Les bucoliques: publiées d'après le manuscrit original dans un ordre nouveau

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Maison du livre, 1907 - 278 páginas
 

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Página 12 - L'entraîne, et quand sa bouche, ouverte avec effort, Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort.
Página 82 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié. (TIRÉ DEMOSCHUS. ) NOUVEAU cultivateur, armé d'un aiguillon , L'Amour guide le soc et trace le sillon ; II presse sous le...
Página 11 - Attends; il faut ici que mon affront s'expie, Traître! » Mais, avant lui, sur le Centaure impie Dryas a fait tomber, avec tous ses rameaux, Un long arbre de fer hérissé de flambeaux. L'insolent quadrupède en vain s'écrie, il tombe; Et son pied bat le sol qui doit être sa tombe. Sous l'effort de Nessus, la table du repas Roule, écrase Cymèle, Evagre, Périphas.
Página xxv - Tu sais combien mes muses sont vagabondes*... elles ne peuvent achever promptement un seul projet ; elles en font marcher cent à la fois. Elles font un pied à ce poème et une épaule à celui-là ; ils boitent tous et ils seront sur pied tous ensemble. Elles les couvent tous à la fois; ils sortiront de la coque à la fois, ils s'envoleront à la fois. Souvent tu me crois occupé à faire des dr-couvertes en Amérique, et tu me vois arriver une flûte pastorale sur les lèvres.
Página 23 - C'est toi qui me devais ces soins religieux; Et ma tombe attendait tes pleurs et tes adieux. Parle, parle, mon fils. Quel chagrin te consume? Les maux qu'on dissimule en ont plus d'amertume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis?
Página 25 - S'élever de ce toit au bord de cet enclos ! Assise à tes côtés, ses discours, sa tendresse, Sa voix, trop heureux père ! enchante ta vieillesse. Dieux ! par-dessus la haie élevée en remparts, Je la vois, à pas lents, en longs cheveux épars. Seule, sur un tombeau, pensive, inanimée, S'arrêter et pleurer sa mère bien-aimée.
Página 91 - Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau...
Página 77 - J'étais un faible enfant qu'elle était grande et belle ; Elle me souriait et m'appelait près d'elle. Debout sur ses genoux , mon innocente main Parcourait ses cheveux, son visage, son sein, Et sa main quelquefois, aimable et caressante, Feignait de châtier mon enfance imprudente. C'est devant ses amants, auprès d'elle confus, Que la flère beauté me caressait le plus.
Página 170 - Comme, aux jours de l'été, quand d'un ciel calme et pur Sur la vague aplanie étincelle l'azur, Le dauphin sur les flots sort et bondit et nage, S'empressant d'accourir vers l'aimable rivage Où, sous des doigts légers, une flûte aux doux sons Vient égayer les mers de ses vives chansons; Ainsi...
Página 61 - D'Elysée à mon cœur la paix devient amère, Et la terre à mes os ne sera plus légère. Chaque fois qu'en ces lieux un air frais du matin Vient caresser ta bouche et voler sur ton sein, Pleure, pleure, c'est moi; pleure, fille adorée; C'est mon âme qui fuit sa demeure sacrée, Et sur ta bouche encore aime à se reposer. Pleure, ouvre-lui tes bras et rends-lui son baiser.

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