Le Spectateur français au XIXme. siècle, ou Variétés morales, politiques et littéraires, recueillies des meilleurs écrits périodiques ..., Volumen11La Librairie de la Société typographique, 1811 |
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... 'excellence de ces mêmes institutions où des esprits légers n'ont voulu voir que des abus . Quel ! e autorité son génie pouvoit donner aux préceptes ! De quels charmes sa sensibilité savoit orner la raison ! Il 8 LE SPECTATEUR FRANÇAIS.
... 'excellence de ces mêmes institutions où des esprits légers n'ont voulu voir que des abus . Quel ! e autorité son génie pouvoit donner aux préceptes ! De quels charmes sa sensibilité savoit orner la raison ! Il 8 LE SPECTATEUR FRANÇAIS.
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... n'ont pas besoin de chercher ailleurs des instructions plus solides , ni un maître plus éloquent . Lorsque je compare la doctrine d'un si grand homme avec les rêveries d'un philosophe tel que Rousseauļ je vois , avec la dernière ...
... n'ont pas besoin de chercher ailleurs des instructions plus solides , ni un maître plus éloquent . Lorsque je compare la doctrine d'un si grand homme avec les rêveries d'un philosophe tel que Rousseauļ je vois , avec la dernière ...
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... n'ont rien qui puisse véritablement intéresser leur esprit et leur cœur , tant par la délicatesse du style et tous les agrémens de la diction qu'il y déploie , que par la nature des leçons et le fond de la morale ; ce qui a fait dire à ...
... n'ont rien qui puisse véritablement intéresser leur esprit et leur cœur , tant par la délicatesse du style et tous les agrémens de la diction qu'il y déploie , que par la nature des leçons et le fond de la morale ; ce qui a fait dire à ...
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... hom- mages lui furent rendus par l'admiration de ses con- temporains ; mais les savans modernes n'ont pas cru pouvoir donner assez d'éloges à l'élégante pureté de son style AU 19. SIÈCLE . 29 Fables de Phèdre (15 juillet 1811 )
... hom- mages lui furent rendus par l'admiration de ses con- temporains ; mais les savans modernes n'ont pas cru pouvoir donner assez d'éloges à l'élégante pureté de son style AU 19. SIÈCLE . 29 Fables de Phèdre (15 juillet 1811 )
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... n'ont pas , je pense , beau- coup plus d'esprit que les cigognes ; cependant sa grue se fait un peu prier avant de procéder à une si périlleuse opération : d'abord , le loup promet une ré- compense ; ensuite il s'engage , par serment ...
... n'ont pas , je pense , beau- coup plus d'esprit que les cigognes ; cependant sa grue se fait un peu prier avant de procéder à une si périlleuse opération : d'abord , le loup promet une ré- compense ; ensuite il s'engage , par serment ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 180 - Vengez-nous ; il est temps que ce voisin parjure Expie et son orgueil et ses longs attentats ; D'une servile paix prescrite à nos États C'est trop laisser vieillir l'injure : Dunkerque vous implore ; entendez-vous sa voix Redemander les tours qui gardaient son rivage, Et de son port, dans l'esclavage, Les débris s'indigner d'obéir à deux rois?
Página 390 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, • Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Página 97 - ... lana Tarentino violas imitata veneno. Ac ne forte putes me, quae facere ipse recusem, cum recte tractent alii, laudare maligne, ille per extentum funem mihi posse videtur 210 ire poeta, meum qui pectus inaniter angit, irritat, mulcet, falsis terroribus implet, ut magus, et, modo me Thebis, modo ponit Athenis.
Página 155 - Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes; Qu'au moindre petit bruit de leurs productions Ils doivent voir chez eux voler les pensions; Que sur eux l'univers a la vue attachée, Que par-tout de leur nom la gloire est épanchée...
Página 301 - J'entends dire que la tragédie mène à la pitié par la terreur, soit. Mais quelle est cette pitié? Une émotion passagère et vaine, qui ne dure pas plus que l'illusion qui l'a produite ; un reste de sentiment naturel étouffé bientôt par les passions, une pitié stérile , qui se repaît de quelques larmes , et n'a jamais produit le moindre acte d'humanité.
Página 358 - L'homme était-il donc né pour tant de dépendance ? De nos voisins altiers imitons la constance; De la nature humaine ils soutiennent les droits , Vivent libres chez eux, et meurent à leur choix; Un affront leur suffit pour sortir de la vie ; Et plus que le néant ils craignent l'infamie. Le hardi Japonais n'attend pas qu'au cercueil Un despote insolent le plonge d'un coup-d'œil.
Página 141 - ... en l'air, toutes ces passions généreuses, toutes ces aventures que l'auteur du roman a inventées pour le plaisir, n'ont aucun rapport avec les vrais motifs qui font agir dans le monde , et qui décident des affaires, ni avec le mécompte qu'on trouve dans tout ce qu'on entreprend.
Página 141 - ... qu'on trouve dans tout ce qu'on entreprend. Une pauvre fille, pleine du tendre et du merveilleux qui l'ont charmée dans ses lectures , est étonnée de ne trouver point dans le monde de vrais personnages qui ressemblent à ces héros : elle voudrait vivre comme ces princesses imaginaires, qui sont, dans les romans, toujours charmantes, toujours adorées , toujours au-dessus de tous les besoins. Quel dégoût pour elle de descendre de l'héroïsme jusqu'au plus bas détail du ménage!
Página 267 - Cet organe des dieux est-il donc infaillible? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels.
Página 159 - Je sais mes perfidies, Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.