Le mouvement idéaliste et la réaction contre la science positive

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Germer-Baillière, 1896 - 351 páginas
 

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Página 306 - ... les choses qui appartiennent à l'union de l'âme et du corps ne se connaissent qu'obscurément par l'entendement seul, ni même par l'entendement aidé de l'imagination ; mais elles se connaissent très clairement par les sens...
Página xlviii - Avezvous jamais cru à l'existence des choses, est-ce que tout n'est pas une illusion ? Il n'ya de vrai que les « rapports », c'est-à-dire la façon dont nous percevons les objets.
Página 313 - ... considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde et même on ne craint pas d'exposer sa vie pour le service d'autrui, lorsque l'occasion s'en présente ; voire on voudrait perdre son âme, s'il se pouvait, pour sauver les autres.
Página 312 - ... être du conseil de Dieu et prendre avec lui la charge de conduire le monde ; ce qui cause une infinité de vaines inquiétudes et fâcheries.
Página 98 - Rien n'est beau que le vrai, dit un vers respecté ; Et moi, je lui réponds, sans crainte d'un blasphème : Rien n'est vrai que le beau, rien n'est vrai sans beauté.
Página xxix - La science at-elle promis le bonheur? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec la vérité. Pour s'en contenter un jour, il faudra...
Página xi - Si vous êtes resté dur et insensible à l'aspect de la misère d'autrui, votre conscience crie contre vous; et cependant cet homme qui souffre, qui va mourir peut-être, n'a pas le moindre droit sur la moindre partie de votre fortune, fût-elle immense, et s'il usait de violence pour vous arracher une obole, il commettrait une faute. Nous rencontrons ici un nouvel ordre de devoirs qui ne correspondent pas à des droits. L'homme...
Página 196 - C'est le même moi qui aperçoit des états distincts, et qui, fixant ensuite davantage son attention, verra ces états se fondre entre eux comme des aiguilles de neige au contact prolongé de la main.
Página 306 - ... d'où vient que ceux qui ne philosophent jamais, et qui ne se servent que de leurs sens, ne doutent point que l'âme ne meuve le corps, et que le corps n'agisse sur l'âme, mais ils considèrent l'un et l'autre comme une seule chose, c'est-à-dire, ils conçoivent leur union ; car concevoir l'union qui est entre deux choses, c'est les concevoir comme une seule.
Página 118 - ... du mouvement découvertes de notre temps , et dont une partie a été découverte par moi-même. Car j'ai trouvé qu'il y faut recourir aux causes finales, et que ces lois ne dépendent point du principe de la nécessité comme les vérités logiques, arithmétiques et géométriques; mais du principe de la convenance, c'est-à-dire du choix de la sagesse.

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