Recueil de pièces authentiques sur le captif de Ste.-Hélène: de mémoires et documens écrits ou dictés par l'empereur Napoléon. Suivis de lettres de MM. le grand-maréchal comte Bertrand, le comte Las Cases, le général baron Gourgaud, le général comte Montholon, les docteurs Warden, O'Meara et Autommarchi, et plusieurs personnages de haute distinction, Volumen2

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Página 308 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je « me mets sous la protection de ses lois, que je « réclame de Votre Altesse Royale comme du plus « puissant, du plus constant et du plus généreux
Página 51 - C'était une espèce de guinguette, à cinquante pas de la maison du propriétaire , composée d'une seule pièce, au rez-de-chaussée, de quelques pieds carrés. L'Empereur y fit dres« Ser son lit de campagne, et dans cette seule pièce, il dut dormir, s'habiller, travailler, manger et se promener. Je couchais au-dessus dans une petite mansarde, où mon fils et moi avions à peine notre surface. Les valets de chambre de l'Empereur couchaient par terre en travers de sa porte. La famille du propriétaire,...
Página 232 - ministre représenta fortement qu'il fallait se « saisir du duc d'Enghien, quoiqu'il fût sur un « territoire neutre ; mais j'hésitais encore, et le « prince de Bénévent m'apporta deux fois, pour « que je le signasse, l'ordre de son arrestation. « Ce ne fut cependant qu'après que je me fus « convaincu de l'urgence d'un tel acte que je « me décidai à le signer. La négociation entre « moi et le duc de Bade, sur le territoire duquel « se trouvait le prince, n'était pas difficile à...
Página 39 - Je lui répondis que j'allais transmettre cette offre et que je ne doutais pas que l'Empereur n'en profitât avec magnanimité et sans défiance, pour aller demander en Angleterre même, les moyens de se rendre en Amérique.* Le capitaine m'observa qu'il ne garantissait pas qu'on nous les accordât ; mais il m'assura, et plusieurs officiers le secondèrent, que nous ne devions avoir nul doute d'y recevoir le traitement digne de l'élévation , de la grandeur, de la générosité de leur nation. A...
Página 345 - Grecs. Latins, Syriens, étaient assez nombreux : ils voulaient profiter de la présence de l'armée française pour se soustraire aux restrictions imposées à leur culte. Le général en chef s'y opposa . et eut soin de maintenir les affaires religieuses sur le pied existant. Tous les jours au soleil levant, les...
Página 328 - ... qu'il regardait tous les gouvernements précédents comme des usurpations. Ney, élevé dans la souveraineté nationale, avait combattu pendant vingt-cinq ans pour soutenir cette cause, et de simple soldat s'était élevé au rang de maréchal. Si sa conduite au 20 mars n'est pas honorable, elle est au moins explicable, et sous quelques rapports excusable; mais celle de Turenne était véritablement criminelle, parce que la Fronde était un parti allié à l'Espagne, lequel faisait alors la guerre...
Página 307 - Altesse royale, en butte aux factions qui divisent « mon pays, et à l'inimitié des plus grandes puissances « de l'Europe, j'ai terminé ma carrière politique. Je « viens , comme Thémistocle , m'asseoir au foyer du
Página 36 - Je demandai si on y avait entendu parler de nos passeports pour l'Amérique. On ignorait cette circonstance. Je peignis notre véritable situation» les offres faites à l'Empereur, ses refus et son intention inébranlable. Je posai la supposition de notre départ sur un neutre. Le capitaine anglais avait ordre de le saisir. Je parlai de la sortie des frégates sous pavillon parlementaire. Il avait ordre de les combattre. Je lui représentai toute l'étendue des maux dont il pouvait être la cause...

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