Histoire de Napoléon, Volumen1

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Furne, Libraire-éditeur, 1834
 

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Página 313 - Vous êtes une des ailes de l'armée d'Angleterre. « Vous avez fait la guerre de montagnes, de plaines, de sièges ; il vous reste à faire la guerre maritime. « Les légions romaines, que vous avez quelquefois imitées, mais pas encore égalées, combattaient Carthage tour à tour sur cette même mer, et aux plaines de Zama.
Página 89 - Dénués de tout, vous avez suppléé à tout. Vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie, et souvent sans pain.
Página 320 - Les peuples chez lesquels nous allons entrer traitent les femmes différemment que nous; mais dans tous les pays celui qui viole est un monstre. « Le pillage n'enrichit qu'un petit nombre d'hommes, il nous déshonore, il détruit nos ressources, il nous rend ennemis des peuples qu'il est de notre intérêt d'avoir pour amis. « La première ville que nous allons rencontrer a été bâtie par Alexandre; nous trouverons à chaque pas de grands souvenirs dignes d'exciter l'émulation des Français.
Página 105 - Soldats ! vous vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Apennin ; vous avez culbuté, dispersé, tout ce qui s'opposait à votre marche. Le Piémont, délivré de la tyrannie autrichienne, s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. Milan est à vous, et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité.
Página 81 - Soldats, vous êtes nus, mal nourris; le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir: vous y trouverez honneur, gloire et richesses. Soldats d'Italie, manqueriez-vous de courage ou de constance?
Página 104 - ... réunir Kellermann et moi en Italie , c'est vouloir tout perdre. Je ne puis pas servir volontiers avec un homme qui se croit le premier général de l'Europe; et, d'ailleurs , je crois qu'il faut plutôt un mauvais général que deux bons. La guerre est comme le gouvernement , c'est une affaire de tact.
Página 90 - ... de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospérité; et si, vainqueurs de Toulon, vous présageâtes l'immortelle campagne de 1793,^ vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore.
Página 271 - dans cette correspondance , et destiné à jouer « un grand rôle dans le rappel du. prétendant « quelle avait pour but , j'ai cru devoir vous en « instruire , pour que vous ne soyez pas dupe de « son feint républicanisme , que vous puissiez faire
Página v - ... peut-être jamais ! celle d'établir, de consacrer enfin l'empire de la raison et le plein exercice, l'entière jouissance de toutes les facultés humaines ! Et ici l'historien peutêtre se trouvera réduit à devoir regretter qu'une telle ambition n'ait pas été accomplie, satisfaite...
Página 91 - Peuples de l'Italie , l'armée française vient pour rompre vos chaînes ; le peuple français est l'ami de tous les peuples : venez avec confiance au-devant d'elle; vos propriétés, votre religion et vos usages seront respectés. « Nous ferons la guerre en ennemis généreux , et nous n'en voulons qu'aux tyrans qui vous asservissent...

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