Histoire de la philosophie moderne: a partir de la renaissance des lettres jusqu'à la fin du dix-huitième siècle, Volumen3A. Delahays, 1858 |
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Pasajes populares
Página 300 - Connaître le bien, ce n'est pas l'aimer: l'homme n'en a pas la connaissance innée; mais sitôt que sa raison le lui fait connaître, sa conscience le porte à l'aimer; c'est ce sentiment qui est inné.
Página 147 - ... il la fait descendre de l'excellence qu'elle s'est attribuée et la met par grâce en parallèle avec les bêtes, sans lui permettre de sortir de cet ordre jusqu'à ce qu'elle soit instruite par son Créateur même de son rang qu'elle ignore...
Página 254 - SENS COMMUN, la disposition que la nature a mise dans tous les hommes ou manifestement dans la plupart d'entre eux, pour leur faire porter, quand ils ont atteint l'usage de la raison, un jugement commun et uniforme sur des objets différents du sentiment intime de leur propre perception; jugement qui n'est point la conséquence d'aucun principe antérieur.
Página 150 - C'est cette partie décevante dans l'homme, cette maîtresse d'erreur et de fausseté, et d'autant plus fourbe qu'elle ne l'est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l'était infaillible du mensonge. Mais, étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux.
Página 149 - Par là toute sédition est prévenue, si on peut faire entendre cela. Voilà tout ce que c'est proprement que la définition de la justice.
Página 149 - S'il ya un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est.
Página 363 - L'existence de notre corps et des autres objets extérieurs est douteuse pour quiconque raisonne sans préjugé : car cette étendue en longueur, largeur et profondeur, que nous appelons notre corps, et qui semble nous appartenir de si près, qu...
Página 261 - C'est ainsi qu'il avance qu'il n'ya personne qui n'ait de l'esprit , que les peuples sauvages sont pour le moins aussi heureux que les peuples civilisés, que toutes les langues ont en elles-mêmes une égale beauté. Il avait présenté une grammaire sur un plan nouveau ; ses travaux avaient embrassé à la fois la littérature, les sciences politiques, les preuves de la religion. Partout on reconnaît...
Página 147 - Les deux principes de vérité, la raison et les sens , outre qu'ils manquent souvent de sincérité , s'abusent réciproquement l'un l'autre. Les sens abusent la raison par de fausses apparences ; et cette même piperie qu'ils lui apportent, ils la reçoivent d'elle à leur tour : elle s'en revanche.
Página 143 - Qui démêlera cet embrouillement? La nature confond les pyrrhoniens , et la raison confond les dogmatistes. Que deviendrezvous donc, ô homme qui cherchez votre véritable condition par votre raison naturelle? Vous ne pouvez fuir une de ces sectes ni subsister dans aucune 1 Voilà ce qu'est l'homme à l'égard de la vérité.