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Table des matières des volumes I à VIII (réimpres.).

Frais divers chez MM. Guillaumin et Cie....
Frais divers (affranchissement et agios) chez MM. Pé-

rier, Mercet et Cie .....

Dette de la Société d'économie politique..

Total.....

525 »

359,70

266,70

5.190 >

15.999.20

Soit un excédent de recettes de 13.382 fr. 80. Les 359 fr. 70 de frais divers payés par la maison Guillaumin et consistant en majeure partie en ports des volumes parus et envoyés aux souscripteurs ont été portés par cette maison à notre compte; joignons-y 830 fr. 30 pris sur les 953 fr. 40 d'excédent budgétaire relaté plus haut et nous aurons une somme de 1.190 fr. qui diminueront d'autant notre dette envers les Annales et la ramèneront à 4.000 francs.

Que nous coûteront les six volumes restant à paraître fin 1895?

Pour les volumes XI, XII et XIII, nous le savons, les ayant payés 6.775 fr. 65. Pour les volumes XIV, XV et XVI, le calcul est moins aisé; cependant nous pouvons prévoir, nous basant sur le passé, 2.300 francs pour chacun des volumes XIV et XV et, à cause de la table générale des 16 volumes, 3.000 francs pour le volume XVI; enfin joignons-y les 3.000 francs de frais administratifs prévus dans notre rapport de l'année dernière et vous serez dans les environs des 30.000 francs, base primitive de nos calculs. Quant aux recettes, en plus des 29.382 francs au 31 décembre dernier, nous avons touché depuis le commencement de 1896, 1.662 francs et nous avons à recevoir d'ici fin 1898 2.859 francs en tout 33.900 francs, somme légèrement supérieure aux dépenses prévues et qui nous permet de présumer que nous pourrons, avec l'avenir, commencer à rembourser, bien partiellement, le capital du fonds de garantie; je n'ai pas besoin de vous rappeler que grâce au concours moral et matériel de MM.Mercet, Coste et Neymarck que nous devons cet heureux résultat. Ce sont eux qui, payant d'exemple, ont déterminé 45 de nos confrères à aventurer sans intérêt et pour l'amour de la science économique 19.550 francs; nous ne saurions trop leur en exprimer notre reconnaissance à tous.

c'est

Au risque de nous répéter, nous ne cesserons d'adresser nos sincères remerciements à Mlle P. Guillaumin pour les services incessants que sa maison nous rend si gracieusement.

M. Ernest Brelay, l'un des censeurs, lit ensuite le rapport sui

vant :

Messieurs,

Rapport des censeurs.

Lors de notre dernière assemblée générale, le 5 juin 1895, vous avez approuvé les comptes de l'exercice 1894. Ces comptes présentaient une particularité très exceptionnelle, celle de rassembler et de liquider des dépenses d'exercices clos, et même certaines autres afférentes à l'année 1895.

Moyennant une anticipation sur les ressources de l'avenir, tout le passif de la Société a disparu; c'est-à-dire qu'elle est demeurée débitrice d'une personne de sa famille, dont le nom figure sur ses livres sous le titre d'Annales.

Longtemps, ce nom a inspiré à vos censeurs des soucis qu'ils ont récapitulés dans leur dernier rapport; mais votre secrétaire perpétuel, ardemment désireux de mener son œuvre à bonne fin, ayant réussi à créer les ressources importantes qu'il vous a énumérées, avait cru pouvoir en employer une partie au nivellement de nos colonnes.

En conséquence, il a fallu ouvrir l'année qui nous occupe aujourd'hui en créditant le compte Annales de la somme de 5.190 francs. C'est cette entreprise qui nous avait obérés; c'est elle qui nous a provisoirement remis à flot.

Il résulte des termes du rapport que vous venez d'entendre, que si - comme il faut l'espérer les prévisions budgétaires du Bureau se vérifient, la somme de 4.000 francs restant due après l'amortissement qui vous est proposé pourra être complètement éteinte en quatre années.

Ce point de départ étant posé, vos censeurs ont pu se mettre d'accord avec la comptabilité du Bureau, telle que, depuis l'origine d'ailleurs, elle ressort des comptes très clairs de la maison Guillaumin et Cie, où toutes les transactions matérielles de notre Société se centralisent.

L'an dernier, nous avons émis le vœu que l'importante affaire des Annales, sans se confondre avec nos opérations ordinaires, y fùt rattachée pour ordre. Nous pensions que nos dévoués confrères, MM. Mercet, Neymarck et Coste, élus membres de la Commission spéciale des Annales, en auraient conservé l'administration ou le contrôle. C'était une erreur de notre part et votre secrétaire perpétuel s'est occupé seul de cette tâche considérable, qu'il compte achever dans peu de mois.

Il vient de vous en présenter le compte particulier, tel qu'il résulte

des états fournis par MM. Périer, Mercet et Cie, qui ont encaissé tous les fonds et fait tous les paiements. M. Mercet, qui a aidé M. Courtois de ses conseils, de son influence et dont la souscription désintéressée a entraîné beaucoup d'adhésions, a droit, ainsi que ses deux collègues, aux remerciements de tous ceux d'entre nous qui ont désiré la publication des Annales.

Pour la bonne règle, nous insistons une dernière fois sur la nécessité qui existait et qui existe encore, de ne point laisser en dehors de la comptabilité sociale les opérations de caisse auxquelles cette publication donne lieu. Il y a là, en recettes et en dépenses, un budget exceptionnel dont les fonds, placés d'ailleurs en très bonnes mains,

ne sont pas recueillis par notre trésorier. C'est en tout bien tout honneur ce que, sous l'ancien régime, on eùt rangé dans les Affaires extraordinaires. Nous comptons que le prochain avenir nous permettra de dire « Tout est bien qui finit bien »; et, sous le bénéfice de ces explications, nous vous invitons à voter les conclusions qui vous sont présentées.

ERNEST BRELAY.
VARAGNAC.

Le Président, après avoir invité les membres présents à formuler leurs observations, met aux voix, personne ne demandant la parole, l'approbation des comptes de l'exercice 1895.

Les deux censeurs, MM. Ernest Brelay et Varagnac sont, à nouveau, élus pour l'examen des comptes de 1896.

L'assemblée ordinaire ainsi terminée, on a procédé en assemblée extraordinaire à deux élections.

MM. Édouard Persin et Léon Salefranque veulent bien se charger, pour le dépouillement des votes, des fonctions de scrutateurs. Le nombre des votants était de 112; la majorité absolue était donc de 57.

Les votes pour l'élection d'un premier président se répartissent ainsi :

MM. Émile Levasseur..... 83 voix

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En conséquence, M. Émile Levasseur est proclamé premier président pour la période restant à courir par M. Léon Say, trois ans, du 5 juin 1896 au 5 juin 1899.

Pour l'élection d'un vice-président, voici la répartition des voix :

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Le nombre voulu (57) pour la majorité absolue n'ayant pas été atteint, il sera procédé dans un mois à un nouveau scrutin de ballotage aussi à la majorité absolue du nombre de votants, présents ou par correspondance. Si encore cette fois, la majorité absolue n'est pas atteinte, on procédera séance tenante, mais à la majorité relative entre les membres titulaires présents, à un scrutin qui désignera le candidat élu. M. Alfred de Foville déclare à la réunion ne pas se présenter le 5 juillet et invite ceux qui lui ont fait l'honneur de voter pour lui, à reporter leur voix sur M. Ernest Brelay. Il en est de même de M. Yves Guyot. M. Ernest Brelay restera donc, jusqu'à présent, le seul candidat au 4 juillet prochain.

L'ordre du jour étant épuisé, le président déclare levée la séance en tant qu'assemblée générale.

Séance mensuelle.

La séance du soir est présidée par M. Émile Levasseur, premier président de la Société d'économie politique.

Le secrétaire perpétuel donne connaissance des résultats des scrutins qui ont eu lieu, il y a une heure, en assemblée générale extraordinaire.

M. Levasseur remercie en quelques mots ses confrères de l'honneur qu'ils lui ont fait en le nommant pour succéder à l'homme illustre dont la Société déplorera toujours la perte irréparable. Sans doute, dit-il, il n'espère pas le faire oublier, dans ces fonctions de président que M. Léon Say remplissait avec tant d'autorité et d'affabilité; mais il s'efforcera de s'inspirer de son souvenir pour diriger les discussions de la Société dans la voie de la science et de la vérité économiques.

Depuis la précédente séance, la Société a fait une perte sensible en la personne de M. Cernuschi, notre confrère depuis 1865. « C'était, dit M. le Président, une figure originale parmi les économistes, et il mérite un hommage spécial. Homme sincère et de cœur ardent, doué du sens de la science économique, caractère droit, Cernuschi a payé de sa personne et de sa bourse pour tenter d'améliorer le sort des travailleurs. Il avait fondé et soutenu de toutes ses forces une société coopérative dont le succès ne répondit guère à ses efforts. Ce fut, dit en terminant M. Levasseur, un homme de bien, qui voulut le bien et qui l'a prouvé par ses actions. »>

Le secrétaire perpétuel annonce ensuite la perte d'un membre titulaire de la société, M.Jean-Baptiste Dureau, fondateur et directeur du Journal des fabricants de sucre, mort à 76 ans et qui jouissait dans sa partie spéciale d'une grande autorité, due à son expérience et à sa parfaite droiture. Malheureusement l'état de sa santé l'atenu éloigné de nous pendant de longues années; ceux qui se rappellent l'avoir vu à nos réunions ont conservé de lui un souvenir affectueux et de son caractère une grande estime. M. A. Courtois signale en outre la mort de Madame veuve Joseph Lair (un de nos anciens confrères) qui, obéissant aux intentions généreuses de son mari, a disposé de toute sa fortune (un million environ) pour fonder à Saint-Jean d'Angely, dont M. Lair fut maire, une maison destinée à recueillir les orphelins ou enfants abandonnés de l'arrondissement, sous le nom d'Asile Joseph Lair. Déjà, son mari nous avait par testament donné une somme de mille francs, destinée à un concours sur une question économique au choix de la société d'économie politique. Voir Bulletin de la Société d'économie politique (janvier 1891 et mai 1892).

Le secrétaire perpétuel annonce ensuite qu'une réunion du Bureau du 29 mai a nommé membres de la société les candidats suivants :

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Membres titulaires :

-

MM. Paul Bureau, lauréat de l'Institut, professeur à la Faculté libre de droit de Paris; Louis Juglar, docteur en droit, publiciste; Auguste Moireau, ancien élève de l'École normale supérieure, rédacteur en chef du Messager de Paris, rédacteur de la Revue des Deux-Mondes, etc; Léon Salefranque, lauréat de l'Institut, sous-inspecteur de l'enregistrement.

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Correspondants:

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MM. Jules Allain Le Canu, président du Comité du monument Quesnay; -Jules Cabouat, professeur à la Faculté de droit de Caen ; Louis Guérin-Pellissier, directeur du comptoir de l'industrie linière à Lille; Auguste Isaac, vice-président de la Chambre de commerce de Lyon, président de la Société d'économie sociale de Lyon; Maurice Lewandowski, docteur en droit, à Lyon; Grégoire Olanesco, ancien directeur général des douanes, ancien secrétaire général du ministère des Finances, ancien député, membre de l'institut international de statistique à Bucarest (Roumanie).

Le secrétaire perpétuel donne aussi connaissance d'une lettre signée par le président (M. Franz) et le chef de Bureau (M. Erben) de la commission de statistique de la ville capitale de Prague.

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