Fénelon a exposé, dans ses Dialogues sur l'Éloquence de la chaire, l'idée qu'il s'étoit faite du ministère de la parole évangélique, et il l'a justifiée par les considérations les plus plausibles. Il pensoit que les prédicateurs ne doivent point composer des discours qui aient besoin d'être appris et débités par cœur. « Considérez, dit-il', tous les avantages « qu'apporte dans la tribune sacrée un homme qui n'ap« prend point par cour. Il se possède, il parle naturelle« ment, il ne parle point en déclamateur; les choses << coulent de source : ses expressions (si son naturel est |