L'éducation morale et civique avant et pendant la révolution (1700-1808)Poussielgue, 1884 - 583 páginas |
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... sensibilité comme règle de la vertu , ruine par la base tout son système de morale . Le péché originel : Pascal , Malebranche , Bossuet , Rollin . -Le XVIIIe siècle repousse ce dogme . Théorie du progrès indéfini . Bonté na- tive de l ...
... sensibilité comme règle de la vertu , ruine par la base tout son système de morale . Le péché originel : Pascal , Malebranche , Bossuet , Rollin . -Le XVIIIe siècle repousse ce dogme . Théorie du progrès indéfini . Bonté na- tive de l ...
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... sensibilité physique . Il ne voit dans l'homme qu'un animal pourvu de cinq sens , ne se distinguant de la bête que par des organes plus parfaits . « Sans passions , dit - il , point de besoins , point de désirs ; sans besoins et sans ...
... sensibilité physique . Il ne voit dans l'homme qu'un animal pourvu de cinq sens , ne se distinguant de la bête que par des organes plus parfaits . « Sans passions , dit - il , point de besoins , point de désirs ; sans besoins et sans ...
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... sensibilité une propriété de la matière . Mettant dès lors à la place de Dieu une matière sensible qui , en se développant , devient , selon les circonstances , esprit , animal , plante ou minéral , il pousse sa théorie jusqu'au ...
... sensibilité une propriété de la matière . Mettant dès lors à la place de Dieu une matière sensible qui , en se développant , devient , selon les circonstances , esprit , animal , plante ou minéral , il pousse sa théorie jusqu'au ...
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... sensibilité comme source presque unique de vertu , vint ruiner par la base tout son système de morale . II Le christianisme est fondé sur le dogme du péché originel . La chute d'Adam , qui a rendu nécessaire la ré- demption du monde par ...
... sensibilité comme source presque unique de vertu , vint ruiner par la base tout son système de morale . II Le christianisme est fondé sur le dogme du péché originel . La chute d'Adam , qui a rendu nécessaire la ré- demption du monde par ...
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... sensibilité comme la prin- cipale source de la vertu , comme la grande règle de la moralité de nos actions . De pareilles affirmations étaient graves . Qu'importent les belles tirades de Rousseau sur Dieu , sur l'âme , sur le « principe ...
... sensibilité comme la prin- cipale source de la vertu , comme la grande règle de la moralité de nos actions . De pareilles affirmations étaient graves . Qu'importent les belles tirades de Rousseau sur Dieu , sur l'âme , sur le « principe ...
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Términos y frases comunes
âme appelle avaient Bernardin de Saint-Pierre Boissy d'Anglas catéchisme Chalotais chrétienne christianisme citoyens clergé cœur collège Condorcet conseil des Cinq-Cents constitution Convention culte décadi demande devait devoirs Diderot Directoire disait-il discours dit-il Divinité dix-huitième siècle dogmes donner écoles éducation élèves Émile enfants enseignement époque esprits Fabre d'Églantine Fénelon fêtes Fleury Fragments d'institutions républicaines François de Neufchâteau gouvernement Guyton de Morveau Helvétius hommes idées instituteurs institutions jeunes jeunesse jour l'abbé l'amour l'éducation civique l'Église l'Émile l'enfance l'enseignement l'esprit l'Être suprême l'homme l'immortalité de l'âme l'opinion l'Université législateur liberté livre lois maîtres ment Mirabeau mœurs Moniteur montrer morale naturelle nation nationale nature Necker parler passions patrie pensée peuple philosophes politique pratique prêtres principes professeurs programme public raison rale réforme règle républicaine république révolution RIGOLEY DE JUVIGNY Rivarol Robespierre Rollin Rousseau saint science sensibilité sentiment seule sociale système Talleyrand théophilanthropes théories tion Traité des études Turgot véritable vertu Voltaire XVIIIe siècle
Pasajes populares
Página 73 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Página 416 - Il sera institué des fêtes pour rappeler l'homme à la pensée de la Divinité et à la dignité de son être.
Página 111 - Fuyez ceux qui, sous prétexte d'expliquer la nature, sèment dans les cœurs des hommes de désolantes doctrines , et dont le scepticisme apparent est cent fois plus affirmatif et plus dogmatique que le ton décidé de leurs adversaires. Sous le hautain prétexte qu'eux seuls sont éclairés, vrais, de bonne foi, ils nous soumettent impérieusement à leurs décisions tranchantes , et prétendent nous donner pour les vrais principes des choses les inintelligibles systèmes qu'ils ont bâtis dans...
Página 191 - L'homme civil n'est qu'une unité fractionnaire qui tient au dénominateur, et dont la valeur est dans son rapport avec l'entier, qui est le corps social. Les bonnes institutions sociales sont celles qui savent le mieux dénaturer l'homme, lui ôter son existence absolue pour lui en donner une relative, et transporter le moi dans l'unité commune ; en sorte que chaque particulier ne se croie plus un, mais partie de l'unité, et ne soit plus sensible que dans le tout.
Página 331 - Divinité n'existe pas , ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine , et qui ne te passionnas jamais pour la patrie ? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées , et frappe au hasard le crime et la vertu...
Página 407 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Página 39 - D'abord , suivez la méthode de l'Écriture : frappez vivement leur imagination ; ne leur proposez rien qui ne soit revêtu d'images sensibles. Représentez Dieu assis sur un trône, avec des yeux plus brillants que les rayons du soleil , et plus perçants que les éclairs : faites-le parler ; donnez-lui des oreilles qui écoutent tout, des mains qui portent l'univers, des bras toujours levés pour punir les mé•chants, un cœur tendre et paternel pour rendre heureux ceux qui l'aiment.
Página 315 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Página 347 - ... l'intrigue; le génie au bel esprit; la vérité à l'éclat; le charme du bonheur aux ennuis de la volupté; la grandeur de l'homme à la petitesse des grands; un peuple magnanime, puissant, heureux, à un peuple aimable, frivole et misérable; c'est-à-dire, toutes les vertus et tous les miracles de la république à tous les vices et à tous les ridicules de la monarchie.
Página 496 - Je jure qu'il n'ya pas de Dieu! et je demande que son nom ne soit jamais prononcé dans cette enceinte!