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ses ornemens pontificaux, prend le pluvial, et ante, à genoux, une antienne qui est répétée par clergé, aussi à genoux.

L'archevêque termine chaque session par une bénéaction solennelle qu'il donne à l'assemblée, ayant la es choix devant lui. A la fin de la dernière session, on rou onfirme tous les décrets des synodes. Un diacre dit :

tecedamus in pace; « Retirons-nous en paix. » Tous Des évêques suffragans donnent le baiser de paix à l'archevêque, et puis s'embrassent entr'eux. C'est par cette érémonie de cordialité que se termine le synode.

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TAB

TABASQUET. Les Nègres mahiométans, qui habit tent les pays intérieurs de la Guinée, appellent ains une fête solennelle qu'ils célèbrent à la fin de leur r madan, et qui a du rapport avec le bairam des Turd et des Maures. Quelque temps avant que le soleil couche, on voit paroître cinq marabouts, ayant de tuniques blanches, assez semblables aux surplis de nos ecclésiastiques. Ils marchent de front, armés de longues zagaies. Deux Nègres conduisent devant eur cinq bœufs choisis parmi les plus beaux et les plus gras du pays. Ils sont ornés de feuillages, et revêtus de toiles de coton très-fines. Après les marabouts, marchent les chefs des villages, parés de leurs plos beaux habits, tenant en main plusieurs sortes d'armes, comme des zagaies, des sabres, des poignards; quelques uns portent des boucliers. Viennent ensuite les habitans des villages: ils marchent cinq de front, et portent les mêmes armes que leurs chefs. Ils se rendent, dans cet ordre, au bord de la rivière. Là, on attache les bœufs à des piquets; et le marabout le plus respectable par son ancienneté met à terre sa zagaie, étend les bras du côté de l'orient, et répète jusqu'à trois fois : Salamaleck! en criant de toules ses forces. Son exemple est imité par tous les autres, qui, comme lui, posent leurs armes à terre, et font ensemble la prière accoutumée. Lorsqu'elle est finie, chacun reprend ses armes. Par l'ordre du plus ancien marabout, les Nègres qui ont conduit les bœufs, les renversent, et enfoncent dans la terre une de leurs cornes, observant de leur tourner la tête du côté de l'orient. Dans cet état, ils les immolent. Pendant que le sang de ces animaux coule, ils leur jettent du sable

s les yeux, de peur qu'ils ne regardent ceux qui égorgent; ce qui seroit d'un très-mauvais augure. rsque les bœufs sont morts, on les écorche ; on les upe par quartiers, et les habitans de chaque village portent leur bœuf, qu'ils font cuire. La fête se terne par le folgar, espèce de danse pour laquelle › Nègres ont une extrême passion. Voyez FOLGAR. TABERNACLE. 1. C'étoit le lieu dans lequel rédoit la majesté de Dieu, au milieu du peuple juif, ant la construction du temple. Dieu lui-même avoit ɔnné à Moyse le plan et les dimensions de cet édie sacré, qui n'étoit qu'une tente distinguée des itres par sa magnificence, et que l'on pouvoit transorter partout. Sa figure étoit un carré oblong, qui voit trente coudées de longueur, dix de largeur et utant de hauteur. Il y avoit en dedans deux apparemens : le plus reculé se nommoit le Sanctuaire, ou › Saint des Saints; l'autre étoit appelé le Lieu saint, u simplement le Saint. Ces deux appartemens étoient éparés par une rangée de quatre colonnes de bois le séthim (1), couvertes d'or, et posées sur des piélestaux d'argent. Au haut de ces colonnes, éloit ataché, avec des crochets d'or, un rideau richement brodé. A l'entrée du Lieu saint, il y avoit une autre angée de cinq colonnes sur des piédestaux d'airain. Au haut de ces colonnes étoit suspendu un grand rileau qui empêchoit ceux du dehors de voir l'intérieur du Lieu saint. Tout l'édifice étoit fermé, du côté du septentrion, de l'occident et du midi, par des planches de bois de séthim, couvertes d'or, et revêtues de riches tapisseries: du côté de l'orient, il étoit couvert d'un grand rideau. Il régnoit une obscurité profonde dans ces deux appartemens, qui contribuoit beaucoup à augmenter le respect qu'ils inspiroient. On ne trouve pas, dans l'Ecriture, qu'ils eussent au(1) Bois précieux qui se trouve dans l'Arabie Déserte.

cune ouverture pour donner passage à la lumièr Voyez PROPITIATOIRE, ARCHE, PARVIS.

2. On appelle tabernacle, parmi les Chrétiens, petit temple de bois doré, ou de matière plus p cieuse, situé au milieu de l'autel, et destiné à renfe mer le saint sacrement.

TABLE DES PAINS DE PROPOSITION. C'étoit une table de bois de séthim, revêtue d'or, placée par More dans l'appartement extérieur du tabernacle, appelé Saint. C'étoit sur cette table qu'on mettoit les paisa de Proposition. Il y avoit dessus quelques réchauda d'or, où brûloit de l'encens, avec plusieurs ustensiles destinés au service du Lieu saint. Lorsque Salomon fit construire le temple, il y plaça cinq tables pour les pains de Proposition.

Table de la loi. Voyez DÉCALOGUE.

Sainte table. Les Chrétiens appellent ainsi la com munion, dans un sens figuré, regardant l'Eucharistie comme un banquet céleste auquel Jésus-Christ s invite. C'est sous cette figure que ce sacrement es souvent présenté dans l'Evangile.

TAHARET; nom de la troisième ablution pres crite par l'Alcoran. Elle doit se faire après les évacua tions naturelles, et consiste à laver avec les trob derniers doigts de la main gauche les parties du corp souillées de quelque ordure.

TALAGNO: cérémonie qui est en usage dans royaume d'Aracan, pour la guérison des maladies Owington, voyageur anglais, en a donné la descrip tion: voici les termes du traducteur français. «O prépare une chambre qu'on orne de riches tapis, à l'extrémité de laquelle on dresse un autel avec une idole dessus. Le jour marqué, les prêtres et les pare du malade s'assemblent : on les y régale pendant hu jours de suite, et on leur y donne le plaisir de toute sorte de musique. Ce qu'il y a de plus ridicule, c'es

la personne qui s'engage à s'acquitter de cette cétonie, s'oblige de danser tant qu'elle peut se souir sur ses jambes. Quand elles commencent à manr, elle se tient à un morceau de linge qui pend plancher pour ce sujet, et continue de danser jusà ce qu'elle soit entièrement épuisée et tombe à re comme morte: alors la musique redouble, et cun envie son bonheur, parce qu'on suppose que, ndant son évanouissement, elle converse avec l'ile. Get exercice se recommence tant que le festin re. Mais si la foiblesse de la personne ne lui permet › de le faire si long-temps, le plus proche parent obligé de prendre sa place. Quand, après cette cénonie...., le malade vient à guérir, on le porte x pagodes, et on l'oint d'huile et de parfums depuis 5 pieds jusqu'à la tête. Mais si, malgré tout cela, malade meurt, le prêtre ne manque pas de dire le tous ces sacrifices et cérémonies ont été agréables ix dieux; et que, s'ils n'ont pas accordé au mort ne plus longue vie, c'est par un effet de leur bonté, pour le récompenser dans l'autre monde.

TALAPOINS : sorte de moines ou prêtres fort acédités dans plusieurs royaumes de l'Asie. On en istingue de deux sortes à Siam, ceux des bois et eux des villes. On leur donne en siamois le nom de haoucou, qui signifie seigneur ou monseigneur. On time plus les talapoins des bois que ceux des villes. es premiers n'habitent point dans des couvens; ils ›nt dispersés çà et là dans des forêts pleines de bêtes froces. Le peuple ne peut comprendre qu'ils ne ient pas tous dévorés. Il pense que les tigres, les éphans et les rhinocéros respectent la sainteté de es talapoins, qui sans doute ont quelque moyen d'éarter ces animaux, soit en allumant de grands feux endant la nuit, soit de quelqu'autre manière d'aileurs, ils ne sont pas les seuls qui vivent dans ces fo

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