Oeuvres complètes de Voltaire, Volumen32

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la Société littéraire-typographique, 1784

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Página 320 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres, ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour. C'est l'image de la condition des hommes.
Página 325 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant, l'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis, mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Página 331 - A mesure qu'on a plus d'esprit , on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Página 332 - L'un dit : Il ya deux heures que nous sommes ici. L'autre dit : Il n'ya que trois quarts d'heure. Je regarde ma montre ; je dis à l'un : Vous vous ennuyez ; et à l'autre : Le temps ne vous dure guère; car il ya une heure et demie; et je me moque de ceux qui...
Página 329 - Le sot projet qu'il a de se peindre ! et cela non pas en passant et contre ses maximes, comme il arrive à tout le monde de faillir; mais par ses propres maximes, et par un dessein premier et principal.
Página 295 - Pensées était de montrer l'homme dans un jour odieux; il s'acharne à nous peindre tous méchants et malheureux; il écrit contre la nature humaine à peu près comme il écrivait contre les jésuites. Il impute à l'essence de notre nature ce qui n'appartient qu'à certains hommes : il dit éloquemment des injures au genre humain. J'ose prendre le parti de l'humanité contre ce misanthrope...
Página 305 - ... demeurent inébranlables dans leur conduite, mais que Dieu ne laissera pas éternellement les autres peuples dans ces ténèbres, qu'il viendra un libérateur pour tous, qu'ils sont au monde pour l'annoncer...
Página 345 - Et c'est pourquoi je n'entreprendrai pas ici de prouver par des raisons naturelles, ou l'existence de Dieu, ou la Trinité, ou l'immortalité de l'âme, ni aucune des choses de cette nature; non seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis, mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile.
Página 303 - Votre raifonnement ne fervirait qu'à faire des athées , fi la voix de toute la nature ne nous criait qu'il ya un DIEU , avec autant de force que ces fubtilités ont de faiblefle.
Página 297 - Qu'on examine sur cela toutes les religions du monde, et qu'on voie s'il y en a une autre que la chrétienne qui y satisfasse.

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