Œuvres de Fénelon, archevêque de Cambrai, Volumen3Lefèvre, 1835 |
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... j'ai demeuré captif en Égypte comme un Phénicien ; c'est sous ce nom que j'ai long - temps souffert ; c'est sous ce nom qu'on m'a délivré . De quel pays êtes - vous done ? reprit Narbal . Alors je lui parlai ainsi : Je suis Télémaque ...
... j'ai demeuré captif en Égypte comme un Phénicien ; c'est sous ce nom que j'ai long - temps souffert ; c'est sous ce nom qu'on m'a délivré . De quel pays êtes - vous done ? reprit Narbal . Alors je lui parlai ainsi : Je suis Télémaque ...
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... J'ai cherché mon père par toutes les mers , ayant avec moi cet homme , qui étoit pour moi un autre père . La fortune , pour comble de maux , me l'a enlevé ; elle l'a fait votre esclave : souffrez que je le sois aussi . S'il est vrai que ...
... J'ai cherché mon père par toutes les mers , ayant avec moi cet homme , qui étoit pour moi un autre père . La fortune , pour comble de maux , me l'a enlevé ; elle l'a fait votre esclave : souffrez que je le sois aussi . S'il est vrai que ...
Página 32
... J'ai accompli la prédiction ; je suis venu dans cette ile ; j'ai découvert le vrai sens des lois , et je sou- haite que mon explication serve à les faire régner avec l'homme que vous choisirez . Pour moi , je préfère ma patrie , la ...
... J'ai accompli la prédiction ; je suis venu dans cette ile ; j'ai découvert le vrai sens des lois , et je sou- haite que mon explication serve à les faire régner avec l'homme que vous choisirez . Pour moi , je préfère ma patrie , la ...
Página 34
... j'ai remarqué un homme qui ne témoignoit aucun empressement : c'est un vieillard assez vigoureux . J'ai demandé quel homme c'étoit ; on m'a répondu qu'il s'appeloit Aristodème . Ensuite j'ai entendu qu'on lui disoit que ses deux enfants ...
... j'ai remarqué un homme qui ne témoignoit aucun empressement : c'est un vieillard assez vigoureux . J'ai demandé quel homme c'étoit ; on m'a répondu qu'il s'appeloit Aristodème . Ensuite j'ai entendu qu'on lui disoit que ses deux enfants ...
Página 42
... j'ai pitié de vous ! répondoit Mentor : votre passion est si furieuse que vous ne la sentez pas . Vous croyez être ... j'ai souffert pendant que je n'ai osé vous parler ! la mère qui vous mit au monde souffrit moins dans les dou- leurs ...
... j'ai pitié de vous ! répondoit Mentor : votre passion est si furieuse que vous ne la sentez pas . Vous croyez être ... j'ai souffert pendant que je n'ai osé vous parler ! la mère qui vous mit au monde souffrit moins dans les dou- leurs ...
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Términos y frases comunes
Adraste Alcinous assez auroit avez avoient avoit c'étoit Calypso Cambrai cher choses cœur connoissance connoître conseil croyoit d'Espagne Dauniens déesse déja devoit Dieu dieux Diogène disoit disoit-il dit-il divinité donner douleur Égypte enfants ennemis état êtes étoient étoit faisoit falloit Fénelon fils d'Ulysse foible foiblesse gens gloire gouvernement grace Grecs guerre heureux Hippias hommes Idoménée Ithaque j'ai jamais jeune jour Jupiter l'autorité laisser lois long-temps madame Guyon main malheureux maux Ménélas ment Mentor Minerve monde mort n'avoit nation Nestor paix parler paroît paroles passer passions patrie peine pendant Pénélope père Périandre personne peuple Phéaciens Philoclès Philoctète philosophie Pisistrate plaisir Platon pourroit pouvoir prince Protésilas puissance Pylos qu'à qu'un raison rendre répondit rien rois royaume s'il sage sagesse sentiments seroit seul Socrate Solon sortes souffrir souveraine Télémaque terre tion Troie troupes trouver Ulysse vaisseau vérité vertu Voilà vouloit voyoit Xénocrate yeux
Pasajes populares
Página 240 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Página 115 - ... c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal : elle n'éblouit jamais; au contraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l'âme je ne sais quelle sérénité : c'est d'elle seule que...
Página 16 - ... vers les nues. Cette forêt a sous ses pieds de gras pâturages dans la pente de la montagne. C'est là qu'on voit errer les taureaux qui mugissent, les brebis qui bêlent avec leurs tendres agneaux qui bondissent sur l'herbe fraîche : là coulent mille ruisseaux d'une eau claire, qui distribuent l'eau partout. Enfin, on voit au-dessous...
Página 50 - C'est le retranchement des vaines richesses et des plaisirs trompeurs , qui leur conserve cette paix , cette union et cette liberté. Ils sont tous libres , tous égaux. On ne voit parmi eux aucune distinction, que celle qui vient de l'expérience des sages vieillards , ou de la sagesse extraordinaire de quelques jeunes hommes qui égalent les vieillards consommés en vertu. La fraude, la violence , le parjure , les procès , les guerres , ne font jamais entendre leur voix cruelle cruelle et empestée...
Página 14 - ... c'est un crime à Tyr que d'avoir de grands biens; l'avarice le rend défiant, soupçonneux , cruel ; il persécute les riches , et il craint les pauvres. C'est un crime encore plus grand à Tyr d'avoir de la vertu ; car Pygmalion suppose que les bons ne peuvent souffrir ses injustices et ses infamies; la vertu le condamne ; il s'aigrit et s'irrite contre elle.
Página 225 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Página 30 - C'était- un grand livre qu'on tenait d'ordinaire renfermé dans une cassette d'or avec des parfums. Tous ces vieillards le baisèrent avec respect ; car ils disent qu'après les dieux, de qui les bonnes lois viennent, rien ne doit être si sacré aux hommes que les lois destinées à les rendre bons, sages et heureux. Ceux qui ont dans leurs mains les lois pour gouverner les peuples doivent toujours se laisser gouverner eux-mêmes par les lois.
Página 130 - Enfin il demanda comme une grâce qu'on ne lui donnât plus aucune louange. Ce n'est pas, dit-il, que je ne les aime, surtout quand elles sont données par de si bons juges de la vertu ; mais c'est que je crains de les aimer trop : elles corrompent les hommes ; elles les remplissent d'eux-mêmes ; elles les rendent vains et présomptueux. Il faut les mériter et les fuir : les meilleures louanges ressemblent aux fausses. Les plus...
Página 56 - J'en conçois clairement la cause; c'est que vous avez beaucoup souffert dans vos malheurs : mais vous avez bien gagné en souffrant, puisque vous avez acquis la sagesse. On doit se consoler aisément des rides qui viennent sur le visage, pendant que le cœur s'exerce et se fortifie dans la vertu. Au reste, sachez que les rois s'usent toujours plus vite que les autres hommes.
Página 114 - Ils n'ont point besoin d'autre châtiment de leurs fautes que leurs fautes mêmes : ils les voient sans cesse dans toute leur énormité ; elles se présentent à eux comme des spectres horribles ; elles les poursuivent. Pour s'en garantir, ils cherchent une mort plus puissante que celle qui les a séparés de leurs corps. Dans le désespoir où...