What wouldst thou with me? the Wicked One cried, Every hair on his head was standing upright What would'st thou with me? cried the Author of ill, What would'st thou with me? the third time he cries And the young man had not strength for a prayer. His eyes red fire and fury dart As out he tore the young man's heart The MORAL. Henceforth let all young men take heed KING CHARLEMAIN. François Petrarque, fort renommé entre les Poëtes Italiens, discourant en une epistre son voyage de France et de l'Allemaigne, nous raconte que passant par la ville d'Aix, il apprit. de quelque prestres une histoire prodigeuse qu'ils tenoient de main en main pour tres veritable. Qui estoit que Charles le Grand, apres avoir conquesté plusiers pays, s'esperdit de telle façon en l'amour d'une simple femme, que mettant tout honneur et reputation en arriere, il oublia non seulement les affaires de son royaume, mais aussi le soing de sa propre personne, au grand desplaisir de chacun; estant seulement ententif à courtiser ceste dame: laquelle par bonheur commenca à s' aliter d'une grosse maladie, qui lui apporta la mort. Dont les Princes et grands Seigneurs fort resjouis, esperans que par ceste mort, Charles reprendroit comme devant et ses esprits et les affaires du royaume en main: toutesfois il se trouva tellement infatué de ceste amour, qu' encores cherissoit-il ce cadaver, l'embrassant, baisant, accolant de la mesme façon que devant, et au lieu de prester l'oreille aux legations qui luy survenoient, il l'entretenoit de mille beyes, comme s'il eust esté plein de vie. Ce corps commençoit deja non seulement à mal sentir, mais aussi se tournoit en putrefaction, et neantmoins n'y avoit aucun de ses favoris qui luy en osast parler; dont dvint que l'Archevesque Turpin mieux advisé que les autres, pourpensa que telle chose ne pouvoit estre advenuë sans quelque sorcellerie. Au moyen de quoy espiant un jour l'heure que le Roy s'estoit absenté de la chambre, commença de foüiller le corps de toutes parts, finalement trouva dars sa bouche au dessous de sa langue un anneau qu'il luy osta. Le jour mesme Charlemaigne retournant sur ses premieres brisees, se trouva fort estonné de voir une carcasse ainsi puante. Parquoy, comme s'il se fust resveillé d'un profond sommeil, commanda que l'on l'ensevelist promptment. Ce qui fut fait; mais en contr' eschange de ceste folie, il tourna tous ses pensemens vers l'Archevesque porteur de cest anneau, ne pouvant estre de là en avant sans luy, et le suivant en tous les endroits. Quoy voyant ce sage Prelat, et craignant que cest anneau ne tombast en mains de quelque autre, le jetta dans un lac prochain de la ville. Depuis lequel temps on dit que ce Roy se trouve si espris de l'amour du lieu, qu'lne desempara la ville d'Aix, où il bastit un Palais, et un Monastere, en l'un desquels il parfit le reste de ses jours et en l'autre voulut estre ensevely, ordonnant par son testament que tous les Empereurs de Rome eussent à se faire sacrer pre mierement en ce lieu. Les Recherches de la France, d'Estienne C KING CHARLEMAIN. It was strange that he loved her, for youth was gone by And the bloom of her beauty was fled; 'Twas the glance of the harlot that gleam'd in her eye, And all but the Monarch could plainly descry From whence came her white and her red. Yet he thought with Agatha none might compare, Such dotage possess'd Charlemain. The soldier, the statesman, the courtier, the maid, And the good old Archbishop who ceas'd to upbraid, A joy ill-dissembled soon gladdens them all, And now they are ready with bier and with pall, They came, but he sent them in anger away, The cares of the kingdom demand him in vain, The Soldiers they clamour, the Monks bend in prayer In the quiet retreats of the cell ; The Physicians to counsel together repair, They pause and they ponder, at last they declare |