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À la corde qui plie et dans l'air le renvoie.
Notre jeune danseur, tout fier de son talent,
Dit un jour: À quoi bon ce balancier pesant
Qui me fatigue et m'embarrasse ?

Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce,
De force et de légèreté.

Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté,

Notre étourdi chancelle, étend les bras et tombe.
Il se cassa le nez, et tout le monde en rit.

pas dit

Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on
Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe ?
La vertu, la raison, les lois, l'autorité

Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine :
C'est le balancier qui vous gêne,

Mais qui fait votre sûreté.

II.

Grammatical Questions.

Florian.

1. What is meant by sujet, complément direct, and complé ment indirect, in French grammar? Distinguish them in the following sentence:

Le travail nous conduit à la vertu, le péché nous en éloigne, le repentir nous y ramène.

2. With what auxiliary are reflective verbs conjugated, and when is the participle of these verbs variable?

What prepositions do the following adjectives require before a noun or before a verb in the infinitive ?

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4. What are the respective significations of the following homonymes ?

écho

écot

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5. Translate into French the following sentences, and refer them to rules:

(1) I, who like study, am never punished; whilst he, who likes nothing but play, is often deprived of it.

(2) He who speaks thus cannot have any feeling of humanity.

(3) We should never speak ill of anybody in his absence. (4) Whoever knows nothing at twenty, labours not at thirty, has acquired nothing at forty; will never know, do, or possess anything.

(5) Who was it that said-'I have been speaking prose for more than forty years without being aware at all of it ?'I know. It is the Bourgeois Gentilhomme of Molière.

B.

6. Answer in French the following letter:

MON CHER AMI,

Oxford, 28 Mai 1861.

Votre lettre est arrivée à propos. Mon médecin venait de m'ordonner de prendre de l'exercice. La promenade, la chasse, la pêche même, tout ce que vous voudrez, pourvu que vous soyez au grand air,' m'a-t-il dit. Je n'attends plus qu'un mot de vous pour me mettre en route. Emporterai-je mon fusil ou ma ligne ? Avez-vous des bois ou de l'eau dans vos environs ?

Je vous serre la main.

Or,

*

7. Translate into French:

But Wentworth,-who ever names him without thinking of those harsh dark features, ennobled by their expression into more than the majesty of an antique Jupiter; of that brow, that eye, that cheek, that lip, wherein, as in a chronicle, are written the events of many stormy and disastrous years, high enterprise accomplished, frightful dangers braved, power unsparingly exercised, suffering unshrinkingly borne; of that fixed look, so full of severity, of mournful anxiety, of deep thought, of dauntless resolution, which seems at once to forebode and to defy a terrible fate, as it lowers on us from the living canvas of Vandyke? Even at this day the haughty earl overawes posterity as he overawed his contemporaries, and excites the same interest when arraigned before the tribunal of history which he excited at the bar of the House of Lords. In spite of ourselves, we sometimes feel towards his memory a certain relenting similar to that relenting which his defence, as Sir John Denham tells us, produced in Westminster Hall.-Macaulay's Essays.

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On exposait une peinture

Où l'artisan avait tracé

Un lion d'immense stature

Par un seul homme terrassé.

Les regardants en tiraient gloire.
Un lion, en passant, rabattit leur caquet:
Je vois bien, dit-il, qu'en effet
On vous donne ici la victoire :
Mais l'ouvrier vous a déçus;
Il avait liberté de feindre.

Avec plus de raison nous aurions le dessus,
Si mes confrères savaient peindre.

B.

Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir

Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses:

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de moines passant,

La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense,
Quelque diable aussi me poussant,

Je tondis de ce pré la largeur de ma langue;

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
À ces mots, on cria haro sur le baudet.

Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,

Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable!
Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait. On le lui fit bien voir.

II.

Grammatical Questions.

1. En. What are the chief meanings of en? What part of speech is it, and how does it differ from en in en effet?

2. Tiraient. What tense is this? From what verb does it come? Conjugate the preterite indicative active.

3. Rabattit. What verb does this come from? Conjugate the imperfect and the future indicative. What is the past participle?

4. On. What part of speech is this?

5. Déçus. What verb does this come from? How do you express the passive voice in French?

6. Et flatteurs d'applaudir. Explain the construction of these words.

7. Rien n'était. What is the rule for the employment of the negative with the words rien, personne, aucun ?

2. JUNIOR CANDIDATES.-HIGHER PAPER.

I.

Translate into English:

Les chevaux, qui se payent quatre francs cinquante centimes par jour, et moitié les jours où ils ne marchent pas, sont des animaux très-laids, passablement vicieux, et plus obstinés que toutes les mules de l'Andalousie; mais durs à la fatigue, patients, sobres, intelligents, et capables de marcher sur des pointes d'aiguille ou de grimper à des mâts de perroquet. Celui que je montais, son maître l'avait honoré du nom d'Epaminondas. Il est si long qu'on n'en voit pas la fin, et maigre comme un cheval de ballade allemande. Ses défauts, je n'ai jamais pu en savoir le nombre. Aujourd'hui, il s'emporte et m'emporte; demain, il plantera ses quatre pieds en terre et ne bougera non plus qu'un arbre. Il ne saurait passer auprès d'une maison sans entreprendre d'y froisser la jambe de son cavalier, et, lorsqu'il marche entre deux murs, son seul regret est de n'en pouvoir frôler qu'un à la fois. Le sable exerce sur lui une attraction irrésistible; tout chemin un peu poudreux l'invite à s'étendre sur le dos, et le plus désolant, c'est que l'eau des rivières produit exactement sur lui le même effet. Il n'écoute pas la bride, il est indifférent à la

cravache, et les coups de talon les plus énergiques sont des raisons qui ne le persuadent pas. Et cependant, je suis bien capable de l'aimer un peu, en mémoire de certains mauvais pas que nous avons franchis, l'un portant l'autre, et que je n'aurais pu traverser sans lui.-About.

II.

Translate into French:

This apple is not yet ripe. Come here before half-past one. I shall come to your house in an hour and a half if you are not going out. It is colder to-day than yesterday. I am not so tall as you. If you will lend me your horse to-day, I will lend you mine when you want it. They and my brother have come. Have you each a book? Every window in his house was illuminated. No one believes this news. We sat down on the grass. I saw you in the street. They have caught some fish. They have taken poison. The fishermen are gone out to sea. Sinners will be punished. William the Third, king of England, married the Princess Mary, daughter of James the Second, and grand-daughter of Charles the First.

3. SENIOR CANDIDATES.-LOWER PAPER.

Translate into English:

I.

A.

L'Assemblée approuva la manière froide dont le président de la députation s'était exprimé, et elle se permit bientôt un acte de représailles. Le cérémonial avec lequel le roi devait être reçu au milieu d'elle était réglé par les lois précédentes. Un fauteuil en forme de trône lui était réservé; on se servait à son égard des titres de Sire et de Majesté, et les députés, debout et découverts à son arrivée, s'asseyaient, se couvraient et se levaient encore, en imitant avec déférence tous les mouvements du prince. Quelques esprits inquiets et exagérés trouvaient ces condescendances indignes d'une assemblée souveraine. Le député Grangeneuve demande que les mots sire et majesté fussent remplacés par le titre plus constitutionnel et plus beau de Roi des Français. Couthon renchérit encore sur cette motion, et proposa de donner au roi un simple fauteuil entièrement semblable à celui du président. Ĉes

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