m HYMNE FUNÈBRE EN L'HONNEUR DU GÉNÉRAL HOCHE1. 16 VENDÉMIAIRE AN VII. (6 OCT. 1798.) LES FEMMES. Du haut de la voûte éternelle, LES VIEILLARDS. Aspirez à ses destinées, Guerriers, défenseurs de nos lois! 1. Voyez l'élégie composée à l'occasion de la mort de ce général, présent volume, page 181. La mort qui frappa sa jeunesse S'il n'atteignit point la vieillesse, LES GUERRIERS. Sur les rochers de l'Armorique, Cède à son bras libérateur; Oui, tu seras notre modèle: Est toujours présente aux guerriers. Ton ombre, au milieu de nos rangs, Saura captiver la victoire, Et punir encor les tyrans. 粥 LE CHANT DU RETOUR. 21 PRIMAIRE AN VI. (11 DEC. 1797-) LES GUERRIERS. CONTEMPLEZ nos lauriers civiques: L'Italie a produit ces fertiles moissons. Que le front blanchi de nos pères Soit couvert des lauriers cueillis par leurs enfans! CHOEUR. Tu fus long-temps l'effroi, sois l'amour de la terre, O République des Français! Que le chant des plaisirs succède aux cris de guerre: La victoire a conquis la paix! LES VIEILLARDS. Chers enfans, la tombe des braves Réclame ces lauriers moissonnés par vos mains: Vos frères, comme vous, ont vaincu les Germains, Leurs mânes célèbrent nos fêtes; Unis à nos concerts, ils chantent avec nous. CHOEUR. Tu fus long-temps l'effroi; etc., etc. LES BARDES. Les Germains vaincus applaudissent: Les Bardes de la France ont élevé leur voix; Leur lyre prophétique a chanté vos exploits; Et de vos noms sacrés les siècles retentissent. La Victoire a plané sur vos fiers étendards: Chargés de ses palmes altières, Venez loin des tentes guerrières Goûter un doux repos sous les palmes des arts. CHOEUR. Tu fus long-temps l'effroi; etc., etc. LES JEUNES FILLES. Guerriers, votre dot est la gloire. LES GUERRIERS. Unissons par l'hymen et nos mains et nos cœurs. LES JEUNES FILLES. Et l'hymen et l'amour sont le prix des vainqueurs. OEuvres anciennes. III. 25 LES GUERRIERS. Formons d'autres guerriers; léguons-leur la victoire. LES GUERRIERS ET LES JEUNES FILLES. Qu'un jour à leurs accens, à leurs yeux enflammés, On dise: «Ils sont enfans des braves. >> Que, sourds aux tyrans, aux esclaves, Ils accueillent toujours la voix des opprimés. CHOEUR. Tu fus long-temps l'effroi; etc., etc. UN GUERRIER, UN BARDE, UN VIEILLARD, Grand Dieu! c'est ta main qui dispense N'éteins pas, Que d'âge en âge la patrie Soit libre, puissante et chérie; Et que nos descendans bénissent leurs aïeux! CHOEUR. Tu fus long-temps l'effroi; sois l'amour de la terre, O République des Français! Que le chant des plaisirs succède aux cris de guerre : La Victoire a conquis la paix! |