Le philosophe payen; ou, Pensées de Pline: avec un commentaire littéraire & moral, Volumen2

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Elie Luzac, fils, 1759
 

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Página 340 - Dieux ; respectez l'ancienne gloire de cette nation, et la vieillesse sacrée dans les villes, comme elle est vénérable dans les hommes ; faites honneur à leur antiquité, à leurs exploits fameux , à leurs fables même. N'entreprenez rien sur la dignité, sur la liberté , ni même sur la vanité de personne. Ayez continuellement devant les yeux que nous avons puisé notre droit dans ce pays ; que nous n'avons pas imposé des lois à ce peuple après l'avoir vaincu , mais qu'il nous a donné...
Página 118 - pierres , quoique légères , & déficellera „ par le feu , étoit à craindre. Entre ces ' „ périls on choifit la rafe campagne. Chez „ ceux de fa fuite une crainte furmonta „ l'autre ; chez lui la raifon la plus forte „ l'emporta fur la plus foible. Ils fortent „ donc, & fe couvrent la tête d'oreillers at„ tachés avec des mouchoirs; ce fut toute la „ précaution qu'ils prirent contre ce qui
Página 119 - Je finis donc, et je n'ajoute plus qu'un mot : c'est que je ne vous ai rien dit, ou que je n'aie vu, ou que je n'aie appris, dans ces moments où la vérité de l'action qui vient de se passer n'a pu encore être altérée. C'est à vous de choisir ce qui vous paraîtra plus important.
Página 121 - Il redoubla pendant cette nuit avec tant de violence, qu'on eût dit que tout était non pas agité , mais renversé. Ma mère entra brusquement dans ma chambre, et trouva que je me levais, dans le dessein de l'éveiller si elle eût été endormie. Nous nous asseyons dans la cour, qui ne sépare le bâtiment d'avec la mer que par un fort petit espace.
Página 241 - ne trouve point de gens plus dociles à la censure, >> que ceux qui méritent le plus de louanges. Je « m'attends qu'à votre tour vous me renverrez mon v livre avec vos critiques. O l'agréable , ô le char
Página 118 - Stabie pour obferver de plus près ce phénomène. Pline le jeune , dans la belle lettre où il raconte à Cornélius Tacite la mort de fon oncle , » attefte que les maifons étoient tellement ébranlées par » les fréquens tremblemens de terre , que l'on auroit dit qu'elles étoient » arrachées * arrachées de leurs fondemens, & jettées tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, »> & puis remifes à leurs places ». Liv.vi.lettr.
Página 412 - ... & l'emporte tout tremblant , d'abord en pleine mer ; mais peu après il revient à terre , & le rend au rivage & à fes compagnons. Le bruit s'en répand dans la colonie. Chacun y court , chacun regarde cet enfant comme une merveille ; on ne peut fe lafler de l'interroger , de l'entendre , de raconter ce qui s'eft paffé. Le lendemain , tout le peupl
Página 124 - Dieux ; plufieurs croyoient qu'il n'y „ en avoit plus, & comptaient que cette nuit „ étoit la dernière & l'éternelle nuit , dans „ laquelle le monde devoit être enfeveli. On „ ne manquoit pas même de gens qui aug„ mcntoient la crainte raifonnable & jufte , „ par des terreurs imaginaires & chiméri
Página 124 - A peine nous étions-nous écartés , qu'elles augmentèrent de telle sorte qu'on eût cru être non pas dans une de ces nuits noires et sans lune , mais dans une chambre où toutes les lumières auraient été éteintes.
Página 116 - ... étudier; et par hasard il m'avait lui-même donné quelque chose à écrire. Il sortait de chez lui ses tablettes à la main, lorsque les troupes de la flotte qui étaient à...

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