Lettres gauloises sur les hommes et les choses de la politique contemporaine

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A. Faure, 1865 - 313 páginas
 

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Página 118 - Bas, est revenu de Paris, transporté d'une sainte fureur contre l'inertie qui entravait les mesures révolutionnaires. Tout de suite un jury terrible, à l'instar de celui de Paris, a été adapté au Tribunal révolutionnaire. Ce jury est composé de soixante bougres à poil.
Página 267 - Et toi, divine Mort, où tout rentre et s'efface, Accueille tes enfants dans ton sein étoile; Affranchis-nous du temps, du nombre et de l'espace. Et rends-nous le repos que la vie a troublé!
Página 265 - Il voit au loin passer un bataillon. Le sang remonte à son front, qui grisonne ; Le vieux coursier a senti l'aiguillon. Hélas ! soudain tristement il s'écrie : « C'est un drapeau que je ne connais pas. Ah! si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas...
Página 119 - Héron vint me trouver dans le cabinet où je travaillais aux rapports; il me dit d'un ton mielleux : Je voudrais vous prier de me rendre un service important, vous le pouvez; si vous faites ce que je vous demande, je vous remettrai à l'instant un effet de six cents livres, j'ajouterai un présent de trois mille livres , je vous paierai dix-huit cents livres, et vous ferai avoir une place fixe de dix mille livres.
Página xxi - Des hommes se réunissent et habitent en commun. En vertu de quel droit? en vertu du droit d'association. Ils s'enferment chez eux. En vertu de quel droit? en Vertu du droit qu'a tout homme d'ouvrir ou de fermer sa porte. Ils ne sortent pas. En vertu de quel droit? en vertu du droit d'aller et de venir, qui implique le droit de rester chez soi. Là, chez eux, que font-ils? Ils parlent bas ; ils baissent les yeux ; ils travaillent.
Página xxii - Les esprits irréfléchis et rapides disent: —• A quoi bon ces figures immobiles du côté du mystère ? à quoi servent-elles ? qu'est-ce qu'elles font ? Hélas ! en présence de l'obscurité qui nous environne et qui nous attend, ne sachant pas ce que la dispersion immense fera de nous, nous répondons : II n'ya pas d'œuvre plus sublime peut-être que celle que font ces âmes.
Página 235 - Je veux bien, disait-il, que la langue espagnole demeure à l'Espagnol, l'allemande à l'Allemand, mais toute la française doit être à moi.
Página 266 - Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui nous rendra , dit cet homme héroïque , Aux bords du Rhin , à Jemmape , à Fleurus , Ces paysans, fils de la République, Sur la frontière à sa voix accourus? Pieds nus, sans pain, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas.
Página 243 - Jamais, je le proclame hautement, le Gouvernement de l'Empereur n'a prononcé une parole de nature à laisser espérer au cabinet de Turin que la capitale de la catholicité pût en même temps devenir, du consentement de la France, la capitale du grand royaume qui s'est formé au delà des Alpes.
Página 259 - En vain faut-il qu'on me traduise Homère, Oui, je fus Grec; Pythagore a raison; Sous Périclès j'eus Athènes pour mère; Je visitai Socrate en sa prison. De Phidias j'encensai les merveilles; De l'Ilissus j'ai vu les bords fleurir. J'ai sur l'Hymète éveillé les abeilles: C'est là, c'est là que je voudrais mourir.

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