Revue de Bretagne et de Vendée, Volumen9

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J. Forest ainé, 1861
 

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Página 452 - C'est un métier que de faire un livre, comme de faire une pendule. Il faut plus que de l'esprit pour être auteur. Un magistrat allait par son mérite à la première dignité, il était homme délié et pratique dans les affaires ; il a fait imprimer un ouvrage moral qui est rare par le ridicule.
Página 135 - ... ses précédentes affections. Ce n'est pas une décadence, gardez-vous de le croire; après le regard de Dieu sur le monde, rien n'est plus beau que le regard du vieillard sur l'enfant, regard si pur, si tendre, si désintéressé, et qui marque dans notre vie le point même de la perfection et de la plus haute similitude avec Dieu. Le corps baisse avec l'âge, lesprit peut-être aussi, mais no n pas l'âme par laquelle nous aimons.
Página 351 - ... qu'il explique. La vertu moderne se résume dans la tolérance, c'est-à-dire dans une disposition qui eût paru à nos ancêtres le' comble de la faiblesse ou de la trahison. Ah! pour moi, je l'avoue, je ne puis considérer la révolution dont je parle, et ce monde ancien qu'un mot a fait crouler, tant d'esprits désorientés, tant de croyances déracinées, tant d'obscurité et de deuil dans les cœurs, la fin de tant de choses fortes...
Página 347 - A notre saint banquet s'assit en rougissant. Je ne la nomme plus ! Mes yeux avec tristesse La cherchèrent en vain cette nuit à la messe ; Dans la paroisse en vain je la cherchai depuis : Elle a quitté sa ferme et quitté le pays ; Mais son sort, quel qu'il soit, m'entraînera moi-même : Je vais, les bras ouverts, suivant celle que j'aime.
Página 178 - Les anachorètes se voyaient ainsi transformés en cénobites, et la vie commune s'établissait involontairement et inopinément au sein des forêts les plus reculées. D'ailleurs, ils avaient beau fuir de solitude en solitude; ils étaient relancés, atteints, entourés, importunés sans cesse, non plus seulement par des disciples ambitieux de vivre comme eux de silence et de prière, mais par les populations elles-mêmes. Rassurées et confiantes, et se familiarisant à leur tour avec les voûtes...
Página 488 - qui naguère faisait retentir l'air de ses vociférations « entendit les prières faites pour le repos de l'âme de « Sa Majesté, avec le silence le plus religieux. « Avant de descendre dans la fosse le corps de Sa Ma...
Página 83 - Bruté, c'est la misère toute vive que votre ami. Quand je réfléchis sur ma vie passée, sur cette vie toute de crimes que les austérités les plus rigoureuses, la pénitence la plus sévère et la plus longue ne seraient pas suffisantes pour expier et qu'après cela je viens à considérer mon état présent, cette tiédeur, cette mollesse, ce poids des sens qui me lasse et qui m'abat, cet amour-propre qui ne se sacrifie jamais qu'à demi et qui renaît sous le couteau...
Página 354 - Comme aux jours primitifs, la race aux longs cheveux, Que rien ne peut dompter quand elle a dit : Je veux ! Nous avons un cœur franc pour détester les traîtres ! Nous adorons Jésus, le Dieu de nos ancêtres.
Página 424 - ... interrompit tout à coup sa leçon pour leur adresser ces touchantes et patriotiques paroles : « On vient de m'apprendre une grande nouvelle : une bataille terrible a eu lieu entre le roi des Bretons et le roi des Saxons, et le Seigneur a donné la victoire aux Bretons, parce qu'ils sont petits et pauvres et qu'ils ont mis en Dieu leur confiance. Les Saxons, au contraire, sont des orgueilleux, et, à cause de leur orgueil, Dieu les a humiliés, car Dieu résiste aux superbes, et il donne sa...

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