Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Αριςοφῶντος ποτὲ γενομένην τὸ ῥήτορος μάχην, καὶ τὴν τῶν Λακεδαιμονίων και Λυσάνδρα. Καὶ ὃς ποτε λόγος αὐτὸς εἶπας ήνδο Καὶ κατὰ τῶν πληθῶν γε, ἅμα διηγόμενος

κίμησεν ἐν τῷ δήμο.

κατηγορίαν παρεμβαλών ώςε τὰς ἀκέοντας, ἢ τοι ἐπιλαθέσθαι, ουςάξαι, ἢ μεταξὺ καταλιπόντας απαλλάττεσθαι. Καὶ συνδικά

ζων δὲ, κωλύσαι κρῖναι καὶ συνθεωρῶν, θεάσασθαι και συνδειπνών φαγείν, Λέγων ὅτι χαλεπὸν τῷ λάλῳ ἐςὶ σιωπᾶν καὶ ὡς ἐν ὑγρῷ ἐςιν ἡ γλῶττα· καὶ ὅτι ἐκ ἂν σιωπήσειεν, εδ ̓ εἰ τῶν χελιδόνων δό ξειεν ἂν εἶναι λαλίςερος. Καὶ σκωπτόμενος ὑπομεῖναι καὶ ὑπὸ τῶν αὐτό παιδίων, ὅταν αὐτὸν ἤδη καθεύδων βολόμενα κελεύει λέγοντα ταῦτα, λαλῶν τι ἡμῖν ὅπως ἂν ἡμᾶς ὕπνος λάβη.

[ocr errors]

ΠΕΡΙ ΜΙΚΡΟΛΟΓΙΑΣ.

Και

δὲ μικρολογία ἔσι φειδωλία το διαφορε ὑπὲρ τὸν καιρόν. Ο δὲ μικρολόγος τοι τός τις, οἷος ἐν τῷ μηνὶ ἡμιωβόλιον ἀπαιτῶν ἐπὶ τὴν οἰκίαν· καὶ συσσιτῶν ἀριθμῶν πόσας κύλικας έκαςος πέπωκε καὶ ἀπάρχειθαι ἐλάχιςον τῇ ̓Αρτέμιδι τῶν συνδειπνώντων, ὅσα μικρά τις πριάμενος λογίζεται, πάντα φάσκειν εἶναι άγαν. Καὶ οἰκέτε χύτραν, ἢ λοπάδα κατάξαντος, εἰσπράξαι ἀπὸ τῶν ἐπιτηδείων. Καὶ τῆς γυναικὸς ἀποβαλέσης τρίχαλκον, οἷος μετα φέρειν τὰ σκεύη, καὶ τάς κλίκας, καὶ τὰς κιβωτές, καὶ διφῶν τὰ καλύμματα. Καὶ ἐὰν τι πωλῇ, τοσέτε αποδόσθαι, ώςε μή λυα σιτελῶν τῷ πριαμένω. Καὶ ἐκ ἂν ἐκσαι ὅτε συκοτραγῆσαι ἐκ τῆ αὑτῷ κήπε, ἔτε διὰ τὰ αὑτῷ ἄγρε πορευθῆναι, ὅτε ἐλάαν, ἢ φοί

[ocr errors]

οικα, τῶν χαμαί πεπτωκότων ανέλεθαι. Καὶ τὸς ὅρος δὲ ἐπισκο πεθαι οσημέραι, εἰ διαμένεσιν οἱ αὐτοι,

Δεινὸς δὲ καὶ ὑπερημε

ρίαν πράξαι, καὶ τόκον τόκε· καὶ Ἑσιῶν τὰς δημότας, μικρά τα κρέας κόψας παραθεῖναι καὶ ὀψωνῶν, μηδὲν πριάμενος εἰσελθῶν. Καὶ απαγορεῦσαι τῇ γυναικὶ μήτε άλας χρωννύειν, μήτε ἐλλύχνον, μή σε κύμινον, μήτε ὀρίγανον, μήτε ελάς, μήτε ςέμματα, μήτε θα δήματα· ἀλλὰ λέγειν, ὅτι τὰ μικρὰ ταῦτα πολλά ἐςι τῇ ἐνιαυτό. Καὶ τὸ ὅλον δὲ, τῶν μικρολόγων, καὶ τὰς ἀργυροθήκας ἐςὶε ἰδῶν εν βωτιώσας, καὶ κλεῖς ἰωμένας· καὶ αὐτὸς δὲ φορῶντας ελάττω τῶν μικρῶν τὰ ἱμάτια, καὶ ἐκ ληκυθίων μικρών πάνυ αλειφόμενες, και ἂν χρῷ κειρομένες, καὶ τὸ μέσον τῆς ἡμέρας ὑπολυομένες, καὶ πρὸς της γραφείς διατεινομένας, ὅπως τὸ ἱμάτιον αὐτοῖς ἕξει πολλὴν γῆς, ἵνα μὴ ρυπαίνεται ταχύ

Σα

La Bruyere.

Diesen berühmtesten und glücklichsten Ueberseßer und Nachs ahmer Theophrast's, der aber auch mehr individualisirte, als alts gemeinere Züge des nämlichen Charakters sammelte und zusams menstellte, will ich hier seinem Vorbilde sogleich zur Seite sezen. Jean de la Bruyere war 1639 auf einem Dørfe in Isle de France geboren, und starb 1696 zu Paris, als Mitglied der französischen Akademie. Er überseßte die theophrastischen Charaktere mit vieler Eleganz, und begleitete sie mit einer Folge von Charakteren, worin er die Sitten. feiner Zeit mit dem scharfsichtigsten Blicke, und in einem bis zum Epigrammatischen finnreichen und wikigen Vortrage darstellte. Ungeachtet der vielen Nachahmer seiner Manier, behält diese doch eine ihm ganz eigne Originalität, Kraft und Wahrheit. Ueberall suchte er der Natur treu zu bleiben, und doch verstand er ihre Darstellung durch anziehendes Kolorit sehr zu beleben, ohne aus seiner Phantasie zu schöpfen. Was dieser Darstellung, vorzüglichen Reiz giebt, ist die große Pråcision, Stårke und Kürze seiner Vinselzüge und seines ganzen Vortrages, die jedoch mit voller Klarheit der Begriffe verbunden ist. Bei vielen dieser Zeichnungen hatte er unstreitig damals lebende Originale zum Grunde; ob man gleich in dem einigen Ausgaben beigefügten Schlüffel mit den pers sönlichen Deutungen wohl gewiß zu freigebig war. Pierre Coste hat sich um diesen Schriftsteller durch seine Anmerkungen, und vornehmlich durch die Vertheidigung seiner Charaktere wider de Vigneul - Marville, am meisten verdient gemacht.

Le Merite.

La veritable vertu n'a point d'accès chez les hommes, ce jufte milieu qui en fait le principale caractère leur eft inconnu. Il y a dans toutes nos actions du trop ou du trop peu. On ne voit point dans le monde une genérofité regulière, une fincere amitié, une vertu fans excès ou fans défaut. On y flatte à outrance, on y reprend avec aigreur. Les uns font prodigues, les autres avares; tel parle de foi avec affection qui croira, s'être corrigé quand il n'en parlera qu' avec mépris; l'ami à qui on reprochait l'ingratitude tombera dans le vice

[ocr errors]
[merged small][ocr errors]
[ocr errors]

de ceux qui croyent devoir fervir aux dépens de l'honneur; celui dont on blâmoit la facilité, fe rend du dernier rigoureux; l'autre qu'on accufoit de dureté, devient nonchalant; en un mot la vertu n'est point ici connue telle qu'elle eft,

Il n'y a tout au plus parmi nous que des demi-fages et des demi-vertueux. Les fiècles les plus feconds en vertus n'en ont jamais produits d'accomplis, et tous ceux que l'antiquité a mis au nombre des fages n'étoient que des hypocrites fuperbes.

A quoi s'eft bornée la fageffe d'un Caton? Jusqu' où s'eft étendue la moderation d'un Diogène? Celui-ci se renferme dans un tonneau feignant de fe vouloir derober à la vue des hommes, pendant que fon coeur eft plus rempli de vanité que celui d'Alexandre dont il méprise la gloire. Caton, le fage Caton, Pa-t-il paru, l'a-t-il été, quand pour éviter la présence de César il s'eft donné la mort?

Quelque imparfait qu'ait été le merite de ces faux fages, nous ne pouvons y atteindre; dirons-nous que dans ce dernier âge la vertu est arrivée à son comble?

Le plus folide merite en aparence n'a qu'un éclat de quelques momens, il s'obscurcit après nous avoir éblouis.

Nos vertus font fi foibles, qu'un rien les altère et les corrompt. Aujourd'hui on eft fage, demain on fera gloire de ne l'être plus. Tant que l'homme vit, il peut changer, du vice paffer à la vertu, de la vertu au vice.

Il faut les voir mourir, difoit un ancien qu'on vouloit rendre juge du merite de deux grands hommes. La derniere action de notre vie nous condamne en effet, ou nous juftifie; le ciel ne prononce que fur celle-là.

Les

Les commencemens du regne de Neron furent glorieux, mais il finit mal; Augufte commença en Tyran, ilexerça, les dernieres années de fon regne, une clemen; ce, qu'on n'attendoit pas de fes premières cruautez. Qui n'eut affuré, que Neron après avoir refufé de figner la mort de deux coupables, auroit épargné le fang des Citoyens? Il repandit celui de fa mere, celui de fon précepteur, celui de anilles perfonnages illuftres. Qui auroit crû en voyant Augufte fi cruel, que Rome et fes premières têtes euffent echapé à fa fureur? Changement admirable! il fe fait des loix de douceur et de moderation, pardonne à Cinna, regrete la mort de Mecenas, s'attache à Agrippa, cherit les Citoyens, donne tous les foins à la republique, meurt en bon Empereur,

La vertu emprunte quelque chofe de belles perfonnes, un merite mediocre les orne plus incomparablement, qu'un excellent merite ne pare les autres. Vous diriez que les belles perfonnes donnent à la vertu mề me l'éclat, au lieu que dans les femmes moins accomplies elle perd toujours un peu de fon luftre; confondue et comme enfevelie dans une infinité de défauts, on n'en discerne pas fi aifément les charmes.

La vertu ne fait point honneur, fi elle n'est pratiquée de la belle manière; il y a manière d'ètre vertueux, comme il ya maniere d'ètre propre.

Pour connoître les charmes de la vertu, il faut être vertueux; cela décide que les libertins font naturellement infenfibles. Rarement cependant la voyent-ils fans l'admirer; plongez qu'ils font dans le defordre, ils fe favent mauvais gré de ne pas pratiquer le bien.

Le plus débauché eftime l'honnète homme, malgré foi il lui rend justice et lui donne interieurement le témoignage que Saul rendit à David, vous êtes plus juste que moi.

« AnteriorContinuar »