de la Terre-Sainte. Les Martyrs franciscains de Damas dans les massacres de Syrie en juillet 1860. Lettre adressée aux journaux d'Espagne par le R. P. Joseph-Marie Ballestier, procureur général de la Terre-Sainte; annotée et traduite de l'espagnol en italien par le R. P. Alex. Bassy, et de l'ital. en franç. Avignon, Seguin, 1861, in-18 de 34 pag.

ROGER DE BLAMONT. Bibliothèque infernale. Rinaldo Rinaldini, chef de brigands (par Vulpius). Traduction nouvelle (de l'allemad). Paris, Sandré, 1846, 2 vol. in-8 (15 fr.).

ROGER DE BONS. Voy. BONS (Roger de).

ROGER DE GUIMPS (le baron). Voy.
GUIMPS (le baron Roger).
ROGER DE SAINT-PONCY (le comte).
Voy. VIDAL (P.-J.-J.).
ROGERON DE LA VALLÉE (Frédéric).
Vie de Cambronne. Nantes, Char-
pentier, 1854, in-8, de 15 feuilles.
L'ouvrage est précédé d'un écrit du
même auteur, intitulé:

Défense

du prince Louis-Napoléon », publié au Mans, le 2 décembre 1848. ROGERS (Samuel), célèbre poëte anglais, né à Londres, le 30 juillet 1762, mort le 18 décembre 1855. (Voy. t. VIII, 115). I. Les Plaisirs de la Mémoire. Traduction de l'anglais, en vers, avec une Notice sur Rogers. Neuilly, de l'impr. de Poilleux, 1857, in-18 jésus de 121 pag. II. Italy, a Poem. With 75 cuts. Paris, Baudry, 1840, in-18 (3 fr.).

ROGERS (Mme). Journal de Mme Rogers, suivi de quelques-unes de ses lettres. Lausanne, 1841, in-18 (2 fr. 50 c.).

ROGERS (William), médecin dentiste, reçu à Edimbourg, en 1833. M. Rogers est inventeur des dents incorruptibles, qu'il appelle osanores (tenant sans crochets ni ligatures). Il a découvert, en 1834, le moyen de réduire le platine en amalgame pour boucher les ca

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F. Bourquelot, dans sa Litté⚫rature française contemporaine

«

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(VI, p. 217), le grand laquais « vert et jaune qui se promène << sur les boulevards, harnaché << d'une sorte de gibecière façon « portefeuille de ministre, sur laquelle se trouve gravé le nom « de M. William Rogers. Il appar« tenait à notre époque, qui a si a bien perfectionné l'annonce, « d'inventer le laquais-affiche ». Il existe plusieurs ouvrages portant le nom de ce dentiste. Sont-ils de lui? Nous avons eu plusieurs fois l'occasion de faire la remarque que peu de dentistes ont composé les ouvrages qui ont paru sous leurs noms; enfin voici ceux qui ont été publiés sous celui de M. W. Rogers: I. Esquisses sur les dents osanores. Paris, r. Saint-Honoré, no 270, 1844, in-18 de 18 p. II. L'Encyclopédie du dentiste, ou Répertoire général de toutes les connaissances médico-chirurgicales sur l'anatomie et de la pathologique des dents, etc.; précédé de l'Histoire du dentiste chez les Anciens, etc. Paris, J.-B. Baillière, 1845, in-8, avec 3 pl. (7 fr. 50 c.). Des ouvrages qui portent le nom de M. W. Rogers celui-ci, qu'on a prétendu être fait à coup de ciseaux d'un bout à l'autre, a été le plus critiqué. Voici ce qu'on lit sur ce livre dans une brochure intitulée Un autre mystère de Paris », par un médecin-dentiste [M. Baudouin, rue Dauphine, 24]. « Ce n'est point une encyclopédie, parce que M. William Rogers (ou Guillaume Roger, comme il voudra s'appeler, it ne tient pas à son nom) n'y parle guère que de lui, fort peu

"

(1) C. Sachaile [Lachaise] « Les Médecins de Paris juges par leurs œuvres, 1845, in-8, P. 565,

au

« de l'art, du moins tel qu'il est po «sitivement de nos jours, et « qu'après de très-nombreux pla<< giats, très mal déguisés, il a «< oublié que nous étions au dix<< neuvième siècle, et non << temps des Pharaons et de leurs « jongleurs ». Voy. aussi un terrible article de « la Démocratie »>, du 26 octobre 1848, signé Georges Fattet, et dans lequel les emprunts de M. W. Rogers sont imprimés en regard des passages dont il s'est servi, et nos « Supercheries littéraires dévoilées », IV, no 6586. III. Manuel d'hygiène dentaire. Paris, l'Editeur, 1846, in-12, avec un portr. (3 fr.). IV. Dictionnaire des sciences dentaires, suivi d'un Dictionnaire de bibliographie dentaire, etc. Paris, Germer Baillière, l'Auteur, 1846, in-12 (5 fr.). Autre édition. sous ce titre : Dictionnaire des sciences dentaires, ou Répertoire général de toutes les connaissances nécessaires au dentiste. Deuxième édition, revue, etc. Paris, Krabbe, l'Auteur, 1847, in-8 de 40 feuil. 1/4 (10 fr.). V. Almanach des machoires pour 1851. Paris, l'Auteur, 1850, in-18 (50 c.). VI. La Buccomancie, ou l'Art de connaître le passé, le présent et l'avenir d'une personne, d'après l'inspection de sa bouche. Nouveau système buccognomonique, basé sur la doctrine des plus célèbres physiognomonistes, et principalement sur la découverte d'un alphabet buccal, c'est-à-dire sur les signes caractéristiques et révélateurs de la bouche humaine. Paris, l'Auteur, 1851, in-8 de 19 feuil., avec un portr. de l'auteur (5 fr.). Un long compte-rendu, laudatif, de cet ouvrage, signé A. Giacomelli, a été publié dans « le Siècle », no du 13 janvier 1852, et ne remplit pas moins de huit colonnes! Il y a lieu de présumer que rédaction et insertion ont été payés par le buccomancien; elle a été répétée par quelques autres journaux de Paris. Voici en quelques termes M. A. Giacomelli termine son article laudatif : « M. William Rogers, praticien habile, initié à tous les secrets de l'odontotechnie, a fait de sa profession un

véritable culte. Appelé tous les jours à soigner les infirmités buccales, il a beaucoup étudié, beaucoup observé, d'abord pour perfectionner la prothèse, ensuite pour tirer de ses études quotidiennes des inductions philosophiques et physiologiques. Dans son Encyclopédie du dentiste, il recueillit toutes les notions relatives à l'odontotechnie. Dans son Dictionnaire des sciences dentaires, il les classa par ordre de matières. Dans son Manuel d'hygiène dentaire, il en fit l'application à toutes les professions. Enfin, dans la Buccomancie, il s'est élevé jusqu'aux hauteurs de la physiologie comparée. L'intuition buccale lui a donné, comme il le dit, la faculté de connaître le passé, le présent et l'avenir. Nous pensons même que toute personne qui lira attentivement son ouvrage prophétisera comme l'auteur ».

MM.

G. Sarrut et B. Saint-Edme ont donné, dans la « Biographie des hommes du jour, t. VII, première partie (1845), une Notice sur M. William Rogers, avec portrait. On sait que la plupart des Notices que renferme cette biographie ont été écrites et leurs insertions payées par les intéressés eux-mêmes. De celle de M. W. Rogers on a extrait une brochure intitulée : « William Rogers. Appréciation critique de ses ouvrages et de ses doctrines ». Paris, 1845, in-18 de 33 pag., avec un portr. gravé sur bois. M. W. Rogers a reproduit son image. ROGERS (Jasper-W.), C. E., ingénieur-chimiste. Précis théorique, pratique et industriel de l'emploi de la tourbe, et plus particulièrement de sa propriété d'opérer une désinfection prompte et illimitée, suivi d'un résumé de la presse anglaise sur ce sujet. Paris, Odiot, 1849, in-8 de 32 pag. ROGERS (le rév. Georges-Albert). Le Puits de Jacob, ou douze Méditations sur l'histoire de la Samaritaine. Trad. de l'angl. Toulouse, Société des livres religieux, 1835, in-18 (80 c.).

ROGET, à Bruxelles, ingénieur en chef des ponts et chaussées, chevalier de l'ordre royal de la Lé

gion d'honneur. Il a donné au Musée de Bruxelles un Cours d'application de la géométrie descriptive à la coupe des pierres et de la charpente.

ROGET (Jacques-François), ministre du saint Evangile, professeur de belles-lettres à l'Académie de Genève, en 1829, et d'Histoire en 1835, professeur émérite en 1848; Roget était un de ces esprits infiniment cultivés et distingués qui font bonneur à leur pays et dont la perte laisse un vide que la génération suivante a bien de la peine à combler. J.-Fr. Roget, né à Genève, le 3 mars 1797, se fit remarquer de bonne heure dans ses études par son travail et par ses facultés. Il entra en théologie et reçut la consécration ecclésiastique en 1820; mais la prédication n'était pas le champ qui se prêtait le mieux à son genre de talent, et il y renonça bientôt. Cependant il n'a cessé, pendant toute sa vie, soit en concourant à la publication d'ouvrages d'édification, soit en prenant part aux travaux de plusieurs sociétés religieuses, de contribuer au bien de l'Eglise de Genève et à l'avancement de l'Evangile. Il commença à se faire connaître en 1822 par un article inséré dans la Bibliothèque universelle », sur une traduction des OEuvres de Démosthènes et d'Eschine, par Auger, où il fit preuve déjà de ce goût et de cette connaissance de l'antiquité et de ces qualités de style qu'il a toujours conservés à un si haut degré. En 1825, il publia une traduction nouvelle des Eloges funèbres des Athéniens morts pour la patrie, par Périclès, Platon et Lysias, qui était précédée d'un Essai sur le discours funèbre, morceau plein d'intérêt, écrit d'une plume aussi vigoureuse qu'élégante. Il fit paraître quelques années plus tard, pour concourir à la chaire de littérature latine, une brochure intitulée: De l'influence de la Grèce sur la littérature romaine. C'est à la suite de ce concours qu'il fut nommé (en 1829) professeur de latin à l'Académie. Plus tard ce corps l'appela par vocation à la chaire d'Histoire qu'il a occupée

a

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