Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires ...: Commentaires. 1826

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Baudouin frères, 1826

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Página 341 - Et qui, voyant un jour la douleur vertueuse De Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, D'un si noble travail justement étonné, Ne bénira d'abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? Cependant, laisse ici gronder quelques censeurs Qu'aigrissent de tes vers les charmantes douceurs.
Página 104 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Página 308 - Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Página 265 - Je les voyais tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être, Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.
Página 456 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années: Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier.
Página 347 - Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, N'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée Que dans l'heureux spectacle à nos yeux étalé En a fait sous son nom verser la Champmeslé 2.
Página 369 - L'amour aime à se flatter; le doute , l'agitation , le trouble , devaient 'être plus marqués. Phèdre se présente ici d'elle-même; c'était à sa sœur à la faire prier de venir. Phèdre ne doit point dire : Quoi ! Thésée ? Feindre en cette occasion de l'étonnement, c'est un artifice qui rend Phèdre odieuse. V. 44. Le ciel m'inspira bien, quand par l'amour séduite Je vous fis, malgré vous, accompagner ma fuite.
Página 108 - L'humilité, la peine étaient son allégresse; Et son dernier soupir fut un soupir d'amour. Passant, qu'à son exemple un beau feu te transporte, Et loin de la pleurer d'avoir perdu le jour, Crois qu'on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte.
Página 305 - II ne me laissait plus que de tristes adieux. Jugez de ma douleur, moi dont l'ardeur extrême, Je vous l'ai dit cent fois, n'aime en lui que lui-même ; Moi qui, loin des grandeurs dont il est revêtu, Aurais choisi son cœur, et cherché sa vertu.
Página 377 - Aussitôt, malgré lui, joindront nos destinées : Et, tout ingrat qu'il est, il me sera plus doux De mourir avec lui, que de vivre avec vous.

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