Essai biographique sur M.F. de la MennaisGarnier Frères, 1858 - 282 páginas |
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Pasajes populares
Página 100 - Nous quittons un instant le champ de bataille, pour remplir un autre devoir également pressant. Le bâton du voyageur à la main, nous nous acheminerons vers la chaire éternelle ; et là, prosternés aux pieds du pontife que JésusChrist a préposé pour guide et pour maître à ses disciples, nous lui dirons : 0 père , daignez abaisser vos regards sur quelques...
Página 82 - De lui-même, le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même, il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé. Il faut lui faire voir les objets tels qu'ils sont, quelquefois tels qu'ils doivent lui paraître...
Página 10 - Le christianisme avait créé la véritable monarchie , inconnue des anciens ; la démocratie , chez un grand peuple , détruirait infailliblement le christianisme , parce qu'une autorité suprême et invariable dans l'ordre religieux est incompatible avec une autorité qui varie sans cesse dans l'ordre politique. Le christianisme conserve tout, en fixant tout ; la démocratie détruit tout, en déplaçant tout. Ce sont deux principes qui se combattent sans relâche dans l'État : un principe d'unité...
Página 154 - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Página 275 - France, autant que je puis en juger de loin, je vous conseille de laisser tomber l'affaire. Ne répondez rien, allez votre chemin sans faire attention aux cigales ; l'hiver viendra bien après l'automne. Si j'avais un conseil à vous donner, ce serait celui-ci, avec votre permission : Ne laissez pas dissiper votre talent. Vous avez reçu de la nature un boulet, n'en faites pas de la dregée, qui ne pourrait tuer que des moineaux, tandis que nous avons des tigres en tête. On s'empresse d'attacher...
Página 179 - Temps; on entendit leurs voix sur ses bords, et puis l'on n'entendit plus rien. Où sont-ils? qui nous le dira? Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! « Pendant qu'ils passaient, mille ombres vaines se présentèrent à leurs regards : le monde que le Christ a maudit leur montra ses grandeurs, ses richesses, ses voluptés; ils les virent, et soudain ils ne virent plus que l'éternité. Où sont-ils? qui nous le dira? Heureux, etc., etc.
Página 99 - Si nous nous retirons un moment, ce n'est point par lassitude, encore moins par découragement, c'est pour aller, comme autrefois les soldats d'Israël, consulter le Seigneur en Silo. On a mis en doute notre foi et nos intentions mêmes, car en ce temps-ci, que n'attaque-t-on point?
Página 171 - La nièce reprit : » Je t'en supplie! » Mais il dit d'une voix plus forte : Non, non, non, qu'on me laisse en paix ! Un peu après, la nièce s'étant approchée du lit et ayant dit :
Página 109 - Dieu, et ceux qui résistent s'attirent la condamnation à eux-mêmes. Ainsi , les lois divines et humaines s'élèvent contre ceux qui s'efforcent d'ébranler, par des trames honteuses de révolte et de sédition, la fidélité aux princes, et de les précipiter du trône.
Página 146 - Comme après les preuves si nombreuses que vous m'avez données, mon cher ami, je n'ai jamais douté un seul instant de vos sentiments à mon égard, vous ne pouvez non -plus douter de ceux que je vous ai voués depuis si longtemps et qui ne s'éteindront qu'avec moi. Mais, toujours unis par le cœur, nous avons cessé de l'être complètement par les convictions de l'esprit. Celles que vous savez être les miennes, et que vous ne pouvez partager, je le comprends, sont mon être même, ma foi, m...